« Je suis candidate à l'élection présidentielle, pour dire aux femmes qu’aucun poste n’est inaccessible aux femmes en Côte d’Ivoire », a indiqué ce 29 mars à Abidjan-Adjamé, l’ancien garde des Sceaux, ministre ivoirien de la Justice, le professeur Jacqueline Lohouès-Oble.
Invitée de l’espace d’échanges du groupe Fraternité Matin, le Professeur Jacqueline Lohouès-Oble a expliqué qu’outre cette première raison, sa démarche est placée sous deux autres symboles. Il s’agit de montrer aux Ivoiriens qu’il est possible d’allez aux élections sans être forcement fortuné. « Je suis citoyenne ivoirienne, donc je peux être candidate comme tout le monde », a-t-elle insisté. Avant de souligner qu’il est temps pour la Côte d'Ivoire de panser ses plaies, de recoller les morceaux et de reconstruire le pays. Et cela, « c'est un travail que les femmes savent faire », a-t-elle affirmé. Pour le Professeur Jacqueline Lohouès-Oble, c’est la femme qui sait mieux passer de la souffrance au bonheur.
Le Professeur Lohouès-Oble, première femme agrégée de droit privé en Afrique, convaincue qu'elle a le profil de l'emploi, estime qu'"il faut des hommes d'expérience, de mérite, de rigueur, et intègres à la tête de la Côte d'Ivoire pour les élections de sortie de crise". Elle entend y "faire valoir ses qualités de mère pour amener les Ivoiriens à sceller un nouveau pacte social, fondé sur la Justice, la paix et la cohésion sociale".
Jacqueline Oble s’engage "non pas pour proposer une alternance politique, mais pour une nouvelle alternative". Car, dira-t-elle, pour mieux réunir les Ivoiriens, il faut quelqu’un de neutre comme elle et non des personnalités qui sont politiquement marquées. Mais, qui ont surtout une part de responsabilité dans la crise militaro-politique qui secoue la Côte d’Ivoire depuis Septembre 2002.
A l’endroit des médias d’Etat, le Professeur Lohouès-Oble a appelé à un traitement équitable de tous les candidats. « Nous sommes 14 candidats. Cependant, la part belle est faite à trois candidats», a-t-elle commenté.
Avant le Professeur Lohouès-Oble, le représentant du directeur général du groupe de presse Fraternité Matin, M. Louis Speet Amédé a salué le courage de la première femme candidate à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire; avant d’indiquer que Fraternité Matin est un incubateur de la démocratie ivoirienne. Ce journal donne la parole à tous les ivoiriens qui veulent s’exprimer.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat
Invitée de l’espace d’échanges du groupe Fraternité Matin, le Professeur Jacqueline Lohouès-Oble a expliqué qu’outre cette première raison, sa démarche est placée sous deux autres symboles. Il s’agit de montrer aux Ivoiriens qu’il est possible d’allez aux élections sans être forcement fortuné. « Je suis citoyenne ivoirienne, donc je peux être candidate comme tout le monde », a-t-elle insisté. Avant de souligner qu’il est temps pour la Côte d'Ivoire de panser ses plaies, de recoller les morceaux et de reconstruire le pays. Et cela, « c'est un travail que les femmes savent faire », a-t-elle affirmé. Pour le Professeur Jacqueline Lohouès-Oble, c’est la femme qui sait mieux passer de la souffrance au bonheur.
Le Professeur Lohouès-Oble, première femme agrégée de droit privé en Afrique, convaincue qu'elle a le profil de l'emploi, estime qu'"il faut des hommes d'expérience, de mérite, de rigueur, et intègres à la tête de la Côte d'Ivoire pour les élections de sortie de crise". Elle entend y "faire valoir ses qualités de mère pour amener les Ivoiriens à sceller un nouveau pacte social, fondé sur la Justice, la paix et la cohésion sociale".
Jacqueline Oble s’engage "non pas pour proposer une alternance politique, mais pour une nouvelle alternative". Car, dira-t-elle, pour mieux réunir les Ivoiriens, il faut quelqu’un de neutre comme elle et non des personnalités qui sont politiquement marquées. Mais, qui ont surtout une part de responsabilité dans la crise militaro-politique qui secoue la Côte d’Ivoire depuis Septembre 2002.
A l’endroit des médias d’Etat, le Professeur Lohouès-Oble a appelé à un traitement équitable de tous les candidats. « Nous sommes 14 candidats. Cependant, la part belle est faite à trois candidats», a-t-elle commenté.
Avant le Professeur Lohouès-Oble, le représentant du directeur général du groupe de presse Fraternité Matin, M. Louis Speet Amédé a salué le courage de la première femme candidate à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire; avant d’indiquer que Fraternité Matin est un incubateur de la démocratie ivoirienne. Ce journal donne la parole à tous les ivoiriens qui veulent s’exprimer.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat