D'octobre 2002 à juillet 2008, 2.550 déclarations de naissance ont été enregistrées à la mairie de Vavoua. Fofana Vafing Karamoko, 2e adjoint au maire, qui a donné ce chiffre, affirme qu'en octobre 2002, la mairie était fermée. Les Forces nouvelles (Fn) ont ouvert des registres pour les déclarations de naissance. Aux dires de Diakité Daouda, délégué des Fn, la sauvegarde de l'état civil était une priorité. Alors, un service a été ouvert et autorisé à enregistrer les déclarations de naissance.
En 2006, dit le 2e adjoint au maire, il a pris les choses en main. Koné Zakaria, commandant d'alors de la zone 5 de Vavoua, a ainsi déchargé ses hommes du service en question. La déclaration de naissance qui se faisait à 3.000 Fcfa est revenue à 500 Fcfa. En juillet 2008, avec le redéploiement de l'administration en zone Cno, la mairie a rouvert. D'octobre 2002 à juillet 2008, ce sont plus de 2.550 déclarations de naissance contenues dans 51 registres qui ont été enregistrés. Selon le maire résident, elles ont été déclarées nulles. Pour la simple raison que les registres n'ont pas été paraphés par la justice. Une situation qu'il déplore et souhaite qu'une décision politique soit prise enfin que ces milliers d'enfants dont certains sont déjà à l'école, aient un avenir. Les audiences foraines organisées à cet effet reviennent à 5.000 Fcfa. Yao Germain, le responsable local du service de l'état civil, dit avoir réceptionné les 51 registres, remplis en période de crise. A ses dires, ils ont été comptabilisés par une mission de l'Etat en 2009, pour la reconstitution des registres de l'état civil. A cette occasion, tous les registres concernés ont été étiquetés. Mais ils n'ont pas été authentifiés par le paraphage d'un juge. Ce qui les rend non valables. Des enfants concernés ont été inscrits déjà à l'école avec ces extraits obtenus pendant la guerre. Des parents sont passés par les audiences foraines pour établir des jugements supplétifs à leurs enfants ; d'autres continuent de faire des copies à partir des registres controversés.
Bayo Fatim à Daloa
En 2006, dit le 2e adjoint au maire, il a pris les choses en main. Koné Zakaria, commandant d'alors de la zone 5 de Vavoua, a ainsi déchargé ses hommes du service en question. La déclaration de naissance qui se faisait à 3.000 Fcfa est revenue à 500 Fcfa. En juillet 2008, avec le redéploiement de l'administration en zone Cno, la mairie a rouvert. D'octobre 2002 à juillet 2008, ce sont plus de 2.550 déclarations de naissance contenues dans 51 registres qui ont été enregistrés. Selon le maire résident, elles ont été déclarées nulles. Pour la simple raison que les registres n'ont pas été paraphés par la justice. Une situation qu'il déplore et souhaite qu'une décision politique soit prise enfin que ces milliers d'enfants dont certains sont déjà à l'école, aient un avenir. Les audiences foraines organisées à cet effet reviennent à 5.000 Fcfa. Yao Germain, le responsable local du service de l'état civil, dit avoir réceptionné les 51 registres, remplis en période de crise. A ses dires, ils ont été comptabilisés par une mission de l'Etat en 2009, pour la reconstitution des registres de l'état civil. A cette occasion, tous les registres concernés ont été étiquetés. Mais ils n'ont pas été authentifiés par le paraphage d'un juge. Ce qui les rend non valables. Des enfants concernés ont été inscrits déjà à l'école avec ces extraits obtenus pendant la guerre. Des parents sont passés par les audiences foraines pour établir des jugements supplétifs à leurs enfants ; d'autres continuent de faire des copies à partir des registres controversés.
Bayo Fatim à Daloa