Alphonse Soro, conseiller spécial du Premier ministre Guillaume Soro, chargé de l’agriculture et des ressources halieutiques n’est pas content de Charles blé Goudé. Là, pas du tout. Il fait savoir hier au cours d’une conférence de presse au golf hôtel. Le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo pour la jeunesse l’avait, en effet, accusé personnellement au cours d’une émission à la télévision ivoirienne le 4 avril d’être parmi les pilleurs de l’économie ivoirienne. Très remonté contre le président du Cojep qu’il accuse de l’avoir diffamé, Alphonse Soro a mis ce dernier au défi de prouver qu’un seul gramme du coton ivoirien est vendu au Mali. « Le Mali même envoie son coton à Abidjan, une partie de la production du Burkina va Lomé alors que l’autre partie vient au port d’Abidjan, de quoi parle donc Blé Goudé ? », s’est écrié le conférencier. Il a saisi l’opportunité pour inviter le chef des « jeunes patriotes » à commencer par mettre fin au trafic de l’Anacarde produit à Bondoukou en zone gouvernementale vers le Ghana voisin car, c’est 12% de la production nationale qui est vendu de côté.
Alphonse Soro estime qu’on devrait plutôt le féliciter pour l’immense travail abattu à la tête du comité de suivi de la filière coton-anacarde. Puisque si les Forces nouvelles n’avaient pas mis en place des mécanismes et des structures pour encadrer les paysans et les aider à commercialiser leur production, on ne parlerait même pas de coton aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Au déclenchement de la crise, L’Areca et tous les services du ministère de l’agriculture ayant quitté le Nord du pays. Il a rappelé à l’assistance qu’avant la guerre, les structures devaient 14 milliards aux cotonculteurs du Nord et qu’aujourd’hui cette dette n’existe plus. En terme de taxation, il a indiqué que contrairement aux sommes prélevées sur le Kg de coton à Abidjan( 1,75f par kilo), au Nord, on tend vers la taxe zéro.
Concernant le débat sur le désarmement, Alphonse Soro énonce que l’Apo a prévu a prévu tous les mécanismes pour la réunification des deux armées. Nulle part, il n’est prescrit que les Fafn doivent remettre leurs armes aux Fanci. Mais il prévient : « Même si les combattants des Forces nouvelles jettent toutes leurs armes dans la lagune, le Fpi n’ira pas aux élections ». Et d’ajouter : « le désarmement doit commencer par Charles Blé Goudé qui se promène avec des hommes armés derrière lui dans la ville d’Abidjan alors qu’il n’occupe aucune fonction dans la République ». Le conférencier n’a pas du tout été tendre avec le président du Cojep qui est, selon lui, le modèle achevé de l’échec de la politique du Fpi : un homme âgé qui a volé une licence, qui ne travaille pas et qui passe tout son temps dans la rue.
Alphonse Soro estime qu’on devrait plutôt le féliciter pour l’immense travail abattu à la tête du comité de suivi de la filière coton-anacarde. Puisque si les Forces nouvelles n’avaient pas mis en place des mécanismes et des structures pour encadrer les paysans et les aider à commercialiser leur production, on ne parlerait même pas de coton aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Au déclenchement de la crise, L’Areca et tous les services du ministère de l’agriculture ayant quitté le Nord du pays. Il a rappelé à l’assistance qu’avant la guerre, les structures devaient 14 milliards aux cotonculteurs du Nord et qu’aujourd’hui cette dette n’existe plus. En terme de taxation, il a indiqué que contrairement aux sommes prélevées sur le Kg de coton à Abidjan( 1,75f par kilo), au Nord, on tend vers la taxe zéro.
Concernant le débat sur le désarmement, Alphonse Soro énonce que l’Apo a prévu a prévu tous les mécanismes pour la réunification des deux armées. Nulle part, il n’est prescrit que les Fafn doivent remettre leurs armes aux Fanci. Mais il prévient : « Même si les combattants des Forces nouvelles jettent toutes leurs armes dans la lagune, le Fpi n’ira pas aux élections ». Et d’ajouter : « le désarmement doit commencer par Charles Blé Goudé qui se promène avec des hommes armés derrière lui dans la ville d’Abidjan alors qu’il n’occupe aucune fonction dans la République ». Le conférencier n’a pas du tout été tendre avec le président du Cojep qui est, selon lui, le modèle achevé de l’échec de la politique du Fpi : un homme âgé qui a volé une licence, qui ne travaille pas et qui passe tout son temps dans la rue.