Le Conseil national des sages défend Gilbert Anoh Les producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire ont des opinions divergentes sur l’affaire de détournement de fonds mis à l’actif du président du comité de gestion.
Le samedi 20 mars dernier, à l’occasion de la journée de soutien et d’hommage au Président de la République SEM. Laurent Gbagbo, initiée à San Pedro par les producteurs du grand ouest, le Colonel André Djiropo, 1er vice-président du Conseil national des sages (Cns) de la filière café-cacao, a fait une déclaration de taille : « Gilbert Anoh n’a rien volé. Je ne suis pas d’accord qu’il soit vilipendé dans les journaux. De grâce, que les gens laissent le Comité de gestion tranquille. Parce qu’il est facile d’accuser les autres. Je ne suis pas d’accord avec ce genre de choses. Je préfère qu’on apporte les preuves qui démontrent qu’il y a eu détournement. Mais que ces preuves-là ne soient pas fournies seulement par la Côte d’Ivoire, ni par des « on dit », mais des preuves écrites, des preuves irréfutables fournies par la Banque mondiale qui est en train d’auditer le Comité de gestion. C’est elle qui va nous dire ce qui s’est réellement passé», a martelé le numéro II du Conseil national des sages. Pour le Colonel Djiropo, « chacun se lève et dit n’importe quoi sur le président de comité de gestion. Tout le monde raconte sa vie dans la presse ». L’important, selon lui, c’est de savoir où est la faute qui a été commise et comment redresser la barre à partir de là.
Par ailleurs, le vieux soldat a estimé que « ce qui s’est passé, c’est notre faute à tous. Si, dans la filière, il y a eu des détournements de fonds, c’est de notre faute à tous. C’est parce qu’il n’y a pas eu de contrôle. Dans l’armée, on dit que la confiance n’exclut pas le contrôle. On a confié la filière à des jeunes gens, mais si on ne les contrôle pas, comment vont-ils savoir que ce qu’ils font n’est pas bon. Nous, producteurs, ce que nous pouvons faire aujourd’hui, c’est de pardonner. Nous qui écrivons aujourd’hui dans les journaux pour dire qu’un tel est voleur, c’est parce qu’on nous donnait beaucoup d’argent hier et qu’aujourd’hui on ne nous donne rien », a ironisé l’adjoint de Bléoué Aka.
Barthélemy Téhin
Envoyé spécial à San Pedro
Le samedi 20 mars dernier, à l’occasion de la journée de soutien et d’hommage au Président de la République SEM. Laurent Gbagbo, initiée à San Pedro par les producteurs du grand ouest, le Colonel André Djiropo, 1er vice-président du Conseil national des sages (Cns) de la filière café-cacao, a fait une déclaration de taille : « Gilbert Anoh n’a rien volé. Je ne suis pas d’accord qu’il soit vilipendé dans les journaux. De grâce, que les gens laissent le Comité de gestion tranquille. Parce qu’il est facile d’accuser les autres. Je ne suis pas d’accord avec ce genre de choses. Je préfère qu’on apporte les preuves qui démontrent qu’il y a eu détournement. Mais que ces preuves-là ne soient pas fournies seulement par la Côte d’Ivoire, ni par des « on dit », mais des preuves écrites, des preuves irréfutables fournies par la Banque mondiale qui est en train d’auditer le Comité de gestion. C’est elle qui va nous dire ce qui s’est réellement passé», a martelé le numéro II du Conseil national des sages. Pour le Colonel Djiropo, « chacun se lève et dit n’importe quoi sur le président de comité de gestion. Tout le monde raconte sa vie dans la presse ». L’important, selon lui, c’est de savoir où est la faute qui a été commise et comment redresser la barre à partir de là.
Par ailleurs, le vieux soldat a estimé que « ce qui s’est passé, c’est notre faute à tous. Si, dans la filière, il y a eu des détournements de fonds, c’est de notre faute à tous. C’est parce qu’il n’y a pas eu de contrôle. Dans l’armée, on dit que la confiance n’exclut pas le contrôle. On a confié la filière à des jeunes gens, mais si on ne les contrôle pas, comment vont-ils savoir que ce qu’ils font n’est pas bon. Nous, producteurs, ce que nous pouvons faire aujourd’hui, c’est de pardonner. Nous qui écrivons aujourd’hui dans les journaux pour dire qu’un tel est voleur, c’est parce qu’on nous donnait beaucoup d’argent hier et qu’aujourd’hui on ne nous donne rien », a ironisé l’adjoint de Bléoué Aka.
Barthélemy Téhin
Envoyé spécial à San Pedro