Depuis hier, le corridor d'Elibou (autoroute du nord de Sikensi) est remplacé par un poste de contrôle. Les gendarmes qui assuraient le contrôle au corridor ont passé le flambeau aux éléments du détachement mobile d'intervention rapide (Dmir). Sous la responsabilité du lieutenant de vaisseau Ehui Daniel, ils sont chargés d'assurer la défense de la population, d'améliorer la fluidité routière et de lutter contre les coupeurs de route. Hier, le Chef d'état major des armées, Philippe Mangou, par ailleurs président du comité technique de contrôle de la fluidité routière (Ctcfr), a, dans le cadre de l'amélioration de la fluidité routière, assisté à cette passation du cahier de consignes. En présence des autorités administratives et des responsables des syndicats des transports, il a demandé aux Dmir de ne pas se transformer en gendarmes et en policiers. " Ce n'est pas votre rôle ", leur a-t-il dit, avant de demander aux autorités administratives de dégager un espace pour les vendeurs qui se trouvent aux abords de la route. Bien avant, le président du Ctcfr s'est rendu au corridor de Gesco de Yopougon pour sensibiliser les Forces de défense et de sécurité sur la nécessité d'améliorer la fluidité routière et d'abolir le racket. "Je vous exhorte à travailler conformément aux directives du Cema et qu'on évite de prendre l'argent à qui que ce soit. Vous êtes entièrement responsables du corridor. Prenez donc toutes les dispositions pour que ce qui est fait ici soit bien fait", a-t-il exhorté. Poursuivant, Philippe Mangou a souligné que "nous sommes à l'heure de la répression". Et d'ajouter que "les affrontements entre policiers et gendarmes doivent cesser car ceux qui seront désormais repérés seront vidés". A l'instar d'Elibou, il a souhaité qu'un espace soit dégagé pour les vendeurs en vue et qu'ils ne soient plus dans le champ d'action des Fds.
Cinthia R Aka
Cinthia R Aka
