Le président du RDR, Alassane Dramane Ouattara, menace à nouveau de semer des troubles si la liste électorale est auditée. Montrant ainsi qu’il a une peur bleue de la transparence des élections.
Alassane Dramane Ouattara ne dort plus depuis que La majorité présidentielle a demandé le renouvellement des Commissions électorales locales (CEL), l’audit de la liste électorale provisoire et l’octroi de voix délibérative à chacun des 31 membres de la Commission électorale indépendante (CEI). Il a le sommeil fortement troublé. Au point qu’il menace de créer à nouveau des troubles dans le pays si ces trois mesures suggérées par le FPI et La majorité présidentielle sont mises en œuvre par la Commission centrale de la nouvelle CEI, dirigée par le ministre Youssouf Bakayoko. Le candidat par exception du RDR à la présidentielle a proféré cette menace en présence du président de la Banque africaine de développement (BAD), au cours de l’audience que celui-ci lui a accordée lors de son dernier séjour en terre ivoirienne.
Et pourtant, les trois mesures préconisées par le FPI sont conformes à la légalité.
Depuis la dissolution de la CEI par le président de la République en vertu de l’article 48 de la constitution, les Commissions locales n’existent plus. Elles sont mortes en même temps que la structure mère qui les avait engendrées. Il va sans dire que la nouvelle CEI qui a été installée doit mettre en place ses propres démembrements que sont les CEL. C’est une question de logique. Mais aussi de droit, car la décision de dissolution de la CEI n’épargne pas les CEL qui, répétons-le, ne sont que des appendices de la CEI centrale.
S’agissant du fait que la majorité présidentielle demande que chaque commissaire de la CEI ait une voix délibérative, cela répond à la volonté de réparer une injustice et de se conformer là aussi au droit. En effet, les 31 membres de la CEI ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans les mêmes conditions. D’où vient-il donc que certains ont le droit de vote et les autres n’en ont pas ? Cela n’a aucun sens. Par ailleurs, en donnant voix délibérative à tous les 31 membres de la CEI, on libère ladite institution de la domination des partis politiques.
Enfin, concernant l’audit de la liste électorale provisoire, il s’impose après la vaste opération de fraude dont s’est rendu coupable le président de la défunte CEI et pour laquelle il a bénéficié du soutien aveugle du RHDP. Par ailleurs, le sieur Mambé a lui-même reconnu que la disquette contenant les 429000 pétitionnaires frauduleux a été introduite dans les ordinateurs de certaines CEL. Or, ces ordinateurs contiennent justement les pétitionnaires retenus sur la liste électorale provisoire. Il en résulte que cette liste-là a été infectée de fraudeurs. C’est pourquoi, l’audit de la liste électorale provisoire s’impose pour mettre tout le monde en confiance.
Car, en définitive, il s’agit, à travers les trois mesures préconisées par la Majorité présidentielle, de rassurer tous les acteurs politiques, notamment les candidats sur la transparence des élections à venir. En s’opposant donc à ces mesures, à savoir, renouveller les CEL, donner voix délibérative à tous les membres de la CEI et auditer la liste électorale provisoire, Alassane Dramane Ouattara qui menace même d’installer à nouveau la chienlit, montre qu’il a peur de la transparence des élections. Car tout candidat sérieux, qui a confiance en lui-même, ne peut qu’applaudir quand on parle du toilettage de la liste électorale, base de la transparence des élections. La transparence qui est, elle-même, source de paix.
En réalité, Alassane Dramane Ouattara sait très bien qu’il ne gagnera jamais une élection en Côte d’Ivoire si celle-ci est organisée dans les règles de l’art. Il n’en a pas les moyens politiques en termes d’électeurs. Or il a fait trop de promesses à ses suppôts extérieurs qui ont misé sur lui en lui prêtant sûrement beaucoup d’argent. Ceux-ci attendent de Ouattara qu’il devienne effectivement président de la République comme il le leur a promis, pour qu’il leur livre les richesses de la Côte d’Ivoire. Après l’échec de sa guerre, il ne reste plus à Ouattara que la fraude qu’il a minutieusement préparée avec l’aide de ses soutiens extérieurs. Malheureusement, il a été trahi par Mambé qui est allé trop vite en besogne et qui, finalement a été livré par Dieu. Les nouvelles menaces que le président du RDR brandit ne sont donc que l’expression de son désarroi.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr
Alassane Dramane Ouattara ne dort plus depuis que La majorité présidentielle a demandé le renouvellement des Commissions électorales locales (CEL), l’audit de la liste électorale provisoire et l’octroi de voix délibérative à chacun des 31 membres de la Commission électorale indépendante (CEI). Il a le sommeil fortement troublé. Au point qu’il menace de créer à nouveau des troubles dans le pays si ces trois mesures suggérées par le FPI et La majorité présidentielle sont mises en œuvre par la Commission centrale de la nouvelle CEI, dirigée par le ministre Youssouf Bakayoko. Le candidat par exception du RDR à la présidentielle a proféré cette menace en présence du président de la Banque africaine de développement (BAD), au cours de l’audience que celui-ci lui a accordée lors de son dernier séjour en terre ivoirienne.
