Le monde de la presse a fait ses adieux au président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire, Criwa Zéli Paulin, samedi. Décédé le 2 février dernier, il a été inhumé au cimetière municipal de Williamsville. De nombreux confrères, parents, amis et connaissances ont accompagné cet homme d'exception à sa dernière demeure.
«Prési, où vas-tu ?». A cette question d'un confrère du groupe Olympe, Criwa Zéli Paulin (CZP), président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), n'a pas répondu. L'ambiance au cimetière municipal de Williamsville était insoutenable samedi, à 13 h 15, à l'arrivée du corps de l'homme de média. Ses pairs, amis, parents et connaissances ont traduit leur douleurs chacun à sa façon. « Grand frère, pourquoi ? », s'est interrogée une parente. « Ah, la terre aussi a avalé de grands hommes !», s'exclamait une autre. Ces proches inconsolables ont pleuré à grands sanglots le responsable du service international du quotidien l'Inter. Des cris stridents, suivis de gémissements à peine étouffés, ont arraché à l'assistance des larmes. Les femmes les plus sensibles s'y sont mises les premières. Plusieurs hommes, pochettes en main, ont suivi. Les dernières prières faites à l'honneur du défunt, se présentaient comme un défi à la douleur des parents. Une imposition de la volonté de Dieu à celle des hommes. Des humains qui ont occupé les premiers rangs de l'hommage rendu à Criwa, ont pris d'assaut Ivosep à Treichville dès 9 h, où, a eu lieu la levée du corps. Vêtus de t-shirts noirs pour certains et blancs pour d'autres, ou encore, de pagnes portés en uniforme, de couleur jaune pour les sympathisants de l'Unjci et bleue pour les confrères du groupe Olympe. Chacun est allé s'incliner sur le corps sans vie de CZP, couché dans un cercueil. Le moment d'un hochement de tête pour saluer la grandeur de l'homme. Plusieurs personnalités politiques dont les ministres de la Communication, Ibrahim Sy Savané, du Tourisme, Sidiki Konaté et l'ex-ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaï, ont assisté à cette cérémonie d'adieu. Une oraison funèbre a été dite. Des prières ont été formulées à l'endroit du défunt. Mam Camara, vice-président de l'union, a réaffirmé l'attachement de l'homme à l'union des journalistes jusqu'à la dernière seconde de sa vie. « Car, remarquera-t-il, c'est à ses confrères qu'il a fait appel pour le conduire à l'hôpital, lorsqu'il a senti que sa maladie avait pris une autre tournure ». Le porte-parole de la famille a salué la mobilisation de toutes les personnes qui ont effectué le déplacement et remercié les uns et les autres pour les soutiens psychologique et matériel qu'ils ont reçus dans cette épreuve combien douloureuse. Le corps de Criwa a ensuite quitté Ivosep pour son domicile où une brève escale a été observée. Suivie d'une messe de requiem à l'église Notre Dame de l'Assomption de Koumassi. C'est de ce lieu de culte que la longue file de voitures, s'est dirigée au cimetière municipal de Williamsville où repose à jamais Criwa. Au monde de penser avec Paul Valery, philosophe français, qu' «il reste d'un homme ce qui fait songer à son nom… ». De Criwa Zéli, il est resté un combat. Une lutte pour le bien-être du journaliste ivoirien. Et cette bataille, bien qu'inachevée, a fait « … de son nom, un signe d'admiration ». Adieu président. Que la terre te soit légère.
Sanou Amadou (Stagiaire)
«Prési, où vas-tu ?». A cette question d'un confrère du groupe Olympe, Criwa Zéli Paulin (CZP), président de l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (Unjci), n'a pas répondu. L'ambiance au cimetière municipal de Williamsville était insoutenable samedi, à 13 h 15, à l'arrivée du corps de l'homme de média. Ses pairs, amis, parents et connaissances ont traduit leur douleurs chacun à sa façon. « Grand frère, pourquoi ? », s'est interrogée une parente. « Ah, la terre aussi a avalé de grands hommes !», s'exclamait une autre. Ces proches inconsolables ont pleuré à grands sanglots le responsable du service international du quotidien l'Inter. Des cris stridents, suivis de gémissements à peine étouffés, ont arraché à l'assistance des larmes. Les femmes les plus sensibles s'y sont mises les premières. Plusieurs hommes, pochettes en main, ont suivi. Les dernières prières faites à l'honneur du défunt, se présentaient comme un défi à la douleur des parents. Une imposition de la volonté de Dieu à celle des hommes. Des humains qui ont occupé les premiers rangs de l'hommage rendu à Criwa, ont pris d'assaut Ivosep à Treichville dès 9 h, où, a eu lieu la levée du corps. Vêtus de t-shirts noirs pour certains et blancs pour d'autres, ou encore, de pagnes portés en uniforme, de couleur jaune pour les sympathisants de l'Unjci et bleue pour les confrères du groupe Olympe. Chacun est allé s'incliner sur le corps sans vie de CZP, couché dans un cercueil. Le moment d'un hochement de tête pour saluer la grandeur de l'homme. Plusieurs personnalités politiques dont les ministres de la Communication, Ibrahim Sy Savané, du Tourisme, Sidiki Konaté et l'ex-ministre de la Fonction publique, Hubert Oulaï, ont assisté à cette cérémonie d'adieu. Une oraison funèbre a été dite. Des prières ont été formulées à l'endroit du défunt. Mam Camara, vice-président de l'union, a réaffirmé l'attachement de l'homme à l'union des journalistes jusqu'à la dernière seconde de sa vie. « Car, remarquera-t-il, c'est à ses confrères qu'il a fait appel pour le conduire à l'hôpital, lorsqu'il a senti que sa maladie avait pris une autre tournure ». Le porte-parole de la famille a salué la mobilisation de toutes les personnes qui ont effectué le déplacement et remercié les uns et les autres pour les soutiens psychologique et matériel qu'ils ont reçus dans cette épreuve combien douloureuse. Le corps de Criwa a ensuite quitté Ivosep pour son domicile où une brève escale a été observée. Suivie d'une messe de requiem à l'église Notre Dame de l'Assomption de Koumassi. C'est de ce lieu de culte que la longue file de voitures, s'est dirigée au cimetière municipal de Williamsville où repose à jamais Criwa. Au monde de penser avec Paul Valery, philosophe français, qu' «il reste d'un homme ce qui fait songer à son nom… ». De Criwa Zéli, il est resté un combat. Une lutte pour le bien-être du journaliste ivoirien. Et cette bataille, bien qu'inachevée, a fait « … de son nom, un signe d'admiration ». Adieu président. Que la terre te soit légère.
Sanou Amadou (Stagiaire)