Monsieur le président,
Vous voyez ici rassemblée devant vous, une infime représentation de cadres du pays Gouro venus de Bouaflé, de Daloa, de Vavoua, d’Oumé et de Zuénoula. Nous sommes venus au nom de nos parents, pour vous exprimer par ma modeste voix, nos sentiments de profondes gratitudes et infinie reconnaissance, monsieur le président. Nous avons appris, après quelques jours de tumultes en Côte d’ivoire que l’un des nôtres, en la personne d’un Colonel qu’on va nommer tout à l’heure, aurait été appelé pour participer à la gestion du pays pendant cette crise. Nous avons cherché qui l’a fait nommer. Nous nous sommes rendus compte que c’était vous monsieur le président. Comme je le disais tout à l’heure, et mes frères et sœurs sont d’accord avec moi, que ce n’est pas tellement pour vous remercier. Nous allons vous remercier chez nous dans nos villages, que le président Alassane Dramane Ouattara aurait choisi un des fils du pays Gouro. Lequel ? C’est un monsieur respectueux, poli, efficace, discret mais travailleur. Mais aussi engagé et déterminé dans ce qu’il fait. Le Gouro fait des choses avec son cœur. Quand il veut le faire, quand il doit le faire, il le fait avec son cœur. Le Président Houphouët nous disait, pendant la colonisation tous les peuples ont résisté pendant trois mois, six mois, un an, mais le pays Gouro a résisté pendant trois ans six mois, dix-huit jours. On a cherché et on a trouvé que c’était le Colonel Houga Bi Ghorey Jacques. Je sais que le choix du président Ouattara dans les cinq départements Gouro ne s’arrêtera pas à Houga Bi. Nous demandons au Seigneur, pendant cette semaine de jeûne, de Pâques, que Dieu Tout Puissant vous envoie gloire et élévation ainsi qu’à tous ceux qui vous ont orienté dans votre voie. Houphouët l’a dit, le capitaine hors de l’eau n’est plus capitaine. Mais votre eau dans laquelle vous êtes, est composée de Mandé qui connaissent nos liens qui vous unissent aux autres ethnies que sont les Tagouana, les Abron, les Yacouba, les Gouro, les Wobê qui sont venus s’ajouter un jour (la salle s’éclate en rires). Cette alliance est très solide. Et nous savons que vous y tenez. Vous l’avez démontré lors des obsèques de votre mère. Après les funérailles, vous avez offert bœufs, riz, moyens de déplacement, pour dire : vous êtes venus aux funérailles, allez préparer et manger. Cela a marqué nos parents. Les relations humaines sont des valeurs auxquelles nous sommes très attachés. Ce sont des valeurs qui caractérisent le peuple Mandé. C’est pourquoi, nous sommes ici, tous les partis politiques unis pour dire que nous accompagnons notre frère qui a été nommé pour vous demander la permission de vous recevoir au village et vous dire merci.
Merci monsieur le président, que le Seigneur vous bénisse !
Propos recueillis par IBK
Vous voyez ici rassemblée devant vous, une infime représentation de cadres du pays Gouro venus de Bouaflé, de Daloa, de Vavoua, d’Oumé et de Zuénoula. Nous sommes venus au nom de nos parents, pour vous exprimer par ma modeste voix, nos sentiments de profondes gratitudes et infinie reconnaissance, monsieur le président. Nous avons appris, après quelques jours de tumultes en Côte d’ivoire que l’un des nôtres, en la personne d’un Colonel qu’on va nommer tout à l’heure, aurait été appelé pour participer à la gestion du pays pendant cette crise. Nous avons cherché qui l’a fait nommer. Nous nous sommes rendus compte que c’était vous monsieur le président. Comme je le disais tout à l’heure, et mes frères et sœurs sont d’accord avec moi, que ce n’est pas tellement pour vous remercier. Nous allons vous remercier chez nous dans nos villages, que le président Alassane Dramane Ouattara aurait choisi un des fils du pays Gouro. Lequel ? C’est un monsieur respectueux, poli, efficace, discret mais travailleur. Mais aussi engagé et déterminé dans ce qu’il fait. Le Gouro fait des choses avec son cœur. Quand il veut le faire, quand il doit le faire, il le fait avec son cœur. Le Président Houphouët nous disait, pendant la colonisation tous les peuples ont résisté pendant trois mois, six mois, un an, mais le pays Gouro a résisté pendant trois ans six mois, dix-huit jours. On a cherché et on a trouvé que c’était le Colonel Houga Bi Ghorey Jacques. Je sais que le choix du président Ouattara dans les cinq départements Gouro ne s’arrêtera pas à Houga Bi. Nous demandons au Seigneur, pendant cette semaine de jeûne, de Pâques, que Dieu Tout Puissant vous envoie gloire et élévation ainsi qu’à tous ceux qui vous ont orienté dans votre voie. Houphouët l’a dit, le capitaine hors de l’eau n’est plus capitaine. Mais votre eau dans laquelle vous êtes, est composée de Mandé qui connaissent nos liens qui vous unissent aux autres ethnies que sont les Tagouana, les Abron, les Yacouba, les Gouro, les Wobê qui sont venus s’ajouter un jour (la salle s’éclate en rires). Cette alliance est très solide. Et nous savons que vous y tenez. Vous l’avez démontré lors des obsèques de votre mère. Après les funérailles, vous avez offert bœufs, riz, moyens de déplacement, pour dire : vous êtes venus aux funérailles, allez préparer et manger. Cela a marqué nos parents. Les relations humaines sont des valeurs auxquelles nous sommes très attachés. Ce sont des valeurs qui caractérisent le peuple Mandé. C’est pourquoi, nous sommes ici, tous les partis politiques unis pour dire que nous accompagnons notre frère qui a été nommé pour vous demander la permission de vous recevoir au village et vous dire merci.
Merci monsieur le président, que le Seigneur vous bénisse !
Propos recueillis par IBK
