ABIDJAN - Le programme économique de la Côte d`Ivoire en 2010 se déroule dans "un environnement dégradé", après une croissance accélérée du produit intérieur brut (PIB) enregistré en 2009, a estimé samedi le Fonds monétaire international (FMI).
"Le programme économique de 2010 se déroule dans un environnement qui s`est sensiblement dégradé", après des troubles politiques nés de la double dissolution, en février, de la Commission électorale indépendante (CEI) et du gouvernement par le président Laurent Gbagbo, souligne une déclaration du FMI après une mission de deux semaines en Côte d`Ivoire.
La crise née après un blocage à la CEI, a entraîné un regain de tension marqué par des manifestations d`opposants, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
"Les événements sociopolitiques de février et les délestages d`électricité ont entraîné un ralentissement de l`activité", note le rapport du FMI qui recommande "des mesures courageuses (...) pour éliminer à terme le déficit du secteur électrique et assurer la pérennité de l`offre d`électricité".
Le pays, un des leaders africains de l`électricité vit au rythme des coupures de courant depuis le 1er février.
En revanche, le FMI a salué une performance économique du pays en 2009 pour s`établir à "3,8% entraînant une croissance par habitant positive pour la première fois depuis 1998".
La Côte d`Ivoire s`est engagée à une série de réformes, notamment en matière de lutte contre la pauvreté, dans l`espoir de décrocher un allègement de sa dette de la part des institutions financières internationales. Près d`un Ivoirien sur deux est pauvre, selon les chiffres de la Banque mondiale (BM).
"Le programme économique de 2010 se déroule dans un environnement qui s`est sensiblement dégradé", après des troubles politiques nés de la double dissolution, en février, de la Commission électorale indépendante (CEI) et du gouvernement par le président Laurent Gbagbo, souligne une déclaration du FMI après une mission de deux semaines en Côte d`Ivoire.
La crise née après un blocage à la CEI, a entraîné un regain de tension marqué par des manifestations d`opposants, parfois émaillées de violences, et la mort d`au moins sept personnes lors de la répression de protestations.
"Les événements sociopolitiques de février et les délestages d`électricité ont entraîné un ralentissement de l`activité", note le rapport du FMI qui recommande "des mesures courageuses (...) pour éliminer à terme le déficit du secteur électrique et assurer la pérennité de l`offre d`électricité".
Le pays, un des leaders africains de l`électricité vit au rythme des coupures de courant depuis le 1er février.
En revanche, le FMI a salué une performance économique du pays en 2009 pour s`établir à "3,8% entraînant une croissance par habitant positive pour la première fois depuis 1998".
La Côte d`Ivoire s`est engagée à une série de réformes, notamment en matière de lutte contre la pauvreté, dans l`espoir de décrocher un allègement de sa dette de la part des institutions financières internationales. Près d`un Ivoirien sur deux est pauvre, selon les chiffres de la Banque mondiale (BM).
