La nuit du mardi 30 mars dernier a été mouvementée au Port autonome d’Abidjan (PAA) à Treichville. 12 personnes ont été battues à la machette et aux gourdins. Les faits ont été relatés par Pierre Guigrehi Aklegbou, secrétaire de la Coalition syndicale autonome des dockers (Cosadci) le jeudi 8 avril 2010, lors d’une conférence de presse.
Pierre Guigrehi Aklegbou a dénoncé les actes de «barbarie» dont ont été victimes ses collègues.
Il a accusé le Directeur général du Port autonome d’Abidjan d’en être responsable. «L’attaque a été perpétrée entre 14 heures et 15 heures, pendant que les dockers se restauraient derrière le siège social du Syndicat des entrepreneurs de manutention des ports de Côte d’Ivoire (Sempa).
Ce groupe d’éléments, une centaine d’individus, ont attaqué à la machette, aux gourdins et autres projectiles, nos collaborateurs. Ils ont été financés par le Directeur du PAA, Marcel Gossio, qui soutien depuis sa nomination, cette branche du syndicat des dockers, parce qu’il veut être au four et au moulin», a-t-il déclaré. Ces individus, selon lui, sont des éléments de la branche armée du Collectif national des dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd) qui, sème la terreur au port depuis la création d’une brigade sécuritaire constituée de dockers. «Ces actes criminels ont été perpétrés par les membres du Cndd. Nous les avons tous identifiés». A l’origine de cette crise, explique Pierre Guigrehi Aklegbou, les responsables du Cndd récuseraient le bureau de la main d’œuvre docker (BMOD) qui entend mettre sur pied, une équipe de travailleurs docker chargée de surveiller les embauches journalières et de veiller au bon déroulement des mani-opérations. « Face à toute ses situations intolérables, des plaintes ont été déposées. Mais les activistes sont restés impunis et pis, nous sommes menacés de mort », a-t-il fait savoir. Avant de lancer un appel aux autorités pour que justice soit faite. «J’interpelle les autorités étatiques sur l’impunité qui règne dans le port et dont bénéficie le CNDD, et en appelle à leur réaction urgente pour faire droit à toutes les victimes», a-t-il exhorté. Face à ces accusations, nous avons pu joindre la direction générale du Port autonome d’Abidjan qui dit ne pas se reconnaître dans tout ce qui a été rapporté à la presse par Pierre Guigrehi Aklegbou. Selon les responsables de cette direction, en aucun cas, ils ont armé des groupes pour attaquer d’autres. Pour elle, ce sont des accusations sans fondements. Pis, ce sont des campagnes de dénigrements, dont l’objectif inavoué est de discréditer le PAA auprès des opérateurs économiques.
P.A.T
Pierre Guigrehi Aklegbou a dénoncé les actes de «barbarie» dont ont été victimes ses collègues.
Il a accusé le Directeur général du Port autonome d’Abidjan d’en être responsable. «L’attaque a été perpétrée entre 14 heures et 15 heures, pendant que les dockers se restauraient derrière le siège social du Syndicat des entrepreneurs de manutention des ports de Côte d’Ivoire (Sempa).
Ce groupe d’éléments, une centaine d’individus, ont attaqué à la machette, aux gourdins et autres projectiles, nos collaborateurs. Ils ont été financés par le Directeur du PAA, Marcel Gossio, qui soutien depuis sa nomination, cette branche du syndicat des dockers, parce qu’il veut être au four et au moulin», a-t-il déclaré. Ces individus, selon lui, sont des éléments de la branche armée du Collectif national des dockers transit pour la défense de leurs droits (Cndd) qui, sème la terreur au port depuis la création d’une brigade sécuritaire constituée de dockers. «Ces actes criminels ont été perpétrés par les membres du Cndd. Nous les avons tous identifiés». A l’origine de cette crise, explique Pierre Guigrehi Aklegbou, les responsables du Cndd récuseraient le bureau de la main d’œuvre docker (BMOD) qui entend mettre sur pied, une équipe de travailleurs docker chargée de surveiller les embauches journalières et de veiller au bon déroulement des mani-opérations. « Face à toute ses situations intolérables, des plaintes ont été déposées. Mais les activistes sont restés impunis et pis, nous sommes menacés de mort », a-t-il fait savoir. Avant de lancer un appel aux autorités pour que justice soit faite. «J’interpelle les autorités étatiques sur l’impunité qui règne dans le port et dont bénéficie le CNDD, et en appelle à leur réaction urgente pour faire droit à toutes les victimes», a-t-il exhorté. Face à ces accusations, nous avons pu joindre la direction générale du Port autonome d’Abidjan qui dit ne pas se reconnaître dans tout ce qui a été rapporté à la presse par Pierre Guigrehi Aklegbou. Selon les responsables de cette direction, en aucun cas, ils ont armé des groupes pour attaquer d’autres. Pour elle, ce sont des accusations sans fondements. Pis, ce sont des campagnes de dénigrements, dont l’objectif inavoué est de discréditer le PAA auprès des opérateurs économiques.
P.A.T
