Le porte-parole militaire des Forces armées des Forces nouvelles (FaFn), le commissaire principal Seydou Ouattara, a fait des précisions, ce week-end, sur le désarmement. Il y a deux forces ex-belligérantes à savoir les FaFn et les Fds-ci (Forces de défense et de sécurité, Ndlr). Les ex-combattants sont les supplétifs des forces ex-belligérantes. Le porte-parole identifie comme ex-combattants rattachés aux Fds-ci, les miliciens et autres groupes d'auto-défense. Et comme ex-combattants côté FaFn, tous les soldats à démobiliser ou déjà démobilisés et à réinsérer. Ainsi, les Fds-ci se composent des Forces nationales de Côte d'Ivoire (Fanci), des éléments de la police ainsi que de la gendarmerie et des forces paramilitaires (Douane, agents des Eaux et Forêts, Sapeurs pompiers militaires, gardes pénitentiaires). Les FaFn se composent des 5.000 éléments dits volontaires pour la nouvelle armée (Van), des 600 éléments de Pretoria, des 3.400 policiers et gendarmes de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo) et des ex-Fds-ci qui ont regagné les Fafn. « Les ex-combattants et les miliciens doivent être désarmés deux mois avant la date fixée pour les élections présidentielles ainsi que les groupes d'auto-défense. Les deux forces ex-belligérantes qui sont les Fafn, constituées des 5.000 Van, des 3.400 policiers et gendarmes de l'Apo, des 600 policiers et gendarmes de Pretoria et des Ex-Fds-ci appartenant aux FaFn et les Fds-ci du sud vont être regroupés dans les casernes avec les armes rangées en râtelier un mois après le désarmement des ex-combattants et des miliciens. C'est-à-dire un mois avant la date fixée pour les élections présidentielles », a rétabli Seydou Ouattara. Qui, poursuivant, a regretté une « nuance que les gens interprètent pour réclamer un désarmement unilatéral ». Et le porte-parole de se référer à nouveau à l'Apo : « Selon les textes, dit-il, les FaFn et les Fds-ci coexistent jusqu'après les élections. C'est le président élu qui va procéder maintenant à la mise en place de la nouvelle armée ». Autre précision : « Le général Mangou, persuade Seydou Ouattara, sait que les deux forces ex-belligérantes telles que constituées et tel que l'accord l'explique, c'est-à-dire les FaFn et Fds-ci doivent coexister. Puisque ce sont les éléments de ces deux forces ex-belligérantes qui doivent être mises à la disposition du Cci pour assurer la sécurité du processus de sortie de crise ». Il n'y a que les concernés par l'Apo qui savent comment se fera le désarmement que d'aucuns réclament à cor et à cri sans jamais y être invités.
Allah Kouamé à Bouaké
Allah Kouamé à Bouaké
