A sa demande, une délégation des Forces nouvelles (ex-rébellion armée) a été reçue, hier en fin d’après-midi, par le Président Gbagbo au Palais présidentiel. Les échanges, selon leur porte-parole le ministre Sidiki Konaté, ont porté sur les questions qui défraient l’actualité. Il s’agit notamment des questions liées au désarmement des ex-combattants, aux élections et à la réunification du territoire national ivoirien. Et que Sidiki Konaté a qualifiées de questions de paix sociale.
« Le plus important, c’est que les Forces nouvelles et le camp présidentiel ont signé un accord qui a suscité beaucoup d’espoir dans les foyers, dans les quartiers, dans les villages, les villes, partout en Côte d’Ivoire et dans le monde. Nous avons l’obligation de ne pas décevoir cet espoir », a déclaré Sidiki Konaté. Qui avait à ses côtés Mme Fatoumata Traoré Diop, le ministre Dosso Moussa et Bamba Sinima. Pour le porte-parole des Forces nouvelles, si elles ont déjà pu parcourir aujourd’hui 80 km sur 100 km qu’il leur fallait pour arriver à la paix, elles vont attaquer les 20 km qui restent à parcourir avec la même détermination, le même défi. « Nous allons attaquer les difficultés qui vont s’opposer à nous, dans un esprit de concertation, pour relever les défis parce que les Ivoiriens de nous la paix », a-t-il promis. Interrogé par la presse sur la question du désarment et de l’audit des listes électorales provisoires, Sidiki Konaté a affirmé qu’il s’agit de questions qui intéressent tout le monde. car il s’agit de savoir trouver la réponse aux questions « comment créer aujourd’hui les conditions au Nord comme au Sud pour aller à des élections démocratiques et transparentes ? » ou « comment faire en sorte aujourd’hui que l’Etat qui soutient ce processus puisse se redéployer et rentrer dans son mécanisme de fonctionnement pour appuyer ce processus ? ». Revenant au problème du désarmement des ex-combattants, Sidiki Konaté a rappelé qu’il fait appel à la réunification de l’armée. « La Côte d’Ivoire a fait la choix d’un type de désarmement qui pose le principe de la réunification. Il y a des problèmes liés plus à des problèmes de logistiques, techniques et financiers qu’à des problèmes politiques », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que seuls, le président de la République et son Premier ministre doivent trouver les solutions. « Je vais vous assurer que les Forces nouvelles restent dans la logique de construire la paix, la guerre ne peut être même pas être évoquée dans notre vocabulaire. Ce serait une trahison vis-à-vis des Ivoiriens », a-t-il ajouté avant de conclure : “Nous avons eu les positions du chef de l’Etat. Il est prévu une seconde rencontre après un certain nombre d’observations que nous allons nous-mêmes faire pour que très rapidement, la Côte d’Ivoire sorte de cette situation et lance son processus de sortie de crise”.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr
« Le plus important, c’est que les Forces nouvelles et le camp présidentiel ont signé un accord qui a suscité beaucoup d’espoir dans les foyers, dans les quartiers, dans les villages, les villes, partout en Côte d’Ivoire et dans le monde. Nous avons l’obligation de ne pas décevoir cet espoir », a déclaré Sidiki Konaté. Qui avait à ses côtés Mme Fatoumata Traoré Diop, le ministre Dosso Moussa et Bamba Sinima. Pour le porte-parole des Forces nouvelles, si elles ont déjà pu parcourir aujourd’hui 80 km sur 100 km qu’il leur fallait pour arriver à la paix, elles vont attaquer les 20 km qui restent à parcourir avec la même détermination, le même défi. « Nous allons attaquer les difficultés qui vont s’opposer à nous, dans un esprit de concertation, pour relever les défis parce que les Ivoiriens de nous la paix », a-t-il promis. Interrogé par la presse sur la question du désarment et de l’audit des listes électorales provisoires, Sidiki Konaté a affirmé qu’il s’agit de questions qui intéressent tout le monde. car il s’agit de savoir trouver la réponse aux questions « comment créer aujourd’hui les conditions au Nord comme au Sud pour aller à des élections démocratiques et transparentes ? » ou « comment faire en sorte aujourd’hui que l’Etat qui soutient ce processus puisse se redéployer et rentrer dans son mécanisme de fonctionnement pour appuyer ce processus ? ». Revenant au problème du désarmement des ex-combattants, Sidiki Konaté a rappelé qu’il fait appel à la réunification de l’armée. « La Côte d’Ivoire a fait la choix d’un type de désarmement qui pose le principe de la réunification. Il y a des problèmes liés plus à des problèmes de logistiques, techniques et financiers qu’à des problèmes politiques », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que seuls, le président de la République et son Premier ministre doivent trouver les solutions. « Je vais vous assurer que les Forces nouvelles restent dans la logique de construire la paix, la guerre ne peut être même pas être évoquée dans notre vocabulaire. Ce serait une trahison vis-à-vis des Ivoiriens », a-t-il ajouté avant de conclure : “Nous avons eu les positions du chef de l’Etat. Il est prévu une seconde rencontre après un certain nombre d’observations que nous allons nous-mêmes faire pour que très rapidement, la Côte d’Ivoire sorte de cette situation et lance son processus de sortie de crise”.
Robert Krassault
ciurbaine@yahoo.fr