La relance de l’économie nationale requiert la mise en valeur de toutes les ressources, tant humaines que financières. Force est malheureusement de reconnaître que les jeunes sont de plus en plus orientés vers les activités malsaines, utilisés qu’ils sont par des individus n’ayant de soucis que pour leurs propres intérêts.
Bars, maquis, meetings politiques, bordures des routes, boîtes de nuit, salons feutrés, etc. Tels sont les endroits de plus en plus prisés par la jeunesse ivoirienne, au dam des bonnes mœurs, de la morale et des risques de maladies de toutes sortes. Certes, certains de ces lieux peuvent offrir des perspectives de plaisir à tout citoyen désirant se distraire. Des collègues et amis s’y donnent donc rendez-vous pour ‘’décompresser’’, échanger ou simplement passer agréablement le temps, idem pour les couples désirant changer d’air. C’est aussi des lieux de prédilection pour hommes d’affaires, généralement enclins à ne signer leurs contrats qu’autour d’un pot ou d’un café. Ces lieux ne sont donc pas à plaindre, mais plutôt ceux qui leur collent d’autres utilités, malsaines cette fois-ci, comme le fait la majorité des jeunes qui y vont. S’adonner à la prostitution à l’alcoolisme et du racolage. Voici donc ce à quoi ce derniers s’adonnent en y allant, utilisant ainsi leur force de travail et de réflexion à des occupations de nul effet positif sur la relance de l’économie nationale, et pourtant. En ces temps de récession, les ressources humaines et financières doivent toutes être mises à contribution afin d’embellir les agrégats d’évaluation de la croissance nationale. Les jeunes de Côte d’Ivoire sont donc détournés des occupations utiles, d’abord pour des soucis de prostitution. Ils sont malheureusement recruté (es) à la faveur des innombrables concours de beauté, où l’on leur exhibe l’illusion d’un avenir meilleur et abondamment meublé d’espèces sonnantes et trébuchantes. Ainsi, des gamines qui ont rarement possédé plus de deux billets de dix mille francs, se voient offrir des sommes d’argent ahurissantes pour des jeunes de leur âge. Initiées ainsi à l’appât du gain facile, celles-ci arrêtent leurs études pour se réfugier dans les bras d’individus souventefois plus que sexagénaires, mais toujours préoccupés par assouvir leurs désirs bestiaux à tout prix. Afin d’amortir (ou de supporter, c’est selon) les contraintes liées à ces actes contre natures à elles soumis, ces gamines se bourrent très souvent de produits dopants dont l’alcool et la drogue. Au dam de l’auto destruction à laquelle elles s’exposent, ces jeunes ingurgitent tout produit à même de leur donner le coffre capable de supporter la charge de la vie dévergondées qu’elles sont désormais obligées de mener.
Boucliers humains et chair à canon pour les politiques
Depuis 1985 que le concours Miss-Côte d’Ivoire existe, pas une seule candidate qui ait achevé des études supérieures. Ce sont donc des milliers de vie que ces concours de beauté ont déjà détruites, le drame étant que l’hécatombe continue sans que personne ne réagisse. Ce manque de volonté politique a aussi détruit des millions de jeunes garçons, désormais abonnés aux manifestations politiques. Ils sont utilisés comme outils de propagande, destinés à créer le surnombre à l’occasion. Dans cet optique, chaque parti politique à ainsi ses inconditionnels qui ont tous tournés dos au travail, au profit des cercles d’échanges. La mouvance présidentielle a ainsi ses ‘’Sorbonne’’, ses ‘’Agoras’’ ainsi que le COJEP de Blé Goudé, où ils se retrouvent par milliers tous les jours. Les Républicains ont leurs ‘’Grins’’ où, rassemblés autour de foyers de thé, d’autres milliers de jeunes ne parlent que d’Ado. Autre fois félicités pour leur ardeur dans le transport et dans les métiers de l’artisanat, ces jeunes Alassanistes sont aujourd’hui le prototype des oisifs au sens propre. Dans les zones Centre-Nord-Ouest où les Forces Nouvelles tendent leurs tentacules, il existe les ‘’Sénats’’. Pourtant appauvris par les affres de la crise qui perdure, ces milliers de jeunes proches des FN qui reçoivent les balles ont plutôt optés pour la défense des options de leurs mentors. Opposés pourtant surtout, ces mouvances politiques ont en commun le macabre instinct d’utiliser ces jeunes comme chairs à canon et boucliers humains. Ainsi, lors des manifestations de contestation, c’est sur eux que les forces de l’ordre tirent, pendant que leurs ‘’employeurs’’ sont cloitrés dans des endroits secrets ou en exile. Au lieu de constituer pour leurs cadets des exemples de réussite scolaire et professionnelle, ces jeunes deviennent des martyrs, pour des causes qu’ils ne maîtrisent que vaguement pour la plupart. De là a regretter que des millions de jeunes soient ainsi détournés du travail par des adultes regroupés pour l’essentiel dans le cadre de parties politiques, il n’y a qu’un pas que les citoyens sensibles ont franchi depuis des décennies.
Franck Boyo
Légende 1 : Afin de contribuer à la relance économique, les jeunes ne doivent plus être des boucliers humains et des chairs à canon.
