Monsieur le Président du Parti,
Honorables chefs religieux
Mesdames et Messieurs les membres des familles des victimes,
Mesdames et Messieurs les militants du RDR et des partis alliés,
Chers amis, mesdames et messieurs,
Voici ce que dit la Constitution Ivoirienne de 2000 :
Art 2 :
- Les personnes humaines sont sacrées
- Le droit à la vie est un droit inaliénable
- Toute sanction tendant à la privation de la vie humaine est interdite
Art 11 :
- La liberté de réunion et la liberté de manifestation sont garanties par la loi.
Ainsi parlent les textes.
Et pourtant, les 24, 25 et 26 mars 2004, pendant 3 jours, des jeunes, souvent tirés de leurs domiciles, sont froidement abattus, soupçonnés d’avoir voulu prendre part à une marche pacifique, projetée pour revendiquer l’application des Accords de Marcoussis, accords de paix, librement signés par toutes les parties de la Côte-d’Ivoire en crise.
Ainsi, 150 personnes pour les uns, 500 pour les autres, sont tombées sous les balles assassines du pouvoir.
Ce n’est pas la 1ère fois.
En 2000, 2002, 2003 déjà, d’autres ivoiriens ont payé de leur vie, leur volonté de paix et de justice.
En 2006, les évènements des audiences foraines, aujourd’hui la douzaine de morts et la soixantaine de blessés de Gagnoa, Divo, Daloa et Abobo, à l’occasion des radiations opérées pendant le traitement du contentieux sur la liste électorale provisoire.
Le RDR ne compte plus ses martyrs :
- Ceux des carrés des martyrs, les plus connus,
- Ceux qui ont été enlevés et exécutés,
- Les corps profanés,
- Ceux qui nous ont été révélés par des témoignages : tel ce jeune étudiant Diagabaté Logossina, interdit de soins et mort en prison.
Chers frères et chères sœurs disparus,
Vous avez osé, vous vous êtes engagés, vous n’avez pas eu peur de souffrir et de mourir ; vous n’avez pas craint de ne pas vivre assez longtemps pour voir l’aboutissement de votre lutte.
C’est à vous tous que nous pensons à chaque dépôt de gerbes symboliques. Car vous avez tous mérité de la Côte-d’Ivoire.
En cette période préélectorale trouble, nous venons vous assurer que nous ne baissons jamais les bras.
Grâce à votre sacrifice, nous restons toujours debout pour :
- Dénoncer l’impunité
- Laver votre mémoire,
- Mettre fin à un régime qui vous a privé de vos droits à la vie et à la liberté
- Et pour donner aux ivoiriens, un régime qui respecte et garantit la vie à tous.
Nous n’avons pas d’autres choix
Merci.
Le Pr Henriette DAGRI-DIABATE
Secrétaire Générale du RDR
Honorables chefs religieux
Mesdames et Messieurs les membres des familles des victimes,
Mesdames et Messieurs les militants du RDR et des partis alliés,
Chers amis, mesdames et messieurs,
Voici ce que dit la Constitution Ivoirienne de 2000 :
Art 2 :
- Les personnes humaines sont sacrées
- Le droit à la vie est un droit inaliénable
- Toute sanction tendant à la privation de la vie humaine est interdite
Art 11 :
- La liberté de réunion et la liberté de manifestation sont garanties par la loi.
Ainsi parlent les textes.
Et pourtant, les 24, 25 et 26 mars 2004, pendant 3 jours, des jeunes, souvent tirés de leurs domiciles, sont froidement abattus, soupçonnés d’avoir voulu prendre part à une marche pacifique, projetée pour revendiquer l’application des Accords de Marcoussis, accords de paix, librement signés par toutes les parties de la Côte-d’Ivoire en crise.
Ainsi, 150 personnes pour les uns, 500 pour les autres, sont tombées sous les balles assassines du pouvoir.
Ce n’est pas la 1ère fois.
En 2000, 2002, 2003 déjà, d’autres ivoiriens ont payé de leur vie, leur volonté de paix et de justice.
En 2006, les évènements des audiences foraines, aujourd’hui la douzaine de morts et la soixantaine de blessés de Gagnoa, Divo, Daloa et Abobo, à l’occasion des radiations opérées pendant le traitement du contentieux sur la liste électorale provisoire.
Le RDR ne compte plus ses martyrs :
- Ceux des carrés des martyrs, les plus connus,
- Ceux qui ont été enlevés et exécutés,
- Les corps profanés,
- Ceux qui nous ont été révélés par des témoignages : tel ce jeune étudiant Diagabaté Logossina, interdit de soins et mort en prison.
Chers frères et chères sœurs disparus,
Vous avez osé, vous vous êtes engagés, vous n’avez pas eu peur de souffrir et de mourir ; vous n’avez pas craint de ne pas vivre assez longtemps pour voir l’aboutissement de votre lutte.
C’est à vous tous que nous pensons à chaque dépôt de gerbes symboliques. Car vous avez tous mérité de la Côte-d’Ivoire.
En cette période préélectorale trouble, nous venons vous assurer que nous ne baissons jamais les bras.
Grâce à votre sacrifice, nous restons toujours debout pour :
- Dénoncer l’impunité
- Laver votre mémoire,
- Mettre fin à un régime qui vous a privé de vos droits à la vie et à la liberté
- Et pour donner aux ivoiriens, un régime qui respecte et garantit la vie à tous.
Nous n’avons pas d’autres choix
Merci.
Le Pr Henriette DAGRI-DIABATE
Secrétaire Générale du RDR