La réunion de rentrée budgétaire de l’exercice 2010, s’est déroulée récemment, à la salle de conférences de la préfecture d’Abengourou. En présence de Anon Léopold Florent, préfet de la région du Moyen-Comoé, préfet dudit département, des directeurs régionaux, départementaux et chefs de service et du corps préfectoral. Prenant la parole à cette occasion, M. Adingra Yao, directeur régional du budget dans le Moyen-Comoé, a fait savoir que le budget de l’exercice 2009, a connu des difficultés vers la fin de l’année. Certains mandats n’ont pu être pris en charge avant la clôture de l’exercice. Pour ce qui concerne l’exercice 2010, Adingra Yao a informé les administrateurs de crédits que dans la recherche du point d’achèvement de pays pauvres très endettés (Ppte), il y a des sacrifices à faire.
La conjugaison de ces facteurs fait qu’il n’ y a pas eu de hausse budgétaire pour les services ; car, la réalité est marquée par la sortie de crise. Par ailleurs, il a indiqué qu’au vu de ces contraintes, un nouveau système dénommé «Pro- Pauvre et Non Pauvre» a été adopté pour la régulation des dépenses. Les secteurs appelés «Pro- Pauvre» sont : (la santé, l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, l’enseignement technique et la formation professionnelle.
Les structures éducatives auront à exécuter leur budget à hauteur de 15% au premier trimestre, un cumul de 65% au deuxième, 80 % au troisième et 100% au quatrième trimestre. Les autres structures (santé, services sociaux), feront respectivement 42%, 30,5%, 65,3% et 100% à la fin. Pour les services «Non Pauvre» leur taux d’exécution est de 3,4% au premier trimestre, 24,2% au deuxième, 51,8% au troisième et un cumul de 79,3% en fin d’exercice. Il a rappelé à l’assistance que le budget général de l’Etat pour l’exercice 2010, s’équilibre en ressources et en dépenses à 2481 milliards de Fcfa, soit une hausse de 16, 7 milliards de F par rapport à 2009.
Faisant le point des irrégularités de l’exercice 2008-2009, Konan Kouassi, contrôleur financier, a révélé que la formation initiée en 2009 par la préfecture à l’intention des administrateurs de crédits, a été un impact positif. Puisqu’il a eu constaté une baisse des rejets et différés de l’ordre de12%. Concernant le dernier trimestre, les administrateurs ayant été contraints à faire les derniers engagements avant fin octobre, ont fait beaucoup d’omissions et d’erreurs de calcul. Pour les dépenses en capital, le contrôleur budgétaire a demandé aux uns et autres de faire les engagements tôt, afin de permettre aux fournisseurs d’avoir le temps de livrer avant la clôture budgétaire.
Il a déploré qu’alors que les certifications sont faites par l’administrateur, sur le terrain, les agents constatent que les livraisons ne sont pas effectives. Lorsqu’«une livraison n’est pas faite, ne certifiez pas la facture. A ce titre, je voudrais vous inviter à confier vos dépenses à des fournitures capables de livrer», leur a-t-il dit. Quant à la forme des factures, il a fait remarquer qu’il y a toujours des inéquations entre la dépense et l’activité.
Pour sa part, le trésorier général a déclaré que sur un total de 1 milliard 218 millions de Fcfa, représentant l’ensemble des prises en charge des crédits de l’exercice 2009, 700 millions de F de mandats sont arrivés à la clôture de l’année budgétaire. Environ 116.812.798 Fcfa, qui n’ont pas fait l’objet de prise en charge sont également au Trésor.
Souri Koné
Correspondant régional
La conjugaison de ces facteurs fait qu’il n’ y a pas eu de hausse budgétaire pour les services ; car, la réalité est marquée par la sortie de crise. Par ailleurs, il a indiqué qu’au vu de ces contraintes, un nouveau système dénommé «Pro- Pauvre et Non Pauvre» a été adopté pour la régulation des dépenses. Les secteurs appelés «Pro- Pauvre» sont : (la santé, l’éducation nationale, l’enseignement supérieur, l’enseignement technique et la formation professionnelle.
Les structures éducatives auront à exécuter leur budget à hauteur de 15% au premier trimestre, un cumul de 65% au deuxième, 80 % au troisième et 100% au quatrième trimestre. Les autres structures (santé, services sociaux), feront respectivement 42%, 30,5%, 65,3% et 100% à la fin. Pour les services «Non Pauvre» leur taux d’exécution est de 3,4% au premier trimestre, 24,2% au deuxième, 51,8% au troisième et un cumul de 79,3% en fin d’exercice. Il a rappelé à l’assistance que le budget général de l’Etat pour l’exercice 2010, s’équilibre en ressources et en dépenses à 2481 milliards de Fcfa, soit une hausse de 16, 7 milliards de F par rapport à 2009.
Faisant le point des irrégularités de l’exercice 2008-2009, Konan Kouassi, contrôleur financier, a révélé que la formation initiée en 2009 par la préfecture à l’intention des administrateurs de crédits, a été un impact positif. Puisqu’il a eu constaté une baisse des rejets et différés de l’ordre de12%. Concernant le dernier trimestre, les administrateurs ayant été contraints à faire les derniers engagements avant fin octobre, ont fait beaucoup d’omissions et d’erreurs de calcul. Pour les dépenses en capital, le contrôleur budgétaire a demandé aux uns et autres de faire les engagements tôt, afin de permettre aux fournisseurs d’avoir le temps de livrer avant la clôture budgétaire.
Il a déploré qu’alors que les certifications sont faites par l’administrateur, sur le terrain, les agents constatent que les livraisons ne sont pas effectives. Lorsqu’«une livraison n’est pas faite, ne certifiez pas la facture. A ce titre, je voudrais vous inviter à confier vos dépenses à des fournitures capables de livrer», leur a-t-il dit. Quant à la forme des factures, il a fait remarquer qu’il y a toujours des inéquations entre la dépense et l’activité.
Pour sa part, le trésorier général a déclaré que sur un total de 1 milliard 218 millions de Fcfa, représentant l’ensemble des prises en charge des crédits de l’exercice 2009, 700 millions de F de mandats sont arrivés à la clôture de l’année budgétaire. Environ 116.812.798 Fcfa, qui n’ont pas fait l’objet de prise en charge sont également au Trésor.
Souri Koné
Correspondant régional