Face à la résurgence du slogan « sans désarmement, pas d’élections » de La Mouvance présidentielle, les Forces nouvelles ont décidé de réagir après les tentatives consistant à les présenter comme les obstacles au désarmement et à la tenue des élections en Côte d’Ivoire. C’était hier au Golf Hôtel, au cours d’une conférence de presse.
Dans ses propos liminaires, maître Affoussy Bamba, porte-parole des Forces nouvelles, qui animait cette conférence de presse (avec à ses côtés le commissaire principal Ouattara Seydou et Félicien Sékongo), a réaffirmé l’engagement de son mouvement pour la tenue d’élections claires et transparentes en Côte d’Ivoire. S’indignant contre la sortie du représentant de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies, présentant l’ex-rébellion comme un obstacle majeur au processus de sortie de crise dans le pays, le conférencier a estimé que n’eurent été les problèmes sur la liste électorale, l’élection aurait déjà eu lieu le 29 novembre 2009. Et d’en arriver à la conclusion que les Forces nouvelles ne sont en rien, responsables des retards accusés dans l’organisation des élections. Car, selon elle, le désarmement n’est pas lié à l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. Me Affoussy Bamba a indiqué que l’ex-rébellion a toujours appliqué l’accord politique de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007. A l’en croire, les Forces nouvelles se sont soumises à toutes les étapes du processus de désarmement. La fin dudit processus étant fixée pour les FN à un mois de la tenue du premier tour de la présidentielle, et deux mois pour les ex-combattants du sud. Pour donner du poids à ses propos, elle a, chiffres à l’appui, donné les preuves de son affirmation. Quand Me Bamba pense que le désarmement n’est pas lié à l’organisation des élections, elle s’en tient aux propos du chef de l’Etat Laurent Gbagbo à la cérémonie de la flamme de la paix le 30 juillet 2007 à Bouaké et lors de ses tournées en zones Centre, Nord et Ouest (CNO). Selon le porte-parole des ex-rebelles, le Président Gbagbo avait déclaré que la guerre était finie et que le pays était réunifié. S’agissant de l’unicité des caisses de l’Etat, elle a informé que le retour effectif des régies financières (Douanes, impôts…) et établissements financiers, est une réalité depuis lors, en zone Forces nouvelles. Au cours de la série des questions-réponses, Me Bamba a jugé les appels au désarmement des Forces nouvelles, comme des propos contre productifs, de nature à ne pas rassurer la population. Demandant «qu’on ne nous ramène pas en arrière avec le désarmement comme préalable aux élections ». Sans répondre clairement à une question qui place l’ex-rébellion dans le viseur du camp présidentiel après l’étape de la CEI, Me Affoussy Bamba ne répond pas clairement. Elle constate seulement que des propos sont tenus, mais qui ne rassurent guère.
A propos des commandants de zones, c’est le commissaire Ouattara Seydou qui a été clair. «Où voulez-vous qu’ils aillent ? Ils sont membres des FN et ils attendent la fin de la crise comme tout le monde», a déclaré le porte-parole militaire qui a tenu à préciser qu’entre les Forces armées des Forces nouvelles et les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, il n’y a aucune friction. «Nous regardons faire les hommes politiques», a-t-il terminé. C’est Félicien Sékongo qui a répondu aux propos de Charles Blé Goudé. Celui-ci disait samedi, des FN qu’ils sont tout, sauf des arbitres. «Il définit les termes selon ses propres désirs. Il ne faut pas prêter attention à des élucubrations. Nous ne voulons pas faire plaisir à un camp parce que nous voulons qu’on nous traite d’arbitre. Un arbitre, c’est celui qui siffle une faute sur un terrain, entre deux équipes qui s’opposent en sport. Alors, que Blé Goudé fasse sa mue, afin d’être un exemple, parce qu’il est le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, chargé des jeunes», a longuement dénoncé Félicien Sékongo.
O.A.K.
Dans ses propos liminaires, maître Affoussy Bamba, porte-parole des Forces nouvelles, qui animait cette conférence de presse (avec à ses côtés le commissaire principal Ouattara Seydou et Félicien Sékongo), a réaffirmé l’engagement de son mouvement pour la tenue d’élections claires et transparentes en Côte d’Ivoire. S’indignant contre la sortie du représentant de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies, présentant l’ex-rébellion comme un obstacle majeur au processus de sortie de crise dans le pays, le conférencier a estimé que n’eurent été les problèmes sur la liste électorale, l’élection aurait déjà eu lieu le 29 novembre 2009. Et d’en arriver à la conclusion que les Forces nouvelles ne sont en rien, responsables des retards accusés dans l’organisation des élections. Car, selon elle, le désarmement n’est pas lié à l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. Me Affoussy Bamba a indiqué que l’ex-rébellion a toujours appliqué l’accord politique de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007. A l’en croire, les Forces nouvelles se sont soumises à toutes les étapes du processus de désarmement. La fin dudit processus étant fixée pour les FN à un mois de la tenue du premier tour de la présidentielle, et deux mois pour les ex-combattants du sud. Pour donner du poids à ses propos, elle a, chiffres à l’appui, donné les preuves de son affirmation. Quand Me Bamba pense que le désarmement n’est pas lié à l’organisation des élections, elle s’en tient aux propos du chef de l’Etat Laurent Gbagbo à la cérémonie de la flamme de la paix le 30 juillet 2007 à Bouaké et lors de ses tournées en zones Centre, Nord et Ouest (CNO). Selon le porte-parole des ex-rebelles, le Président Gbagbo avait déclaré que la guerre était finie et que le pays était réunifié. S’agissant de l’unicité des caisses de l’Etat, elle a informé que le retour effectif des régies financières (Douanes, impôts…) et établissements financiers, est une réalité depuis lors, en zone Forces nouvelles. Au cours de la série des questions-réponses, Me Bamba a jugé les appels au désarmement des Forces nouvelles, comme des propos contre productifs, de nature à ne pas rassurer la population. Demandant «qu’on ne nous ramène pas en arrière avec le désarmement comme préalable aux élections ». Sans répondre clairement à une question qui place l’ex-rébellion dans le viseur du camp présidentiel après l’étape de la CEI, Me Affoussy Bamba ne répond pas clairement. Elle constate seulement que des propos sont tenus, mais qui ne rassurent guère.
A propos des commandants de zones, c’est le commissaire Ouattara Seydou qui a été clair. «Où voulez-vous qu’ils aillent ? Ils sont membres des FN et ils attendent la fin de la crise comme tout le monde», a déclaré le porte-parole militaire qui a tenu à préciser qu’entre les Forces armées des Forces nouvelles et les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire, il n’y a aucune friction. «Nous regardons faire les hommes politiques», a-t-il terminé. C’est Félicien Sékongo qui a répondu aux propos de Charles Blé Goudé. Celui-ci disait samedi, des FN qu’ils sont tout, sauf des arbitres. «Il définit les termes selon ses propres désirs. Il ne faut pas prêter attention à des élucubrations. Nous ne voulons pas faire plaisir à un camp parce que nous voulons qu’on nous traite d’arbitre. Un arbitre, c’est celui qui siffle une faute sur un terrain, entre deux équipes qui s’opposent en sport. Alors, que Blé Goudé fasse sa mue, afin d’être un exemple, parce qu’il est le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, chargé des jeunes», a longuement dénoncé Félicien Sékongo.
O.A.K.