Mercredi, le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu-Lainé, a annoncé l’intégration du civisme fiscal chez les tout-petits. Une discipline qui devait leur permettre, plus tard, de comprendre l’importance de l’impôt dans le développement du pays. Une initiative qui ne manque pas de commentaire.
Dans une salle archicomble de l’hôtel du Golf (Riviera 2), Gilbert Bleu-Lainé et Charles Diby, ministre de l’Economie et des finances, ont officialisé l’intégration du civisme fiscal dans certaines disciplines au primaire, sous le regard satisfait du directeur des impôts, Lambert Feh Kessé. Désormais, les tout-petits du cours préparatoire jusqu’au cours moyen apprendront comment payer l’impôt et l’utilité de cette taxe dans le développement de la Côte d’Ivoire. Progressivement, ce programme sera intégré au secondaire. Selon José Villa, directeur de la pédagogie et de la formation, sept disciplines sont concernées, par le programme au primaire. Ce sont le français, l’histoire, la géographie, la mathématique, l’éducation civique et morale (Ecm), les activités d’expression et de création. Deux concepteurs, Ouattara Oumar et Mme Koné, ont tenté d’expliquer l’utilisation desdits manuels intégrant le civisme fiscal. Comment ces manuels doivent être enseignés pour une bonne compréhension de l’enfant. Au Cp1, quatorze semaines sur vingt-sept dans l’année seront consacrées au civisme fiscal ; à partir du Ce2, ce sera vingt-et-une semaines sur vingt-sept qui vont être affectées à cet enseignement. Pour les Cm1 et Cm2, les manuels arrivent ! Bleu Lainé pense que ce programme permettra de « former des citoyens libres, responsables de leurs actes, capables de s’approprier les valeurs sociales (…) ». Pour lui, le programme d’enseignement doit refléter la volonté du pays à aller vers le développement. Charles Diby, qui a collaboré avec le ministère de l’Education nationale pour la réussite de ce projet, voit là, la marche vers la reconstruction du pays. Car, cette marche passera forcement par une politique fiscale intensive. Le pays pourra ainsi lutter efficacement contre la pauvreté. Le ministre de l’économie et des finances promet que 50.000 instituteurs et 15.000 enseignants des lycées et collèges seront formés pour apprendre aux élèves les notions du civisme fiscal. «C’est une mission d’intérêt général», interpelle-t-il. Mais, une mission d’intérêt général qui partage les enseignants. Pendant que certains l’approuvent, d’autres la trouvent un peu trop précipitée. L’impôt au primaire serait «une charge top lourde » pour un gosse.
Raphaël Tanoh
Dans une salle archicomble de l’hôtel du Golf (Riviera 2), Gilbert Bleu-Lainé et Charles Diby, ministre de l’Economie et des finances, ont officialisé l’intégration du civisme fiscal dans certaines disciplines au primaire, sous le regard satisfait du directeur des impôts, Lambert Feh Kessé. Désormais, les tout-petits du cours préparatoire jusqu’au cours moyen apprendront comment payer l’impôt et l’utilité de cette taxe dans le développement de la Côte d’Ivoire. Progressivement, ce programme sera intégré au secondaire. Selon José Villa, directeur de la pédagogie et de la formation, sept disciplines sont concernées, par le programme au primaire. Ce sont le français, l’histoire, la géographie, la mathématique, l’éducation civique et morale (Ecm), les activités d’expression et de création. Deux concepteurs, Ouattara Oumar et Mme Koné, ont tenté d’expliquer l’utilisation desdits manuels intégrant le civisme fiscal. Comment ces manuels doivent être enseignés pour une bonne compréhension de l’enfant. Au Cp1, quatorze semaines sur vingt-sept dans l’année seront consacrées au civisme fiscal ; à partir du Ce2, ce sera vingt-et-une semaines sur vingt-sept qui vont être affectées à cet enseignement. Pour les Cm1 et Cm2, les manuels arrivent ! Bleu Lainé pense que ce programme permettra de « former des citoyens libres, responsables de leurs actes, capables de s’approprier les valeurs sociales (…) ». Pour lui, le programme d’enseignement doit refléter la volonté du pays à aller vers le développement. Charles Diby, qui a collaboré avec le ministère de l’Education nationale pour la réussite de ce projet, voit là, la marche vers la reconstruction du pays. Car, cette marche passera forcement par une politique fiscale intensive. Le pays pourra ainsi lutter efficacement contre la pauvreté. Le ministre de l’économie et des finances promet que 50.000 instituteurs et 15.000 enseignants des lycées et collèges seront formés pour apprendre aux élèves les notions du civisme fiscal. «C’est une mission d’intérêt général», interpelle-t-il. Mais, une mission d’intérêt général qui partage les enseignants. Pendant que certains l’approuvent, d’autres la trouvent un peu trop précipitée. L’impôt au primaire serait «une charge top lourde » pour un gosse.
Raphaël Tanoh
