C'est un leurre de penser que la belligérance va reprendre sous peu, suite à la récente passe d'armes entre Forces nouvelles et camp présidentiel. Le commissaire principal Seydou Ouattara, membre du porte-parolat de l'ex-rébellion, a tranquillisé, hier, les alarmistes qui annonçaient l'ouverture du front entre les ex-belligérants ivoiriens.
Les armes ne tonneront plus, car, selon le commissaire Seydou Ouattara des Forces nouvelles, hier, face à la presse à l'hôtel du Golf, le temps des hostilités militaires est loin derrière les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et les Forces de défense et de sécurité (Fds). « Nous ne sommes pas pour l'instant dans la situation de crise et nous ne sommes pas dans les prédispositions d'ouverture de front », a-t-il coupé net, refusant de croire que les FN sont dans le viseur du parti au pouvoir. Une déclaration conjointe de fin de guerre, l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) et les consultations entre militaires sur les questions de la corporation, les lient suffisamment, pour parler d'affrontement physique, dira-t-il. Donc, a-t-il conclu sur ce point, « il n'y a pas de désaccord sur notre accord ».
Pour ce qui est du retrait des commandants de zones, ''comzones'', le commissaire rejette aussi toute idée de les débarrasser. « Ils vont partir où ? », s'est-il interrogé, avant de se prononcer sur la destination des concernés. Sur dix ''comzones'', seuls quatre seront affectés au commandement de camp de cantonnement. Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla sont les régions qui abriteront ces camps de regroupement des hommes des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Cela, conformément aux recommandations de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). Mais qui, parmi les dix officiers, seront désignés pour ces fonctions ? La question reste entière pour l'instant, puisqu'elle est en ce moment étudiée par le Secrétariat général et l'état-major des Forces nouvelles. C'est au sein de l'état-major des Fn que les six comzones, non retenus pour diriger les camps de cantonnement, iront servir. Outre l'état-major des FaFn, il n'y a pas autre endroit où les comzones doivent aller, selon Seydou Ouattara. S'il ne sait pas pourquoi le sujet sur les intéressés « gêne tant », le commissaire rétablit que les questions militaires sont conjointement traitées avec les Fds. Si l'Apo demande que les deux forces coexistent, on ne peut pas demander à l'une des forces de se débarrasser de certains de ses éléments, a-t-il ajouté. Toutefois, Seydou Ouattara est formel : l'aile militaire de l'ex-rébellion fera toujours ce qu'elle a signé comme engagement.
Bidi Ignace
Les armes ne tonneront plus, car, selon le commissaire Seydou Ouattara des Forces nouvelles, hier, face à la presse à l'hôtel du Golf, le temps des hostilités militaires est loin derrière les Forces armées des Forces nouvelles (FaFn) et les Forces de défense et de sécurité (Fds). « Nous ne sommes pas pour l'instant dans la situation de crise et nous ne sommes pas dans les prédispositions d'ouverture de front », a-t-il coupé net, refusant de croire que les FN sont dans le viseur du parti au pouvoir. Une déclaration conjointe de fin de guerre, l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) et les consultations entre militaires sur les questions de la corporation, les lient suffisamment, pour parler d'affrontement physique, dira-t-il. Donc, a-t-il conclu sur ce point, « il n'y a pas de désaccord sur notre accord ».
Pour ce qui est du retrait des commandants de zones, ''comzones'', le commissaire rejette aussi toute idée de les débarrasser. « Ils vont partir où ? », s'est-il interrogé, avant de se prononcer sur la destination des concernés. Sur dix ''comzones'', seuls quatre seront affectés au commandement de camp de cantonnement. Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla sont les régions qui abriteront ces camps de regroupement des hommes des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn). Cela, conformément aux recommandations de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo). Mais qui, parmi les dix officiers, seront désignés pour ces fonctions ? La question reste entière pour l'instant, puisqu'elle est en ce moment étudiée par le Secrétariat général et l'état-major des Forces nouvelles. C'est au sein de l'état-major des Fn que les six comzones, non retenus pour diriger les camps de cantonnement, iront servir. Outre l'état-major des FaFn, il n'y a pas autre endroit où les comzones doivent aller, selon Seydou Ouattara. S'il ne sait pas pourquoi le sujet sur les intéressés « gêne tant », le commissaire rétablit que les questions militaires sont conjointement traitées avec les Fds. Si l'Apo demande que les deux forces coexistent, on ne peut pas demander à l'une des forces de se débarrasser de certains de ses éléments, a-t-il ajouté. Toutefois, Seydou Ouattara est formel : l'aile militaire de l'ex-rébellion fera toujours ce qu'elle a signé comme engagement.
Bidi Ignace