ABIDJAN - Un juge ivoirien veut entendre les anciens ministres français de la Défense et des Affaires étrangères après avoir obtenu des "éléments nouveaux" sur le bombardement en 2004 du camp militaire français de Bouaké (Côte d`Ivoire), a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Le juge militaire ivoirien, Jean Ehui veut auditionner à "titre de témoins, Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie (MAM), qui étaient respectivement ministres des Affaires Etrangères et de la Défense au moment du bombardement", a-t-on précisé de même source.
Mme Alliot-Marie, est actuellement ministre de la Justice.
M. Ehui a rouvert le dossier après avoir reçu "des éléments nouveaux que lui ont apporté un certain nombre de témoins, principalement Me Jean Balan, avocat français de plusieurs familles de victimes".
Sur cette base, une requête a été déposée auprès du commissaire du gouvernement (procureur militaire ivoirien), le colonel Ange Kessi.
Le colonel Kessi, de retour mardi d`une mission de dix jours en France sur le dossier, a confirmé à l`AFP avoir réceptionné cette demande.
"J`ai reçu la demande ce jour (mercredi), je dois donner mon accord dans les cinq jours, après en avoir informé ma hiérarchie, le président ivoirien Laurent Gbagbo et le ministre de la Défense Michel Amani", a-t-il précisé.
Mardi, la juge du Tribunal aux armées de Paris (TAP) a entamé une procédure pour entendre en tant que témoin Mme Alliot-Marie. Selon le ministre français de la Défense Hervé Morin, Mme Alliot-Marie "a indiqué en Conseil des ministres que le juge d`instruction souhaitait la rencontrer et qu`elle répondrait à cette demande".
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes ont bombardé un camp de l`armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.
Me Jean Balan avait accusé, le 25 janvier, Mme Alliot-Marie d`avoir "menti" dans ce dossier.
Le juge militaire ivoirien, Jean Ehui veut auditionner à "titre de témoins, Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie (MAM), qui étaient respectivement ministres des Affaires Etrangères et de la Défense au moment du bombardement", a-t-on précisé de même source.
Mme Alliot-Marie, est actuellement ministre de la Justice.
M. Ehui a rouvert le dossier après avoir reçu "des éléments nouveaux que lui ont apporté un certain nombre de témoins, principalement Me Jean Balan, avocat français de plusieurs familles de victimes".
Sur cette base, une requête a été déposée auprès du commissaire du gouvernement (procureur militaire ivoirien), le colonel Ange Kessi.
Le colonel Kessi, de retour mardi d`une mission de dix jours en France sur le dossier, a confirmé à l`AFP avoir réceptionné cette demande.
"J`ai reçu la demande ce jour (mercredi), je dois donner mon accord dans les cinq jours, après en avoir informé ma hiérarchie, le président ivoirien Laurent Gbagbo et le ministre de la Défense Michel Amani", a-t-il précisé.
Mardi, la juge du Tribunal aux armées de Paris (TAP) a entamé une procédure pour entendre en tant que témoin Mme Alliot-Marie. Selon le ministre français de la Défense Hervé Morin, Mme Alliot-Marie "a indiqué en Conseil des ministres que le juge d`instruction souhaitait la rencontrer et qu`elle répondrait à cette demande".
Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes ont bombardé un camp de l`armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.
Me Jean Balan avait accusé, le 25 janvier, Mme Alliot-Marie d`avoir "menti" dans ce dossier.