Eburnews - La ville de Montreux en Suisse sera la capitale de la Francophonie du 20 au 24 octobre 2010. Les Journées de la Francophonie 2010 ont offert l’occasion aux diplomates de l’ambassade Suisse de lever un coin de voile sur l’état d’avancement des préparatifs. C’était le 19 mars à l’hôtel Tiama.
Au pays du multilinguisme, la francophonie hisse son drapeau pluriel, particulièrement sensible aux vents de la démocratie et des droits de l’homme ; car c’est cette donne qui a aussi motivé la Confédération suisse à rejoindre, en 1989, ce navire à bord duquel se côtoient les peuples ayant en partage la langue française. Au cours de sa brève allocution, Schreier Gabriele, la Chargée d’affaires à l’ambassade suisse, a indiqué que cette famille représente pour son pays un cadre idéal pour promouvoir ses objectifs de politique extérieure, au nombre desquels figurent la promotion de la paix, le respect des droits de l’homme et de la démocratie, la promotion de la diversité culturelle et linguistique. C’est au nom de ces principes et à leur meilleur rayonnement que la Suisse a bien voulu abriter ce XIII ème sommet, qui se tiendra à Montreux, autour du thème proposé : « Les acquis et les défis de la Francophonie 40 après son acte fondateur ». Se réjouissant du choix porté sur son pays lors de la Confédération ministérielle de la Francophonie (CMF), du 15 et 16 décembre 2009 à Paris, comme pays hôte, en remplacement de Madagascar suspendu par l’OIF, Mme Schreier a laissé deviné la belle aura qui devrait s’abattre sur ces grandes retrouvailles : « Consciente de la confiance qui lui a été témoignée, la Suisse se fera un point d’honneur d’offrir à Montreux un cadre idéal pour les travaux du sommet, que nous souhaitons convivial et chaleureux. En tout état de cause, nous estimons que l’anniversaire des 40 ans de la Francophonie apparaît comme une occasion propice de procéder à un bilan prospectif, afin d’identifier les acquis mais aussi les défis qui se posent à notre organisation ». Luc Vaney, collaborateur à l’ambassade de Suisse, a quant à lui expliqué que le choix de cette ville du canton de Vaud a été avant tout dicté par la qualité de ses infrastructures. Il a ajouté que les travaux relatifs à la bonne tenue du sommet étaient pleinement engagés, sous la conduite d’un Comité national d’organisation. « Un village de la Francophonie sera organisé sur la place du marché », a aussi révélé M. Vaney. Quatrième bailleur de fonds de la Francophonie après la France, le Canada et la Communauté française de Belgique, la Suisse veut faire de ce sommet un rendez-vous énorme. Agnès Monnet, directrice de l’Agence ivoirienne de coopération francophone, a pour sa part exposé quelques activités majeures que sa structure initie dans le sillage des Journées de la Francophonie. Le ministre la culture et de la Francophonie, Azoumana Moutaye, a pris aussi part à cette cérémonie.
Fortuné Bationo
Au pays du multilinguisme, la francophonie hisse son drapeau pluriel, particulièrement sensible aux vents de la démocratie et des droits de l’homme ; car c’est cette donne qui a aussi motivé la Confédération suisse à rejoindre, en 1989, ce navire à bord duquel se côtoient les peuples ayant en partage la langue française. Au cours de sa brève allocution, Schreier Gabriele, la Chargée d’affaires à l’ambassade suisse, a indiqué que cette famille représente pour son pays un cadre idéal pour promouvoir ses objectifs de politique extérieure, au nombre desquels figurent la promotion de la paix, le respect des droits de l’homme et de la démocratie, la promotion de la diversité culturelle et linguistique. C’est au nom de ces principes et à leur meilleur rayonnement que la Suisse a bien voulu abriter ce XIII ème sommet, qui se tiendra à Montreux, autour du thème proposé : « Les acquis et les défis de la Francophonie 40 après son acte fondateur ». Se réjouissant du choix porté sur son pays lors de la Confédération ministérielle de la Francophonie (CMF), du 15 et 16 décembre 2009 à Paris, comme pays hôte, en remplacement de Madagascar suspendu par l’OIF, Mme Schreier a laissé deviné la belle aura qui devrait s’abattre sur ces grandes retrouvailles : « Consciente de la confiance qui lui a été témoignée, la Suisse se fera un point d’honneur d’offrir à Montreux un cadre idéal pour les travaux du sommet, que nous souhaitons convivial et chaleureux. En tout état de cause, nous estimons que l’anniversaire des 40 ans de la Francophonie apparaît comme une occasion propice de procéder à un bilan prospectif, afin d’identifier les acquis mais aussi les défis qui se posent à notre organisation ». Luc Vaney, collaborateur à l’ambassade de Suisse, a quant à lui expliqué que le choix de cette ville du canton de Vaud a été avant tout dicté par la qualité de ses infrastructures. Il a ajouté que les travaux relatifs à la bonne tenue du sommet étaient pleinement engagés, sous la conduite d’un Comité national d’organisation. « Un village de la Francophonie sera organisé sur la place du marché », a aussi révélé M. Vaney. Quatrième bailleur de fonds de la Francophonie après la France, le Canada et la Communauté française de Belgique, la Suisse veut faire de ce sommet un rendez-vous énorme. Agnès Monnet, directrice de l’Agence ivoirienne de coopération francophone, a pour sa part exposé quelques activités majeures que sa structure initie dans le sillage des Journées de la Francophonie. Le ministre la culture et de la Francophonie, Azoumana Moutaye, a pris aussi part à cette cérémonie.
Fortuné Bationo