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Politique Publié le mercredi 7 avril 2010 | Le Mandat

Deux mois après son limogeage - Soro clarifie enfin l’affaire Mambé

© Le Mandat Par DR
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Photo d`archives. Passation de charges à la Commission électorale indépendante (CEI) entre l`ancien président, Robert Mambé Beugré (à dr.) et le nouveau, Youssouf Bakayoko (à g.)
Cela fait deux mois que Beugré Mambé a quitté la tête de la Commission électorale indépendante (CEI). Avant son départ de cette Institution, une affaire de fraude sur la liste électorale avait éclaté. L’accusé principal de cette affaire montée de toutes pièces par le camp présidentiel était, Beugré Mambé, président en son temps de la CEI. Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le chef de l’Etat a été obligé d’user de l’article 48 pour limoger Beugré Mambé et dissoudre le gouvernement. Le vendredi 12 février 2010, Beugré Mambé quittait donc la présidence de la CEI avec certains de ses collaborateurs. Le chef du gouvernement, Soro Guillaume, ne s’était véritablement pas prononcé sur cette affaire alors que certaines autorités du pays demandaient que Beugré Mambé soit arrêté et jeté en prison. Environ deux (2) mois après, le premier ministre porte son jugement personnel sur Robert Beugré Mambé. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le chef du gouvernement a fait savoir ceci « je n’ai pas le sentiment qu’il ait voulu frauder délibérément. Ce serait trop gros et tôt ou tard, cela serait apparu ». Pour Guillaume Soro, c’est une maladresse. Il ajoute que Beugré Mambé est responsable, mais il n’est pas coupable. Le premier ministre en blanchissant l’ex-président de la CEI dans l’affaire 429 000 électeurs de la « liste grise » qu’il aurait tenté de faire inscrire sur la liste définitive, a fait savoir que « cette affaire aurait d’ailleurs très bien pu et dû se régler dans le cadre d’une enquête interne. Mais dans le contexte ivoirien, marqué par la suspicion et la méfiance, rien n’est anodin ». Après cette mise au point du chef du gouvernement, chacun est enfin situé sur cette affaire qui a fortement retardé le processus électoral.
Etienne Lemistick
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