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Politique Publié le jeudi 18 mars 2010 | Le Patriote

Les femmes se “déchaînent” -

Au cours de la manifestation des femmes du RHDP, hier à la CEI, nous avons tendu notre micro à quelques unes d’entre elles.

1- Mme Hié Bernadette :
«Nous voulons des élections pour sortir de la souffrance »
Nous sommes venues dire au nouveau président de la CEI que les femmes de Côte d’Ivoire veulent une date pour les élections. Nous demandons à toutes les femmes de nous rejoindre, car nous vivons toutes les mêmes problèmes. Nous sommes fatiguées de cette situation. Rien ne va plus dans le pays. Nous n’avons plus rien. Nos enfants ne travaillent pas, pendant que nos maris sont à la retraite. Nous voulons donc des élections pour permettre à notre pays de sortir de cette souffrance.


2-Mme Salimata Coulibaly :
«Que Bakayoko nous donne une date précise ! »
Nous réclamons des élections. Le président de la CEI est maintenant installé. Et depuis, nous ne voyons plus rien. Nous sommes donc là aujourd’hui pour qu’il nous dise quand est-ce qu’il compte organiser les élections. Il faut qu’il nous donne une date précise.

3-Mme Affoué Marie :
« Nous voulons des élections maintenant »
Nous voulons voter. Les Ivoiriens veulent aller au vote. Depuis, nous n’assistons qu’à des reports. Et cela, nous n’en voulons plus. Nous voulons les élections maintenant. Qu’on nous dise quand nous allons voter. Nous ne voulons plus de report.

4- Mme Kelly Henriette:
«M. Bakayoko, arrêtez
vos visites, donnez-nous
des élections ! »
Nous disons à M. Bakayoko que si Mambé est parti, ce n’est pas parce qu’il n’était pas bien. Il a été victime d’une injustice. Alors lui, qu’il ne vienne pas nous mettre en retard. Mambé a fait déjà 95 % du travail. Il ne reste plus que 5 %. Alors, qu’il se mette au travail pour achever le reste. C’est tout ce qu’on lui demande. Qu’il mette à l’esprit que les Ivoiriens souffrent. Nous voulons des élections pour mettre fin à notre misère. Depuis le 25 février qu’il est là, nous remarquons qu’il prend son temps à aller voir les gens. Des consultations par-ci, des visites par-là. Ce n’est pas pour cela qu’il est à la tête de la CEI. Il est là pour faire en sorte que nous allions à des élections au plus vite possible. Alors qu’il arrête les visites et nous donne des élections.

5- Mme Ané Brigitte
«Nous mourons à petit feu »
Moi, je m’adresse au Premier ministre Guillaume Soro. Lui et ses hommes ont dit qu’ils ont pris les armes pour réclamer l’identification de tous les Ivoiriens. Alors, qu’il nous dise aujourd’hui si le problème est vraiment réglé. A Monsieur Bakayoko, nous demandons quand est-ce qu’il nous donnera les élections. Aujourd’hui nous sommes fatigués. Nos maris et nos enfants souffrent. Nous mourons à petit feu. Nous avons faim, nous avons soif. Aussi, nous leur disons de nous donner nos cartes d’identité. Même les poulets sont marqués. Alors pourquoi ne voudrait-on pas que les êtres humains soient identifiés. Nous disons non à cela.


6- Mme Dosso Bintou :
«Nous ne comprenons
plus rien »
Qu’on nous donne une date pour les élections. Aussi, qu’on nous donne la liste électorale définitive. Nous ne comprenons plus rien. Qu’on nous dise, pourquoi est-ce qu’il n’ y a pas d’élection en Côte d’Ivoire depuis dix ans ? Il y a des pays qui sont toujours en guerre, mais cela n’empêche pas l’organisation des élections. Il y a des pays où quand le président décède, trois mois après, on organise les élections. Alors pourquoi depuis dix ans, ici, nous peinons à organiser les élections. Vivement qu’on nous le dise, parce que nous sommes fatigués.


7-Mme Koutouan Djoman Henriette :
«Nous avons trop duré
sans élections »
Moi, je veux dire à Gbagbo que nous les femmes, sommes fatiguées. Nos enfants sont là, ils ne travaillent pas. Nos maris sont là, ils ne travaillent pas. Rien ne marche. Tout le monde attend les élections. Nous avons trop duré. Dix ans sans élection, c’est trop. Et pendant ce temps, nous souffrons. Partout, il y a problèmes d’électricité et d’eau. Les Ivoiriens ne mangent plus à leur faim. Ils attendent les élections pour sortir de la souffrance. C’est pourquoi nous venons dire à M. Bakayoko de nous aider. Il est né d’une femme. Alors nous lui demandons de prendre en compte la souffrance des femmes.
DS

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