Charles Blé Goudé et Konaté Navigué corsent l'offensive contre les Forces nouvelles (FN), au sujet du désarmement avant l'élection présidentielle. Hier, à la place de la gare routière de Yamoussoukro, les deux directeurs nationaux de campagne adjoints (DncaJ) de Laurent Gbagbo ont répondu à Me Affoussy Bamba, qui leur a brandi son doctorat et les FN. Konaté Navigué, président de la jeunesse du Front populaire ivoirien (Fpi) a contre-attaqué : « Justement, c'est parce que tu as un doctorat en tête que tu ne dois pas avoir de fusil dans la main (…) Si tu as un doctorat et que tu le respectes, tu dois dire aux gens de déposer les armes. Tu ne peux pas avoir un doctorat, le respecter, et être porte-parole des Forces nouvelles (…) Soro Guillaume qui est ton patron, n'a pas lui-même le doctorat. Tu cris : ''J'ai le doctorat, j'ai le doctorat''. Donc c'est Soro que tu insultes. Tu insultes ton patron ». Plus amer, il a botté à nouveau en touche en ces termes : « Il ne s'agit pas de sortir les diplômes. Il s'agit de dire où on va avec la Côte d'Ivoire ».
Quand Charles Goudé lui emboîte le pas, il fait des rappels : « J'ai posé un problème clair et j'attends une réponse claire. J'ai dit qu'au Nord de mon pays, une zone sous contrôle des Forces Nouvelles, on peut tuer un bœuf qui appartient à un paysan et il ne peut rien dire parce que celui qui est en face a un fusil. Et je ne suis pas d'accord. J'ai dit qu'au Nord de la Côte d'Ivoire, les tonnes de coton sont vendues au Mali à vil prix. Et que les paysans qui sont les producteurs du coton en souffrent et les rebelles en bénéficient, je ne suis pas d'accord. J'ai dit que je ne suis pas d'accord qu'à Man, à Vavoua qu'on prenne des tonnes de cacao qu'on vende au Burkina Faso. Et on prend l'argent au Nord et on prend l'argent dans les caisses de l'Etat et on parle de réunification » Ceci dit, il a peint un tableau sombre du pays : «…J'ai dit, qu'on a signé l'Accord de Ouagadougou qui nous a envoyé une accalmie. Maintenant que l'accord de Ouagadougou nous emmène au-delà». Pour finir, Blé Goudé a sèchement mis en garde : « Les Forces Nouvelles qui veulent narguer Gbagbo, je vous dis attention. Gbagbo Laurent, on ne l'affronte pas comme ça…»
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Quand Charles Goudé lui emboîte le pas, il fait des rappels : « J'ai posé un problème clair et j'attends une réponse claire. J'ai dit qu'au Nord de mon pays, une zone sous contrôle des Forces Nouvelles, on peut tuer un bœuf qui appartient à un paysan et il ne peut rien dire parce que celui qui est en face a un fusil. Et je ne suis pas d'accord. J'ai dit qu'au Nord de la Côte d'Ivoire, les tonnes de coton sont vendues au Mali à vil prix. Et que les paysans qui sont les producteurs du coton en souffrent et les rebelles en bénéficient, je ne suis pas d'accord. J'ai dit que je ne suis pas d'accord qu'à Man, à Vavoua qu'on prenne des tonnes de cacao qu'on vende au Burkina Faso. Et on prend l'argent au Nord et on prend l'argent dans les caisses de l'Etat et on parle de réunification » Ceci dit, il a peint un tableau sombre du pays : «…J'ai dit, qu'on a signé l'Accord de Ouagadougou qui nous a envoyé une accalmie. Maintenant que l'accord de Ouagadougou nous emmène au-delà». Pour finir, Blé Goudé a sèchement mis en garde : « Les Forces Nouvelles qui veulent narguer Gbagbo, je vous dis attention. Gbagbo Laurent, on ne l'affronte pas comme ça…»
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
