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Politique Publié le mardi 23 mars 2010 | Nord-Sud

Me Affoussy Bamba, à propos du désarmement avant l`élection : “Qu`on ne nous ramène pas en arrière”

Qu'entendez-vous par propos tendancieux et qui en est responsable?

Vous avez remarqué les propos contre productifs d'un membre du camp présidentiel dont il n'est pas important de mentionner le nom parce que c'est un secret de Polichinelle (allusion faite à Alcide Djédjé, ambassadeur de Côte d'Ivoire à l'Onu, ndlr). Dans tous les cas, ces propos ne sont pas rassurants. Les Forces Nouvelles et le camp présidentiel, signataires de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) avons des tribunes comme le Cadre permanent de concertation (Cpc, ndlr) pour exposer nos préoccupations. Nous avons également le Cea (Cadre d'évaluation et d'accompagnement, Ndlr). Je pense qu'au niveau du cadre permanent de concertation, on peut discuter des sujets qui peuvent fâcher. Plutôt que d'aller se répandre dans la presse, sur des sujets tels que le désarmement au point où ils prêtent à interprétation. Alors que cela ne devrait pas être le cas. Or, la question du désarmement est claire dans l'Accord politique de Ouagadougou, dont je vous demanderais de vous munir d'une copie si vous ne l'aviez pas encore fait.


La date qui conviendrait aux FN pour la présidentielle ?

Nous voulons aller aux élections dans un délai raisonnable comme tous les Ivoiriens. Nous avons signé cet accord-là dans la perspective d'avoir une sortie de crise heureuse. C'est pourquoi nous voulons œuvrer pour la paix afin de ramener la sérénité entre les Ivoiriens. Nous voulons renouer avec le dialogue. C'est dans cette perspective-là que nous avons signé l'Accord politique de Ouagadougou. L'accord avait été signé au départ pour dix mois, aujourd'hui nous sommes à trente-six mois ; les Forces nouvelles ne peuvent pas s'en réjouir, évidemment. Mais constatons tous que ce sont des difficultés techniques qui ont fait que nous en sommes arrivés là. Nous espérons que ce soit ces difficultés techniques qui prennent le pas et non les difficultés politiques. Les Forces nouvelles tiennent à rassurer qu'elles sont prêtes à respecter leur signature et donc leurs engagements. Nous demandons donc à l'autre partie aussi de respecter la tienne.


Les Forces nouvelles se sentent-elles dans le viseur du camp présidentiel ?

Pour l'instant, nous avons constaté des propos débordants, qui ne sont pas faits pour être rassurants. Nous voulons attirer l'attention de la communauté nationale et internationale sur ces propos. Pour l'heure, le chef de l'Etat, lui-même, reconnaît que le pays est réunifié, que la guerre est finie et que nous sommes dans une période de paix. Nous, Forces nouvelles, nous estimons qu'en fonction des déclarations qui ont été faites à ce sujet, qu'on ne nous ramène pas en arrière. En disant qu'il faut un désarmement comme préalable à l'élection présidentielle pour avancer. Alors même que la difficulté était l'affaire dite des 429.000 personnes qu'on a réglée, et qui avait entraîné la dissolution du gouvernement et de la Cei (Commission électorale indépendante). On a indiqué que si on arrivait à obtenir un nouveau gouvernement, on irait à l'établissement de la liste électorale définitive.

Retranscrits par Bidi Ignace
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