PARIS - La juge du Tribunal aux armées de Paris (Tap) a entamé une procédure pour obtenir l`autorisation du Conseil des ministres d`entendre Michèle Alliot-Marie dans l`enquête sur le bombardement en 2004 du camp militaire français de Bouaké (Côte d`Ivoire), a-t-on apppris mardi de source proche du dossier.
La juge d`instruction du Tap, Florence Michon, a entamé une procédure "la semaine dernière" en vue d`obtenir l`autorisation du Conseil des ministres d`entendre en tant que témoin Mme Alliot-Marie, ministre de la Défense au moment du bombardement qui avait tué neuf militaires français et un civil américain, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de Charlie-Hebdo.
Selon cette source, la juge "n`a pas encore obtenu de réponse".
Interrogé par l`AFP en marge d`une conférence de presse, le ministre de la Défense Hervé Morin a précisé que Mme Alliot-Marie avait "indiqué en Conseil des ministres que le juge d`instruction souhaitait la rencontrer et qu`elle répondrait à cette demande".
"Elle a d`ailleurs fait la demande d`autorisation au Conseil des ministres comme les textes l`y obligent", a-t-il ajouté, se refusant à tout autre commentaire.
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes bombardaient un camp de l`armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.
Un avocat de familles de victimes, Me Jean Balan, avait accusé, le 25 janvier, l`actuelle garde des Sceaux d`avoir "menti" dans ce dossier.
"Mme Alliot-Marie a toujours dit qu`elle s`exprimerait devant la justice si elle était convoquée. Je n`attends que ça", a déclaré mardi à l`AFP l`avocat, qui demandait depuis plusieurs mois son audition par la juge d`instruction du Tap.
Me Balan accuse notamment la ministre d`avoir menti à propos des pilotes en assurant qu`ils n`avaient pu être identifiés, alors que, selon lui, de multiples photos exploitables figurent au dossier.
Il lui reproche également d`avoir soutenu qu`il n`y avait pas de cadre juridique, alors qu`une enquête de flagrance avait été ouverte par le parquet du Tap peu après le bombardement pour entendre les huit mercenaires biélorusses arrêtés le 16 novembre à la frontière togolaise.
La juge d`instruction du Tap, Florence Michon, a entamé une procédure "la semaine dernière" en vue d`obtenir l`autorisation du Conseil des ministres d`entendre en tant que témoin Mme Alliot-Marie, ministre de la Défense au moment du bombardement qui avait tué neuf militaires français et un civil américain, a-t-on précisé de même source, confirmant une information de Charlie-Hebdo.
Selon cette source, la juge "n`a pas encore obtenu de réponse".
Interrogé par l`AFP en marge d`une conférence de presse, le ministre de la Défense Hervé Morin a précisé que Mme Alliot-Marie avait "indiqué en Conseil des ministres que le juge d`instruction souhaitait la rencontrer et qu`elle répondrait à cette demande".
"Elle a d`ailleurs fait la demande d`autorisation au Conseil des ministres comme les textes l`y obligent", a-t-il ajouté, se refusant à tout autre commentaire.
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes bombardaient un camp de l`armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.
Un avocat de familles de victimes, Me Jean Balan, avait accusé, le 25 janvier, l`actuelle garde des Sceaux d`avoir "menti" dans ce dossier.
"Mme Alliot-Marie a toujours dit qu`elle s`exprimerait devant la justice si elle était convoquée. Je n`attends que ça", a déclaré mardi à l`AFP l`avocat, qui demandait depuis plusieurs mois son audition par la juge d`instruction du Tap.
Me Balan accuse notamment la ministre d`avoir menti à propos des pilotes en assurant qu`ils n`avaient pu être identifiés, alors que, selon lui, de multiples photos exploitables figurent au dossier.
Il lui reproche également d`avoir soutenu qu`il n`y avait pas de cadre juridique, alors qu`une enquête de flagrance avait été ouverte par le parquet du Tap peu après le bombardement pour entendre les huit mercenaires biélorusses arrêtés le 16 novembre à la frontière togolaise.