Depuis 2004, le monde a choisi de consacrer le 20 mars à la célébration du conte. Cet art oratoire à l’origine faisant intervenir règne animal et végétal dans le quotidien humain, qui vise aussi bien à aiguiser la moralité qu’à distraire et préserver le patrimoine culturel des sociétés, a été célébré en Côte d’Ivoire à l’espace La case des arts de Cocody, samedi dernier.
Revisitant des contes tel Topé l’araignée, mais aussi des légendes comme celle de La reine Pokou et des faits historiques comme la résistance à la pénétration coloniale de Samory Touré, les conteurs et autres narrateurs ont édifié le public composé en majorité d’enfants sur le riche patrimoine culturel africain.
Le tout meublé par des rythmes et chants de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. En guise d’ouverture sur l’extérieur, des livres de contes d’ici et d’ailleurs ont été mis à la disposition des visiteurs.
L’occasion a été saisie par la directrice de La case des arts, Dr Denise Koné, pour revenir sur les objectifs de sa création en 2008. En effet, partie du constat selon lequel les langues nationales sont de plus en plus méconnues des nouvelles générations, l’universitaire a pris le pari de les faire enseigner aux enfants à partir de 3 à 4 ans. Après l’enseignement des danses et instruments traditionnels, elle y ajouta l’apprentissage des contes et légendes et autres activités créatives comme les arts plastiques.
En outre, en partenariat avec l’écrivaine Flore Hazoumé et l’Association Point de lecture, l’espace est devenu le siège de cafés littéraires mensuels. Dont le dernier qui avait pour invité le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, auteur de «Au rythme lent de la vie» a connu un franc succès. D’ailleurs, Mme Koné se réjouit du satisfecit adressé à La case des arts par l’autorité. D’autant plus que ce lieu constitue un débouché pour les instructeurs issus de l’Insaac et des universités nationales. En outre, des séances de conte sont organisées, régulièrement, au profit des enfants de la rue. Etant entendu que cet art est un puissant vecteur de moralisation et de socialisation.
Rémi Coulibaly
Revisitant des contes tel Topé l’araignée, mais aussi des légendes comme celle de La reine Pokou et des faits historiques comme la résistance à la pénétration coloniale de Samory Touré, les conteurs et autres narrateurs ont édifié le public composé en majorité d’enfants sur le riche patrimoine culturel africain.
Le tout meublé par des rythmes et chants de toutes les régions de la Côte d’Ivoire. En guise d’ouverture sur l’extérieur, des livres de contes d’ici et d’ailleurs ont été mis à la disposition des visiteurs.
L’occasion a été saisie par la directrice de La case des arts, Dr Denise Koné, pour revenir sur les objectifs de sa création en 2008. En effet, partie du constat selon lequel les langues nationales sont de plus en plus méconnues des nouvelles générations, l’universitaire a pris le pari de les faire enseigner aux enfants à partir de 3 à 4 ans. Après l’enseignement des danses et instruments traditionnels, elle y ajouta l’apprentissage des contes et légendes et autres activités créatives comme les arts plastiques.
En outre, en partenariat avec l’écrivaine Flore Hazoumé et l’Association Point de lecture, l’espace est devenu le siège de cafés littéraires mensuels. Dont le dernier qui avait pour invité le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, auteur de «Au rythme lent de la vie» a connu un franc succès. D’ailleurs, Mme Koné se réjouit du satisfecit adressé à La case des arts par l’autorité. D’autant plus que ce lieu constitue un débouché pour les instructeurs issus de l’Insaac et des universités nationales. En outre, des séances de conte sont organisées, régulièrement, au profit des enfants de la rue. Etant entendu que cet art est un puissant vecteur de moralisation et de socialisation.
Rémi Coulibaly