Le nouveau président de l’université de Bouaké, le Pr Poamé Lazare Marcellin, était vendredi, dans cette ville où il a rencontré successivement les Forces nouvelles et des étudiants de la capitale de la région de la vallée du Bandama. Au sortir de la séance de travail qu’il a eue avec les Forces nouvelles, à leur siège à Bouaké, le président de l’université de Bouaké a déclaré que lui et ses interlocuteurs ont partagé les préoccupations les plus immédiates. Il faisait allusion au problème financier qui constitue un blocage au bon fonctionnement de l’université de Bouaké. «Depuis quand même plus de six à neuf mois, l’université de Bouaké est paralysée, plus aucun cours.
Tout simplement parce que les enseignants étaient las de préfinancer leur mission d’enseignement à Bouaké», a-t-il indiqué. Comme solution, il a proposé que l’Etat puisse payer les enseignements qui ont été déjà dispersés. Persuadé qu’il est que si cela est fait, les enseignants auront le courage de reprendre les cours. Toutefois, le Pr Poamé Lazare a reconnu qu’il y a eu un premier geste qui a été fait.
Même si tout s’est arrêté en chemin. L’Etat, dira-t-il, reste devoir payer globalement aux enseignants la somme de 800 millions de francs Cfa pour que la situation soit débloquée. Et de préciser qu’il ne s’agit pas de payer la totalité de cette somme d’un coup. Puis, il a rassuré que si 200 millions étaient débloqués, les enseignants reprendraient la route de Bouaké dans les 48 heures qui suivent.
Autre problème crucial, celui des logements pour au moins 700 familles: «peut-on trouver 700 villas dignes d’accueillir les enseignants chercheurs et le personnel administratif ?», s’est-il interrogé. Avant de conclure : «pas si sûr. Or, il faut pouvoir faire en sorte que les gens n’hésitent pas à revenir».
Aux étudiants, le président de l’université de Bouaké a fait savoir que cette institution est en train de chercher un espace dans cette ville pour y bâtir une université digne de ce nom qui pourra accueillir, dans deux ans, plus de 20.000 étudiants.
Rappelons que l’université de Bouaké compte à ce jour près de 18.000 étudiants, 15.000 à Abidjan et 3.000 à Bouaké. Les étudiants n’entendent pas les choses de cette oreille et ont réclamé purement et simplement le retour de l’université de Bouaké sur ses bases.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional
Tout simplement parce que les enseignants étaient las de préfinancer leur mission d’enseignement à Bouaké», a-t-il indiqué. Comme solution, il a proposé que l’Etat puisse payer les enseignements qui ont été déjà dispersés. Persuadé qu’il est que si cela est fait, les enseignants auront le courage de reprendre les cours. Toutefois, le Pr Poamé Lazare a reconnu qu’il y a eu un premier geste qui a été fait.
Même si tout s’est arrêté en chemin. L’Etat, dira-t-il, reste devoir payer globalement aux enseignants la somme de 800 millions de francs Cfa pour que la situation soit débloquée. Et de préciser qu’il ne s’agit pas de payer la totalité de cette somme d’un coup. Puis, il a rassuré que si 200 millions étaient débloqués, les enseignants reprendraient la route de Bouaké dans les 48 heures qui suivent.
Autre problème crucial, celui des logements pour au moins 700 familles: «peut-on trouver 700 villas dignes d’accueillir les enseignants chercheurs et le personnel administratif ?», s’est-il interrogé. Avant de conclure : «pas si sûr. Or, il faut pouvoir faire en sorte que les gens n’hésitent pas à revenir».
Aux étudiants, le président de l’université de Bouaké a fait savoir que cette institution est en train de chercher un espace dans cette ville pour y bâtir une université digne de ce nom qui pourra accueillir, dans deux ans, plus de 20.000 étudiants.
Rappelons que l’université de Bouaké compte à ce jour près de 18.000 étudiants, 15.000 à Abidjan et 3.000 à Bouaké. Les étudiants n’entendent pas les choses de cette oreille et ont réclamé purement et simplement le retour de l’université de Bouaké sur ses bases.
Adjé Jean-Alexis
Correspondant régional