Unanimes, les forces ex-belligérantes ont arrêté, hier à Bassam, des mesures drastiques devant les amener au désarmement effectif, dans les délais requis.
Rideau ! Les forces ex- belligérantes ont mis fin hier, à Bassam, à leurs réflexions sur la nouvelle armée. Après deux jours passés au ''laboratoire '' du Sah Hôtel, elles se sont accordées le préalable du désarmement. Les résultats de leurs travaux sont consignés dans un mémoire. Et comme la grande muette ne parle pas à tout le monde, elle les tient secrets. Toutefois, des sourdes dignes de foi rapportent que les hommes en treillis ont réglé les questions brûlantes de l'heure sur l'Armée nouvelle. A savoir, par exemple, la stratégie globale de restructuration et de refondation des forces de défense et de sécurité. Un projet de plan national de cette restructuration et refondation est souhaité. Et, ce sont les commissions qui proposent une phase transitoire, à cet effet, dont les modalités portent sur l'achèvement des opérations liées à la restauration de l'autorité de l'Etats, des opérations d'intégration des Van (Volontaires pour la nouvelle armée), celle d'encasernement de ces derniers, du désarmement et de la démobilisation des ex-combattants Fafn non éligibles aux nouvelles forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Egalement, l'achèvement du désarmement et le démantèlement de groupes d'auto-défense et des opérations relevant du Centre du commandement intégré (Cci). Outre la définition des modalités renfermant l'élaboration d'une politique de défense et de sécurité, les militaires envisagent l'élaboration d'une doctrine d'emploi des forces… Plus de barrière de méfiance entre les Fds et les Fafn, ont-ils décidé. Par ailleurs, le Cci doit être doté de moyens humains, matériels et financiers afin de mieux accomplir la mission concernant le déploiement de 8.000 hommes pour la sécurisation de sélections. Une décision majeure : « maintenir les deux armées jusqu'à l'élection du nouveau président de la République », conformément à l'Apo. Et, prendre des textes réglementaires afin de transformer le Cci en état-major général des armées, après l'élection du nouveau président de la République. Recommandation a été faite de reconstruire la confiance par des activités conjointes de cohésion notamment le sport, les formations. In fine, réaliser un tableau d'avancement commun.
Emmanuelle Kanga à Grand Bassam
Rideau ! Les forces ex- belligérantes ont mis fin hier, à Bassam, à leurs réflexions sur la nouvelle armée. Après deux jours passés au ''laboratoire '' du Sah Hôtel, elles se sont accordées le préalable du désarmement. Les résultats de leurs travaux sont consignés dans un mémoire. Et comme la grande muette ne parle pas à tout le monde, elle les tient secrets. Toutefois, des sourdes dignes de foi rapportent que les hommes en treillis ont réglé les questions brûlantes de l'heure sur l'Armée nouvelle. A savoir, par exemple, la stratégie globale de restructuration et de refondation des forces de défense et de sécurité. Un projet de plan national de cette restructuration et refondation est souhaité. Et, ce sont les commissions qui proposent une phase transitoire, à cet effet, dont les modalités portent sur l'achèvement des opérations liées à la restauration de l'autorité de l'Etats, des opérations d'intégration des Van (Volontaires pour la nouvelle armée), celle d'encasernement de ces derniers, du désarmement et de la démobilisation des ex-combattants Fafn non éligibles aux nouvelles forces de défense et de sécurité ivoiriennes. Egalement, l'achèvement du désarmement et le démantèlement de groupes d'auto-défense et des opérations relevant du Centre du commandement intégré (Cci). Outre la définition des modalités renfermant l'élaboration d'une politique de défense et de sécurité, les militaires envisagent l'élaboration d'une doctrine d'emploi des forces… Plus de barrière de méfiance entre les Fds et les Fafn, ont-ils décidé. Par ailleurs, le Cci doit être doté de moyens humains, matériels et financiers afin de mieux accomplir la mission concernant le déploiement de 8.000 hommes pour la sécurisation de sélections. Une décision majeure : « maintenir les deux armées jusqu'à l'élection du nouveau président de la République », conformément à l'Apo. Et, prendre des textes réglementaires afin de transformer le Cci en état-major général des armées, après l'élection du nouveau président de la République. Recommandation a été faite de reconstruire la confiance par des activités conjointes de cohésion notamment le sport, les formations. In fine, réaliser un tableau d'avancement commun.
Emmanuelle Kanga à Grand Bassam