Le nouveau code des marchés a été lancé le 07 avril dernier au Golf Hôtel d’Abidjan, en présence des sommités du monde économique ivoirien. Initiateur de cet outil de gestion, le ministre Charles Diby a volé la vedette à travers un hommage du gouvernement qu’il a aussitôt dédié au Président Laurent Gbagbo. Le premier acte de cette reconnaissance a été posé par le ministre de la Jeunesse, des Sport et de la Salubrité publique, Mel Eg Théodore. Solidaire de son collègue et traduisant l’état d’âme du gouvernement, Mel a sollicité de l’assistance un standing ovation pour son collègue, destiné à saluer ses efforts dans bonne gestion des finances publiques et le règlement de la dette, reconnue et félicitée par les bailleurs de fonds. Sous les clameurs de joie du nombreux public présent et ému par ce geste de solidarité, l’argentier ivoirien a aussitôt ramené cet hommage au Président Laurent Gbagbo. « C’est le Président de la République qui mérite ces ovations, pour son appui soutenu et constant. Ce résultat que nous avons obtenu du club de Londres montre que notre pays est très crédible sur le marché financier international », a lors affirmé le meilleur ministre des Finances d’Afrique, distinction à laquelle Mel Eg Théodore n’a pas omis de faire allusion. ‘’Le résultat obtenu’’ dont parle Charles Diby Koffi, a alors été difficilement porté à la connaissance de l’auditoire par son Directeur de cabinet Ahoutou Koffi, à cause des interminables ‘’viva’’ et ‘’bravo’’ du public. Il s’agit des bonnes nouvelles sur la situation de la dette ivoirienne provenant des créanciers des Clubs de Paris et de Londres. Avec les premiers en effet, la Côte d’Ivoire a obtenu 99% d’accords bilatéraux. Les seconds, quant à eux, ont accepté un allègement de 20% sur leurs dus respectifs. C’est-à-dire qu’à quelques jours du bouclage des souscriptions pour le titre Brady, 91% du stock de la dette ivoirienne due au Club de Londres sont déjà vendus. Afin de mieux se faire entendre par un auditoire débout, enthousiaste et admiratif, Charles Diby est carrément allé au pupitre d’animation, abandonnant ainsi la trop grande solennité de la table de séance. N’eut-été la vigilance des forces de sécurité et le maestria des services de protocole, Charles Diby Koffi et Mel Eg Théodore auraient portés en triomphe, toute chose présageant d’une atteinte très prochaine du point d’achèvement de l’initiative PPTE.
Une solidarité gouvernementale à saluer
Pour mémoire, il faut rappeler que Charles Diby a été désigné Meilleur ministre des Finances d’Afrique par le Magasine The Banker, propriété de la célébrissime revue économique londonienne The Financial Times. Férus du travail bien fait, observateurs attentifs et analystes exigeants et objectifs de la gestion des finances des Etats de la planète, les experts londoniens ont motivé leur choix par les résultats présentés par l’argentier ivoirien, « alors que les charges de ministre de l’Economie et des Finances sont extrêmement difficiles en temps de crise », avaient-ils alors affirmé. Parti recevoir son prix le 05 février 2010, Charles Diby était accompagné par une demi douzaine de membres du gouvernement ivoirien, dont celui des Affaires Etrangères représentant le Premier ministre Guillaume Soro, parrain de la cérémonie. De retour au bercail, cette distinction a aussitôt été présentée et dédiée au Président de la République en Conseil des ministres, avant de l’être quelques jours après à Guillaume Soro. Ponctuée par une vague d’hommage et de reconnaissance à l’endroit du chef de l’Exécutif ivoirien Laurent Gbagbo, cette gymnastique met en évidence la solidarité et l’union de cœur existant au sein du gouvernement ivoirien, chose appréciée et très saluée par les populations ivoiriennes. Dans le dur combat qu’il mène contre la dette ivoirienne, Charles Diby a bénéficié d’abord du parapluie sécuritaire et diplomatique de ses supérieurs, ainsi que du soutien de ses collègues, ce qui a facilité et béni le lobbying positif par lui mené à travers le monde, occasionnant des résultats profitables à la Côte d’Ivoire sur les 20 ans à venir. Très certainement entretenue par Laurent Gbagbo lui-même, cette salutaire solidarité gouvernementale balaie le regret que l’on aurait eu, en apprenant qu’un ministre sabote l’action d’un autre, à travers des peaux bananes ou des actes à même de porter un coup à son moral. Il s’agit d’un bel exemple d’entente qu’il faut pérenniser, et que tous les autres corps de métier doivent copier. Ces actes de solidarité sont ce que les Ivoiriens veulent voir tous les jours, la seule chose à même de solidifier (à leurs yeux) les signaux positifs de la relance de l’économie nationale.
Franck Boyo
Une solidarité gouvernementale à saluer
Pour mémoire, il faut rappeler que Charles Diby a été désigné Meilleur ministre des Finances d’Afrique par le Magasine The Banker, propriété de la célébrissime revue économique londonienne The Financial Times. Férus du travail bien fait, observateurs attentifs et analystes exigeants et objectifs de la gestion des finances des Etats de la planète, les experts londoniens ont motivé leur choix par les résultats présentés par l’argentier ivoirien, « alors que les charges de ministre de l’Economie et des Finances sont extrêmement difficiles en temps de crise », avaient-ils alors affirmé. Parti recevoir son prix le 05 février 2010, Charles Diby était accompagné par une demi douzaine de membres du gouvernement ivoirien, dont celui des Affaires Etrangères représentant le Premier ministre Guillaume Soro, parrain de la cérémonie. De retour au bercail, cette distinction a aussitôt été présentée et dédiée au Président de la République en Conseil des ministres, avant de l’être quelques jours après à Guillaume Soro. Ponctuée par une vague d’hommage et de reconnaissance à l’endroit du chef de l’Exécutif ivoirien Laurent Gbagbo, cette gymnastique met en évidence la solidarité et l’union de cœur existant au sein du gouvernement ivoirien, chose appréciée et très saluée par les populations ivoiriennes. Dans le dur combat qu’il mène contre la dette ivoirienne, Charles Diby a bénéficié d’abord du parapluie sécuritaire et diplomatique de ses supérieurs, ainsi que du soutien de ses collègues, ce qui a facilité et béni le lobbying positif par lui mené à travers le monde, occasionnant des résultats profitables à la Côte d’Ivoire sur les 20 ans à venir. Très certainement entretenue par Laurent Gbagbo lui-même, cette salutaire solidarité gouvernementale balaie le regret que l’on aurait eu, en apprenant qu’un ministre sabote l’action d’un autre, à travers des peaux bananes ou des actes à même de porter un coup à son moral. Il s’agit d’un bel exemple d’entente qu’il faut pérenniser, et que tous les autres corps de métier doivent copier. Ces actes de solidarité sont ce que les Ivoiriens veulent voir tous les jours, la seule chose à même de solidifier (à leurs yeux) les signaux positifs de la relance de l’économie nationale.
Franck Boyo
