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Politique Publié le mardi 16 mars 2010 | Fraternité Matin

Sortie de crise : Les Forces Nouvelles réclament les élections

Le directoire politique, les grands commandements et l’ensemble des entités politiques et civiles des Forces nouvelles ont, pendant près d’une dizaine de jours (du 6 au 14 mars 2010), passé, au peigne fin, la situation sociopolitique. Le but visé: la relance du processus de sortie de crise.

Au terme des travaux, le secrétaire général des Forces nouvelles, Soro Kigbafori Guillaume, s’est félicité des acquis de l’Accord politique signé le 4 mars 2007, à Ouagadougou, sous la facilitation du Président Blaise Compaoré. Au nombre de ces acquis, on peut citer, pêle-mêle, la suppression de la zone de confiance, la libre circulation des biens et des personnes.

Le désarmement était inscrit à l’ordre du jour de cette rencontre. Les Forces novelles s’engagent à appliquer le Désarmement, la démobilisation et la réinsertion (Ddr). A ce niveau, il convient de rappeler que l’Accord politique de Ouagadougou dit que la fin du regroupement des forces en présence, la démobilisation des ex-combattants issus des Forces nouvelles et le démantèlement des milices, doit se faire un mois avant la tenue de l’élection présidentielle.

Et la réunification des deux armées intervient, quant à elle, un mois après la prestation de serment du nouveau Président élu. A ce conclave, le premier responsable du mouvement a longuement expliqué que le désarmement est un processus qu’il faut accompagner. Parce que, si beaucoup de choses ont été faites, des étapes restent à franchir. Il s’agit de l’encasernement et la démobilisation des éléments issus des Forces nouvelles et le démantèlement des milices. Devant un tel tableau, les participants ont exprimé la nécessité pour la Côte d’Ivoire d’organiser «les élections générales dont les reports successifs, décrédibilisent la classe politique, renforcent davantage la crise de confiance entre les acteurs politiques et affaiblissent l’Etat». Et Soro Guillaume de s’adresser aux uns et aux autres : «Faisons l’élection rapidement maintenant parce qu’il est possible de faire maintenant cette élection», a-t-il dit.

Mais, une chose est à souligner : les Forces nouvelles n’ont pas dit un mot sur le renouvellement des Commissions électorales locales qui est la préoccupation majeure du camp présidentiel, depuis l’installation, le 25 février dernier, du nouveau président, Youssouf Bakayoko. Le secrétaire général et ses collaborateurs ont, tout simplement, salué l’établissement de la liste électorale provisoire dite blanche comportant 5.300.000 électeurs potentiels. Ils ont aussi invité la Cei à finaliser la liste électorale conformément à la loi ; et ont demandé la reprise du contentieux électoral.

Mais, aujourd’hui, nombreux sont les Ivoiriens qui se demandent si la période de fin avril- début mai 2010 indiquée pour le premier tour de la présidentielle sera tenue. L’un des points sur lesquels les Forces nouvelles se sont appesanties, c’est la restauration de l’autorité de l’Etat qui, selon elles, est devenue une réalité, avec le redéploiement du corps préfectoral et de l’administration publique. Aussi, souhaitent-elles l’ouverture de tous les services sociaux de base.



Emmanuel Kouassi
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