L’Asec Mimosas a fait piètre figure le dimanche 04 avril 2010 devant les quelque rares actionnaires venus la soutenir au stade FHB. L’on croyait à un sursaut d’orgueil des protégés de Roger Ouegnin face aux visiteurs du FC Zanaco après leur fiasco à Lusaka. Mais les joueurs de l’Asec d’Abidjan ont complètement perdu le reflexe de champion de Côte d’Ivoire face à leur adversaire. C’est un football manifestement morne à la limite de l’insipide que les poulains de Maxime Gouamené ont produit devant les Ivoiriens. C’est en maître que les zambiens ont régné sur le terrain. .Dans les arrêts de jeu de la première période, cependant les jaune et noir comblaient leur retard par le biais de Dion Sédé Marc. A 1-0, les Actionnaires rêvaient donc à une qualification de leur équipe dès la reprise. Erreur, car l’Asec a produit un football qui frisait vraiment l’anarchie. Aucune action d’envergure. C’est dans cette atmosphère de légèreté que le portier Angban Vincent De Paul a encaissé sur une faute impardonnable de main, le but assassin du FC Zanaco à la 50e minute. Malgré l’égalisation des Zambiens qui du coup, tenaient leur qualification pour les huitièmes, les Ivoiriens de l’Asec sont restés amorphes. Mangoua Kessé et ses camarades se sont comportés comme si le résultat était en leur faveur. Chose qui a énormément mis hors d’eux les irréductibles supporters jaune et noir. L’Asec ne reviendra plus, capitulant devant l’ogre zambien du Zanaco. Les Mimos ont refusé de jouer tout simplement. Chose que confirmera le coach Gouaméné Maxime lors de la conférence de presse d’ après match. «On n’a pas été percutants. On a tourné avec le ballon sans être dangereux. C’est dommage. On s’était bien préparé mais l’entraîneur n’est pas capable d’agir sur ce qui se passe sur le terrain (…) Il y a des joueurs de qualité mais ils ne sont pas allés au bout de leurs efforts dans la percussion et dans l’agressivité », a fait savoir le coach de l’Asec d’Abidjan. Les actionnaires n’ont pas du tout digéré cette déconvenue. Ils imputent ce mauvais résultat au président Roger Ouégnin et à l’encadrement technique piloté par Gouaméné Maxime. « Le bilan de Roger Ouégnin depuis 21 ans à la tête de l’Asec est très nul. Dès l’instant qu’il ne comprend pas que l’Asec est un club qui a beaucoup de sympathisants et pour lequel les gens meurent tous les mois, nous lui disons qu’il ne gère plus l’Asec. Il peut s’applaudir d’avoir des sponsors mais c’est grâce à nous. Qu’il sache que l’Asec n’est pas sa maison. L’Asec n’est pas la famille Ouégnin. Maintenant nous n’avons plus confiance en lui comme par le passé. Il est le premier responsable de la souffrance des Actionnaires. Mais ses problèmes ne font que commencer », martelé Gnango Jean Claude. Avant d’ajouter que Gouaméné Maxime n’est pas digne d’entraîner l’Asec d’Abidjan. Ces propos vont être renchéris par un autre actionnaire. « Les joueurs n’ont pas gagné mais j’en veux à Gouaméné Maxime et à Roger Ouégnin. Nous sommes fatigués de Roger Ouégnin. Qu’il démissionne ! On ne veut plus de lui », s’indigna Traoré. La défaite de l’Asec d’Abidjan ne présage-t-il pas déjà le départ du coach Gouaméné Maxime ? L’on se rappelle que la saison dernière, ce sont dans les mêmes circonstances que Patrick Liewig avait rendu le tablier lorsque l’Asec d’Abidjan a été éliminé en 8ème, de finale par Monomotapa du Zimbabwé.
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