x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le lundi 22 mars 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Débat sur la Francophonie et l’indépendance / Laurent Dona Fologo -‘’L’heure du changement a sonné en Côte d’Ivoire’’

En prélude à la Journée internationale de la Francophonie, le ministère de la Culture et de la Francophonie en partenariat avec l’Aicf (Agence ivoirienne de coopération francophone) a procédé, le vendredi 19 mars 2010, à l’ouverture officielle de la « Journée de la Francophonie 2010 », au Conseil économique et social (CES). Une conférence inaugurale sur le thème « Les quarante ans de la Francophonie et les noces d’or des pays africains : cas de la Côte d’Ivoire » a meublé cette rencontre.

Le président du CES, Laurent Dona Fologo, a fait savoir qu’après la vague des indépendances qui a soufflé sur le vieux continent, le nouvel Etat de Côte d’Ivoire avait le choix entre plusieurs langues. A savoir le Français, le Portugais ou encore l’Anglais. Mais, la classe dirigeante de l’époque a fait le choix de la langue de Molière. « Nous aurions pu être lusophones. Nous sommes tombés dans l’escarcelle de la France. Nous devons assumer l’histoire », a fait savoir le disciple d’Houphouët-Boigny à ses hôtes. Avant de leur faire cette confidence : «En Côte d’Ivoire, l’heure du changement a sonné. C’est parce que le Président Laurent Gbagbo l’a dit tout haut qu’il a des problèmes aujourd’hui. Nous qui vous disons la vérité, c’est nous vos vrais amis». Ouvrant à cet effet la brèche sur le débat ‘’Francophonie et Indépendance’’, le président Fologo a levé toutes les équivoques et a, par ailleurs, clarifié tous les amalgames. Selon lui, la volonté de souveraineté – politique – à laquelle le peuple ivoirien aspire, ne rejette pas la symbiose entre le Français et la culture française. « La volonté de souveraineté du peuple de Côte d’Ivoire n’exclut pas le mariage avec la langue française et la culture française. Notre lien commun est la langue française», a-t-il martelé. Donnant la conférence inaugurale sur le thème « Les quarante ans de la Francophonie et les noces d’or des pays africains : cas de la Côte d’Ivoire », l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire près la République Française, le Professeur Pierre Aimé Kipré a recommandé aux Africains d’assumer leur histoire pour une meilleure rencontre interculturelle, de promouvoir l’enrichissement de la langue française ainsi que d’amener les partenaires francophones au dialogue entre la langue française et les langues africaines. Pour lui, parler de Francophonie en Afrique, c’est vouloir s’ouvrir au reste du monde malgré la mondialisation. Car, conclura-t-il : « La langue française nous appartient au même titre que les Français et les Belges ». Succédant à la tribune le Directeur général de l’Aicf, Agnès Monnet, qui a invité l’assistance à faire un bilan de la Côte d’Ivoire dans la grande famille Francophone, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Anzoumana Moutayé a encouragé l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif) à promouvoir davantage l’initiative de la Francophonie dans les pays francophones.
Krou Patrick

PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