Effectivement, quand je finis de consulter mes proches collaborateurs et les ministres sortants pour la désignation du Colonel, j’ai cherché à le joindre. Une heure après, je l’ai eu au téléphone. Il était à Sinfra. Je lui ai dit de rentrer à Abidjan. Je lui ai donné l’information de la décision que nous avons prise. Il a été très bref. Il a dit merci monsieur le président. Depuis 2000, nous avons eu à désigner une dizaine de personnes dans différents gouvernements. C’était l’entretien le plus bref que j’ai eu avec le Colonel Houga Bi. Je voudrais le féliciter. Quand j’ai pris cette décision, j’ai pensé évidemment à tous les frères de la Marahoué. J’ai dit à Houga Bi que c’était une marque de confiance, de reconnaissance et de gratitude au pays Gouro. Je voudrais vous dire que nous sommes, bien sûr, en période électorale. Je suis particulièrement heureux de cette fraternité. Car c’est une rencontre avec mes frères et sœurs des trois grands partis politiques de Côte d’Ivoire. Merci à mes frères et sœurs du PDCI, du FPI pour le soutien que vous apportez au ministre Houga Bi. Ce que nous souhaitons tous, c’est que dans les deux ou trois mois à venir, nous puissions avoir des élections. Et que ces élections soient apaisées, démocratiques, transparentes et efficaces. Qui puissent permettre à tous les Ivoiriens qui peuvent voter de le faire sereinement. Et de désigner le président du choix de la majorité pour que nous puissions nous mettre au travail. Car c’est de cela que la Côte d’Ivoire a besoin. Je voudrais vous féliciter pour l’important travail qui a commencé. Je voudrais associer à ces félicitations, les ministres qui ont quitté le gouvernement parce que pendant sept ans, ils ont fait un travail remarquable non seulement pour le pays, mais également, pour le parti. Nous leur devons reconnaissance. Merci à vous Hamed et Amadou. Je connais l’hospitalité légendaire du gouro. Nous avons été bien reçus quand nous avons visité la Marahoué, à commencer par Bouaflé avec mon frère Adjé Dominique et tous les autres départements qui nous ont fait l’honneur de nous recevoir de manière chaleureuse. Je voudrais demander au chef de canton de transmettre les remerciements pour l’accueil qui m’a été réservé. Comme vous m’avez invité, je vais y retourner pour saluer nos frères et sœurs de la Marahoué. Je vais le faire avant les élections. Je voudrais saluer un compagnon de lutte qui m’est particulièrement cher, mon frère Doua Bi Kalou (ancien DG des Douanes sous ADO) ainsi que plusieurs frères qui, contre vents et marrées, à cette période difficile, m’ont apporté leur soutien. Je pense à mon frère Yves N’Dia. Merci à chacun de vous.
Propos IBK
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