Et pourtant, les trois mesures préconisées par le FPI sont conformes à la légalité.
Depuis la dissolution de la CEI par le président de la République en vertu de l’article 48 de la constitution, les Commissions locales n’existent plus. Elles sont mortes en même temps que la structure mère qui les avait engendrées. Il va sans dire que la nouvelle CEI qui a été installée doit mettre en place ses propres démembrements que sont les CEL. C’est une question de logique. Mais aussi de droit, car la décision de dissolution de la CEI n’épargne pas les CEL qui, répétons-le, ne sont que des appendices de la CEI centrale.
S’agissant du fait que la majorité présidentielle demande que chaque commissaire de la CEI ait une voix délibérative, cela répond à la volonté de réparer une injustice et de se conformer là aussi au droit. En effet, les 31 membres de la CEI ont prêté serment devant le Conseil constitutionnel dans les mêmes conditions. D’où vient-il donc que certains ont le droit de vote et les autres n’en ont pas ? Cela n’a aucun sens. Par ailleurs, en donnant voix délibérative à tous les 31 membres de la CEI, on libère ladite institution de la domination des partis politiques.
Enfin, concernant l’audit de la liste électorale provisoire, il s’impose après la vaste opération de fraude dont s’est rendu coupable le président de la défunte CEI et pour laquelle il a bénéficié du soutien aveugle du RHDP. Par ailleurs, le sieur Mambé a lui-même reconnu que la disquette contenant les 429000 pétitionnaires frauduleux a été introduite dans les ordinateurs de certaines CEL. Or, ces ordinateurs contiennent justement les pétitionnaires retenus sur la liste électorale provisoire. Il en résulte que cette liste-là a été infectée de fraudeurs. C’est pourquoi, l’audit de la liste électorale provisoire s’impose pour mettre tout le monde en confiance.
Car, en définitive, il s’agit, à travers les trois mesures préconisées par la Majorité présidentielle, de rassurer tous les acteurs politiques, notamment les candidats sur la transparence des élections à venir. En s’opposant donc à ces mesures, à savoir, renouveller les CEL, donner voix délibérative à tous les membres de la CEI et auditer la liste électorale provisoire, Alassane Dramane Ouattara qui menace même d’installer à nouveau la chienlit, montre qu’il a peur de la transparence des élections. Car tout candidat sérieux, qui a confiance en lui-même, ne peut qu’applaudir quand on parle du toilettage de la liste électorale, base de la transparence des élections. La transparence qui est, elle-même, source de paix.
En réalité, Alassane Dramane Ouattara sait très bien qu’il ne gagnera jamais une élection en Côte d’Ivoire si celle-ci est organisée dans les règles de l’art. Il n’en a pas les moyens politiques en termes d’électeurs. Or il a fait trop de promesses à ses suppôts extérieurs qui ont misé sur lui en lui prêtant sûrement beaucoup d’argent. Ceux-ci attendent de Ouattara qu’il devienne effectivement président de la République comme il le leur a promis, pour qu’il leur livre les richesses de la Côte d’Ivoire. Après l’échec de sa guerre, il ne reste plus à Ouattara que la fraude qu’il a minutieusement préparée avec l’aide de ses soutiens extérieurs. Malheureusement, il a été trahi par Mambé qui est allé trop vite en besogne et qui, finalement a été livré par Dieu. Les nouvelles menaces que le président du RDR brandit ne sont donc que l’expression de son désarroi.
Boga Sivori
bogasivo@yahoo.fr