Légende 2 : Les concours de beauté gâchent la vie des jeunes filles. Leur suppression est donc plus qu’urgente.
Bars, maquis, meetings politiques, bordures des routes, boîtes de nuit, salons feutrés, etc. Tels sont les endroits de plus en plus prisés par la jeunesse ivoirienne, au dam des bonnes mœurs, de la morale et des risques de maladies de toutes sortes. Certes, certains de ces lieux peuvent offrir des perspectives de plaisir à tout citoyen désirant se distraire. Des collègues et amis s’y donnent donc rendez-vous pour ‘’décompresser’’, échanger ou simplement passer agréablement le temps, idem pour les couples désirant changer d’air. C’est aussi des lieux de prédilection pour hommes d’affaires, généralement enclins à ne signer leurs contrats qu’autour d’un pot ou d’un café. Ces lieux ne sont donc pas à plaindre, mais plutôt ceux qui leur collent d’autres utilités, malsaines cette fois-ci, comme le fait la majorité des jeunes qui y vont. S’adonner à la prostitution à l’alcoolisme et du racolage. Voici donc ce à quoi ce derniers s’adonnent en y allant, utilisant ainsi leur force de travail et de réflexion à des occupations de nul effet positif sur la relance de l’économie nationale, et pourtant. En ces temps de récession, les ressources humaines et financières doivent toutes être mises à contribution afin d’embellir les agrégats d’évaluation de la croissance nationale. Les jeunes de Côte d’Ivoire sont donc détournés des occupations utiles, d’abord pour des soucis de prostitution. Ils sont malheureusement recruté (es) à la faveur des innombrables concours de beauté, où l’on leur exhibe l’illusion d’un avenir meilleur et abondamment meublé d’espèces sonnantes et trébuchantes. Ainsi, des gamines qui ont rarement possédé plus de deux billets de dix mille francs, se voient offrir des sommes d’argent ahurissantes pour des jeunes de leur âge. Initiées ainsi à l’appât du gain facile, celles-ci arrêtent leurs études pour se réfugier dans les bras d’individus souventefois plus que sexagénaires, mais toujours préoccupés par assouvir leurs désirs bestiaux à tout prix. Afin d’amortir (ou de supporter, c’est selon) les contraintes liées à ces actes contre natures à elles soumis, ces gamines se bourrent très souvent de produits dopants dont l’alcool et la drogue. Au dam de l’auto destruction à laquelle elles s’exposent, ces jeunes ingurgitent tout produit à même de leur donner le coffre capable de supporter la charge de la vie dévergondées qu’elles sont désormais obligées de mener.
Boucliers humains et chair à canon pour les politiques
Depuis 1985 que le concours Miss-Côte d’Ivoire existe, pas une seule candidate qui ait achevé des études supérieures. Ce sont donc des milliers de vie que ces concours de beauté ont déjà détruites, le drame étant que l’hécatombe continue sans que personne ne réagisse. Ce manque de volonté politique a aussi détruit des millions de jeunes garçons, désormais abonnés aux manifestations politiques. Ils sont utilisés comme outils de propagande, destinés à créer le surnombre à l’occasion. Dans cet optique, chaque parti politique à ainsi ses inconditionnels qui ont tous tournés dos au travail, au profit des cercles d’échanges. La mouvance présidentielle a ainsi ses ‘’Sorbonne’’, ses ‘’Agoras’’ ainsi que le COJEP de Blé Goudé, où ils se retrouvent par milliers tous les jours. Les Républicains ont leurs ‘’Grins’’ où, rassemblés autour de foyers de thé, d’autres milliers de jeunes ne parlent que d’Ado. Autre fois félicités pour leur ardeur dans le transport et dans les métiers de l’artisanat, ces jeunes Alassanistes sont aujourd’hui le prototype des oisifs au sens propre. Dans les zones Centre-Nord-Ouest où les Forces Nouvelles tendent leurs tentacules, il existe les ‘’Sénats’’. Pourtant appauvris par les affres de la crise qui perdure, ces milliers de jeunes proches des FN qui reçoivent les balles ont plutôt optés pour la défense des options de leurs mentors. Opposés pourtant surtout, ces mouvances politiques ont en commun le macabre instinct d’utiliser ces jeunes comme chairs à canon et boucliers humains. Ainsi, lors des manifestations de contestation, c’est sur eux que les forces de l’ordre tirent, pendant que leurs ‘’employeurs’’ sont cloitrés dans des endroits secrets ou en exile. Au lieu de constituer pour leurs cadets des exemples de réussite scolaire et professionnelle, ces jeunes deviennent des martyrs, pour des causes qu’ils ne maîtrisent que vaguement pour la plupart. De là a regretter que des millions de jeunes soient ainsi détournés du travail par des adultes regroupés pour l’essentiel dans le cadre de parties politiques, il n’y a qu’un pas que les citoyens sensibles ont franchi depuis des décennies.
Franck Boyo
Légende 1 : Afin de contribuer à la relance économique, les jeunes ne doivent plus être des boucliers humains et des chairs à canon.
Légende 2 : Les concours de beauté gâchent la vie des jeunes filles. Leur suppression est donc plus qu’urgente.