Le 5 mars un officier de police en service à la direction de la police Economique et Financière, reçoit une information anonyme faisant état de la présence de deux individus qui se trouveraient dans un cybercafé à Vridi Cité (Port-Bouët). Ceux-ci se livreraient à une série d’escroqueries sur la toile. « Nous avons constitué une équipe. Elle s’est rendue sur les lieux. C’est ainsi que nous avons interpellé puis appréhendé les nommés Kobenan Ange Junior et Kouakou Ayerekoi Jean Firmin », indique le policier. Selon notre informateur, sur place, les investigations menées par ses hommes au niveau des boîtes électroniques des deux individus appréhendés, ont permis de découvrir et d’extraire des documents relatifs à un jeu de loterie internationale ; un reçu de déblocage de virement Swift Sgbci ; deux reçus de paiements d’une prétendue commission de contrôle de la zone de l’Union économique monétaire ouest africaine (Uemoa).
Rien que des faussaires !
A l’aide de ces documents, poursuit l’homme en kaki, le nommé Kouakou Ayerekoi Jean Firmin alias Sylvie Delon se faisait payer des droits d’inscription par son correspondant. Interrogé, Junior déclare qu’il a envoyé à sa correspondante la photo d’identité d’un autre homme, mais avec son identité à lui en vue de nouer des relations avec cette dernière. Il soutient que n’ayant pas de photo, il a donc utilisé celle d’un autre homme. A la question de savoir s’il n’avait pas d’autres motivations qui ont sous-tendu son acte. Junior répond par la négative. «Or, au moment de son interpellation, sa correspondante, l’informait qu’elle lui expédierait l’argent qu’il lui a demandé », explique le flic.
Quant à Firmin, il était en communication au moment de son interpellation et se faisait passer pour une jeune fille nommée Sylvie Delon. «Le document saisi n’était pas le sien. Il m’a plutôt été envoyé par une correspondante. Je tiens à vous signaler que je me suis fait passer pour un autre homme que j’ai surnommé Jean Masson. Ma correspondante croyait donc avoir affaire à ce monsieur dont j’ai envoyé la photo et non la mienne», souligne le jeune homme de 23 ans rejetant en bloc la paternité de tous les documents trouvés dans sa boîte électronique. Selon lui, les papiers découverts par les agents de police ne lui appartiennent pas. Junior adopte la même ligne de défense. Je me suis présenté, explique-t-il, à ma correspondante comme étant un homme mais j’ai scanné une photo qui n’est pas la mienne pour tromper sa vigilance. A la question que le fait de scanner la photo d’un autre homme sur sa propre pièce d’identité constitue un acte de faux commis dans un document administratif. Junior répond par la négative. «Je ne sais pas que scanner la photo d’autrui sur ma pièce d’identité constitue un délit », soutient-il. Mais, le ministère public poursuit les prévenus pour faux, usage de faux dans des documents administratifs et tentative d’escroquerie. Présentés à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau le 17 mars, les accusés plaident non coupables. Sous le feu des questions du juge et du parquet, ils craquent et lâchent le morceau. Firmin et Junior sont écroués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Ils passeront un mois en taule assorti d’une amende de 50.000 Fcfa.
Bahi K.
Rien que des faussaires !
A l’aide de ces documents, poursuit l’homme en kaki, le nommé Kouakou Ayerekoi Jean Firmin alias Sylvie Delon se faisait payer des droits d’inscription par son correspondant. Interrogé, Junior déclare qu’il a envoyé à sa correspondante la photo d’identité d’un autre homme, mais avec son identité à lui en vue de nouer des relations avec cette dernière. Il soutient que n’ayant pas de photo, il a donc utilisé celle d’un autre homme. A la question de savoir s’il n’avait pas d’autres motivations qui ont sous-tendu son acte. Junior répond par la négative. «Or, au moment de son interpellation, sa correspondante, l’informait qu’elle lui expédierait l’argent qu’il lui a demandé », explique le flic.
Quant à Firmin, il était en communication au moment de son interpellation et se faisait passer pour une jeune fille nommée Sylvie Delon. «Le document saisi n’était pas le sien. Il m’a plutôt été envoyé par une correspondante. Je tiens à vous signaler que je me suis fait passer pour un autre homme que j’ai surnommé Jean Masson. Ma correspondante croyait donc avoir affaire à ce monsieur dont j’ai envoyé la photo et non la mienne», souligne le jeune homme de 23 ans rejetant en bloc la paternité de tous les documents trouvés dans sa boîte électronique. Selon lui, les papiers découverts par les agents de police ne lui appartiennent pas. Junior adopte la même ligne de défense. Je me suis présenté, explique-t-il, à ma correspondante comme étant un homme mais j’ai scanné une photo qui n’est pas la mienne pour tromper sa vigilance. A la question que le fait de scanner la photo d’un autre homme sur sa propre pièce d’identité constitue un acte de faux commis dans un document administratif. Junior répond par la négative. «Je ne sais pas que scanner la photo d’autrui sur ma pièce d’identité constitue un délit », soutient-il. Mais, le ministère public poursuit les prévenus pour faux, usage de faux dans des documents administratifs et tentative d’escroquerie. Présentés à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau le 17 mars, les accusés plaident non coupables. Sous le feu des questions du juge et du parquet, ils craquent et lâchent le morceau. Firmin et Junior sont écroués à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Ils passeront un mois en taule assorti d’une amende de 50.000 Fcfa.
Bahi K.