Le conseiller spécial chargé de la communication du Premier ministre Guillaume Soro, Alain Lobognon a donné, hier, à Cocody II-Plateaux, sa part de vérité dans le débat qui a lieu en ce moment sur la question du désarmement. Sans faux fuyant, le cadre des Forces nouvelles a asséné ses vérités lors des «Petits déjeuners-débats de La Majorité Présidentielle». Ces propos ont parfois pris le contre-pied de ceux de Me Affoussy Bamba, porte-parole circonstanciel des FN, qui a déclaré que le désarmement n’est pas lié à l’organisation des élections. Le conseiller spécial a affirmé qu’il ne fallait pas voir dans les dires de Me Affoussy, la pensée profonde du Premier ministre qui est un homme de consensus. «On ne devient pas calife à la place du calife !», a-t-il lancé comme pour dire que les propos d’Affoussy n’engageaient pas Soro, par ailleurs Secrétaire général des FN. Il a ajouté que «la voix officielle de Soro Guillaume, c’est d’abord lui-même et ensuite son porte-parole (Méité Sindou)».
Sur la question du désarmement, Alain Lobognon s’est voulu très clair : «Les Forces nouvelles se sont engagées à appliquer le DDR, a-t-il expliqué, conformément à l’APO qui en donne les spécificités et les différentes étapes, à savoir deux mois avant la tenue de l’élection présidentielle, la fin du regroupement des Forces en présence, la démobilisation des ex- combattants issus des Forces nouvelles et le démantèlement des milices. Un mois après la prestation de serment du Président de la République élu, les deux armées seront réunifiées pour la mise en place de la nouvelle armée nationale». Il a également clarifié la position des FN sur les questions de la CEI et de la restauration de l’autorité de l’Etat. «Les Forces nouvelles ont considéré qu’il faut privilégier la stabilité de la CEI et de ses démembrements (…) Les Forces nouvelles ont salué la restauration de l’autorité de l’Etat, devenue une réalité depuis le retour du corps préfectoral et du redéploiement de l’administration publique, et ont appelé à l’ouverture de tous les services publics», a-t-il dit. Le cadre des Forces nouvelles a profité de cette tribune pour donner les raisons de la faible mobilisation des FN au sein du Centre de Commandement intégré (CCI). «Le CCI a des problèmes. (…) On parle de 8000 éléments qu’il faut prendre en charge financièrement. Malheureusement, il n’y a pas d’argent pour les prendre en charge», a-t-il regretté non sans avoir ajouté que cette situation pénalise les éléments des FN choisis pour être dans ce centre. Par ailleurs, Alain Lobognon s’en est pris à ceux qui soutiennent que la liste électorale provisoire est truffée de fraudeurs. «Qui sont ces prétendus étrangers dont la supposée présence sur la LEP (liste électorale provisoire) est dénoncée et inscrite comme préalable avant la tenue de l’élection présidentielle ? Des preuves ont-elles été fournies à la justice qui aurait refusé de les retirer de la LEP ?», s’est-t-il interrogé. Il a accusé certains cadres du camp présidentiel qui seraient à l’origine de cette campagne de dénonciation des étrangers sur la liste électorale. Il a indiqué qu’ils agissent ainsi parce qu’ils craignent de perdre dans leur localité aux élections prochaines. «Les cadres du FPI font fausse route. Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas gagner dans sa localité qu’il faut créer les conditions de la chienlit», s’est-il insurgé.
Serge Armand Didi
Sur la question du désarmement, Alain Lobognon s’est voulu très clair : «Les Forces nouvelles se sont engagées à appliquer le DDR, a-t-il expliqué, conformément à l’APO qui en donne les spécificités et les différentes étapes, à savoir deux mois avant la tenue de l’élection présidentielle, la fin du regroupement des Forces en présence, la démobilisation des ex- combattants issus des Forces nouvelles et le démantèlement des milices. Un mois après la prestation de serment du Président de la République élu, les deux armées seront réunifiées pour la mise en place de la nouvelle armée nationale». Il a également clarifié la position des FN sur les questions de la CEI et de la restauration de l’autorité de l’Etat. «Les Forces nouvelles ont considéré qu’il faut privilégier la stabilité de la CEI et de ses démembrements (…) Les Forces nouvelles ont salué la restauration de l’autorité de l’Etat, devenue une réalité depuis le retour du corps préfectoral et du redéploiement de l’administration publique, et ont appelé à l’ouverture de tous les services publics», a-t-il dit. Le cadre des Forces nouvelles a profité de cette tribune pour donner les raisons de la faible mobilisation des FN au sein du Centre de Commandement intégré (CCI). «Le CCI a des problèmes. (…) On parle de 8000 éléments qu’il faut prendre en charge financièrement. Malheureusement, il n’y a pas d’argent pour les prendre en charge», a-t-il regretté non sans avoir ajouté que cette situation pénalise les éléments des FN choisis pour être dans ce centre. Par ailleurs, Alain Lobognon s’en est pris à ceux qui soutiennent que la liste électorale provisoire est truffée de fraudeurs. «Qui sont ces prétendus étrangers dont la supposée présence sur la LEP (liste électorale provisoire) est dénoncée et inscrite comme préalable avant la tenue de l’élection présidentielle ? Des preuves ont-elles été fournies à la justice qui aurait refusé de les retirer de la LEP ?», s’est-t-il interrogé. Il a accusé certains cadres du camp présidentiel qui seraient à l’origine de cette campagne de dénonciation des étrangers sur la liste électorale. Il a indiqué qu’ils agissent ainsi parce qu’ils craignent de perdre dans leur localité aux élections prochaines. «Les cadres du FPI font fausse route. Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas gagner dans sa localité qu’il faut créer les conditions de la chienlit», s’est-il insurgé.
Serge Armand Didi