Le mouvement pour la défense des institutions de la République appelle à une élection sans violence.
Le débat qui a cours actuellement entre le clan présidentiel et l’opposition sur l’audit ou non de la liste électorale continue de faire des vagues. Mardi dernier, au cours d’une conférence de presse au Plateau, le Mouvement pour la défense des institutions de la République (MDIR) a penché pour un audit de l’actuelle liste électorale provisoire produite par l’ancien président de la CEI Robert Beugré Mambé et qui est truffée d’irrégularités. Pour le porte-parole de ce mouvement, le ministre Vincent Pierre Lokrou, il faut éviter d’aller la tête baissée à ces élections de peur de les bâcler et retomber dans la crise. « Le MDIR souhaite que les prochaines élections que nous appelons de tous nos vœux doivent permettre à notre pays de retrouver la sérénité entre ses fils et filles. Pour ce faire, il demande instamment une révision appropriée des listes électorales suspectes. En raison des suspicions légitimes, le MDIR commande le recours à un audit indépendant et équitable des recensements électoraux aux fins d’authentifier le travail de l’INS et de la Sagem », a-t-il martelé. Non sans appeler à un chronogramme réaliste pour une tenue sereine des élections. « Le MDIR rappelle l’importance d’un chronogramme réaliste tenant compte de toutes les étapes incompressibles des contentieux afin de prévenir les tensions post-électorales aux conséquences imprévisibles ». Parlant du désarmement avant ou après les élections, le MDIR s’est voulu catégorique. « Le MDIR estime que les élections apaisées, justes et crédibles ne sont possibles que dans un environnement sécurisé, garantissant la liberté civile des électeurs et des candidats en dehors de toutes contraintes et intimidations. C’est pourquoi il soutient le désarmement avant les élections. Nous avons peur que ce qui est arrivé dans les autres pays qui l’ont fait arrive au nôtre », a-t-il soutenu. Plusieurs membres du mouvement, tels Auguste Daubrey, Alexise Gogoua, Oualaï Tiabas et autres Christophe Wondji étaient présents.
José S. Koudou
Le débat qui a cours actuellement entre le clan présidentiel et l’opposition sur l’audit ou non de la liste électorale continue de faire des vagues. Mardi dernier, au cours d’une conférence de presse au Plateau, le Mouvement pour la défense des institutions de la République (MDIR) a penché pour un audit de l’actuelle liste électorale provisoire produite par l’ancien président de la CEI Robert Beugré Mambé et qui est truffée d’irrégularités. Pour le porte-parole de ce mouvement, le ministre Vincent Pierre Lokrou, il faut éviter d’aller la tête baissée à ces élections de peur de les bâcler et retomber dans la crise. « Le MDIR souhaite que les prochaines élections que nous appelons de tous nos vœux doivent permettre à notre pays de retrouver la sérénité entre ses fils et filles. Pour ce faire, il demande instamment une révision appropriée des listes électorales suspectes. En raison des suspicions légitimes, le MDIR commande le recours à un audit indépendant et équitable des recensements électoraux aux fins d’authentifier le travail de l’INS et de la Sagem », a-t-il martelé. Non sans appeler à un chronogramme réaliste pour une tenue sereine des élections. « Le MDIR rappelle l’importance d’un chronogramme réaliste tenant compte de toutes les étapes incompressibles des contentieux afin de prévenir les tensions post-électorales aux conséquences imprévisibles ». Parlant du désarmement avant ou après les élections, le MDIR s’est voulu catégorique. « Le MDIR estime que les élections apaisées, justes et crédibles ne sont possibles que dans un environnement sécurisé, garantissant la liberté civile des électeurs et des candidats en dehors de toutes contraintes et intimidations. C’est pourquoi il soutient le désarmement avant les élections. Nous avons peur que ce qui est arrivé dans les autres pays qui l’ont fait arrive au nôtre », a-t-il soutenu. Plusieurs membres du mouvement, tels Auguste Daubrey, Alexise Gogoua, Oualaï Tiabas et autres Christophe Wondji étaient présents.
José S. Koudou
