Restez collés à l'esprit et à la lettre de l'accord complémentaire IV à l'accord politique de Ouagadougou. Tel est le verdict rendu hier, à Bobo-Dioulasso par le facilitateur du dialogue ivoirien.
Les nouvelles en provenance de Bobodioulasso (Burkina Faso), où le président Laurent Gbagbo a rencontré hier son homologue Blaise Comparé, annoncent que le redémarrage du processus de paix va se faire selon un plan conjoint. L'audit de la liste électorale provisoire et la réunification du pays avant les élections vont se faire parallèlement. « A ces deux questions, le président Laurent Gbagbo a dit que cela va se faire concomitamment », a rapporté, jeudi soir, Radio France internationale (Rfi), les conclusions du huis clos, commenté selon elle par le chef de l'Etat ivoirien. Il a « insisté » sur la « nécessité » de réunifier la Côte d'Ivoire. Le facilitateur Blaise Compaoré, toujours selon cette même source, a donné sa solution au blocage survenu dans l'application de l'Accord politique de Ouagadougou. « De son côté, rapporte Rfi, Blaise Compaoré n'a pas dit autre chose, il a parlé de l'application des accords ». L'article 3 du titre II de l'accord complémentaire IV stipule ce qui suit, concernant le désarmement : « Afin de favoriser l'organisation des élections dans de bonnes conditions, les deux Parties sont convenues de relancer, sans délai et sous la conduite du Cci et la supervision des Forces impartiales, le désarmement, le stockage des armes des deux Forces ex-belligérantes, ainsi que la démobilisation des ex-combattants des Forces nouvelles. En tout état de cause, ces opérations devront être achevées au plus tard deux mois avant la date fixée pour l'élection présidentielle. Les armes recueillies seront stockées par le Cci, sous la supervision des Forces Impartiales. Les Forces Nouvelles transmettront sans délai au facilitateur, pour le Cci, la liste des 3400 éléments proposés pour être commis à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement dans les meilleurs délais aux côtes de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale, sous le commandement du Cci à l'issue du processus de sortie Gendarmerie Nationale sur la base des critères nationaux de recrutement. Leur prise en charge sera assurée par le budget de l'Etat.»
A son arrivée, hier soir, à l'aéroport d'Abidjan-Port-Bouët, le chef le de l'Etat a promis mettre fin au débat sur le désarmement. Comment ? Il garde encore secrète sa solution. Voici la déclaration qu'il a faite à ce sujet à sa descente d'avion jeudi : « Je veux vous expliquer que nous avons connu dans la sortie de crise un pic de violences et blocages. C'est mon devoir de faire redémarrer la machine. J'ai reçu une délégation des Forces nouvelles, il y a deux jours. Aujourd'hui, j'ai parlé avec le président du Faso. Après les fêtes, je vais parler avec le Premier ministre ; nous allons relancer la machine. Je prends les avis des uns et des autres. Je donne moi-même mon avis pour relancer la machine, pour qu'on en sorte. C'est pour quoi j'ai dit on va voir la fin du film ». Le Premier ministre est au Burkina Faso où s'est rendu mercredi, pour rencontrer le facilitateur. Guillaume Soro restera au pays des hommes intègres encore trois jours.
Bidi Ignace
Les nouvelles en provenance de Bobodioulasso (Burkina Faso), où le président Laurent Gbagbo a rencontré hier son homologue Blaise Comparé, annoncent que le redémarrage du processus de paix va se faire selon un plan conjoint. L'audit de la liste électorale provisoire et la réunification du pays avant les élections vont se faire parallèlement. « A ces deux questions, le président Laurent Gbagbo a dit que cela va se faire concomitamment », a rapporté, jeudi soir, Radio France internationale (Rfi), les conclusions du huis clos, commenté selon elle par le chef de l'Etat ivoirien. Il a « insisté » sur la « nécessité » de réunifier la Côte d'Ivoire. Le facilitateur Blaise Compaoré, toujours selon cette même source, a donné sa solution au blocage survenu dans l'application de l'Accord politique de Ouagadougou. « De son côté, rapporte Rfi, Blaise Compaoré n'a pas dit autre chose, il a parlé de l'application des accords ». L'article 3 du titre II de l'accord complémentaire IV stipule ce qui suit, concernant le désarmement : « Afin de favoriser l'organisation des élections dans de bonnes conditions, les deux Parties sont convenues de relancer, sans délai et sous la conduite du Cci et la supervision des Forces impartiales, le désarmement, le stockage des armes des deux Forces ex-belligérantes, ainsi que la démobilisation des ex-combattants des Forces nouvelles. En tout état de cause, ces opérations devront être achevées au plus tard deux mois avant la date fixée pour l'élection présidentielle. Les armes recueillies seront stockées par le Cci, sous la supervision des Forces Impartiales. Les Forces Nouvelles transmettront sans délai au facilitateur, pour le Cci, la liste des 3400 éléments proposés pour être commis à des tâches de sécurité aux fins de leur déploiement dans les meilleurs délais aux côtes de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale, sous le commandement du Cci à l'issue du processus de sortie Gendarmerie Nationale sur la base des critères nationaux de recrutement. Leur prise en charge sera assurée par le budget de l'Etat.»
A son arrivée, hier soir, à l'aéroport d'Abidjan-Port-Bouët, le chef le de l'Etat a promis mettre fin au débat sur le désarmement. Comment ? Il garde encore secrète sa solution. Voici la déclaration qu'il a faite à ce sujet à sa descente d'avion jeudi : « Je veux vous expliquer que nous avons connu dans la sortie de crise un pic de violences et blocages. C'est mon devoir de faire redémarrer la machine. J'ai reçu une délégation des Forces nouvelles, il y a deux jours. Aujourd'hui, j'ai parlé avec le président du Faso. Après les fêtes, je vais parler avec le Premier ministre ; nous allons relancer la machine. Je prends les avis des uns et des autres. Je donne moi-même mon avis pour relancer la machine, pour qu'on en sorte. C'est pour quoi j'ai dit on va voir la fin du film ». Le Premier ministre est au Burkina Faso où s'est rendu mercredi, pour rencontrer le facilitateur. Guillaume Soro restera au pays des hommes intègres encore trois jours.
Bidi Ignace