"Le pluralisme politique et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire". Tel est le thème autour duquel, pendant trois jours, les responsables politiques, les membres de la société civile et les ONG de la ville de Bouaké ont été formés par le Centre afrika obota Côte d’Ivoire (CAO-ci).
Cette session de formation, qui eu pour cadre le foyer jeune Viateur de Bouaké a bénéficié de l’appui technique et financier de la Fondation allemande Konrad Adenauer, dont le siège social est installé au Benin pour l’Afrique de l’ouest. Plusieurs sous thèmes, notamment, "Election démocratique et cohésion sociale", "Pratique du multipartisme en Côte d’Ivoire : quelle leçon, prévention et gestion des violences post – électorales etc.…" ont été développés par des experts ivoiriens et béninois.
Pour le secrétaire national du Centre afrika obota- Côte d’ivoire, Paul Dakuyo, ce séminaire est d’une importance capitale ; parce qu’il se tient au moment où la Côte d’Ivoire cherche les voies et moyens à travers l’accord politique de Ouagadougou en vue de sortir de la crise militaro-politique qui secoue le pays depuis 19 septembre 2002 ; laquelle crise a fragilisé l’unité nationale et la cohésion sociale.
Paul Dakuyo a indiqué que l’objectif que son mouvement veut atteindre, à moyen ou à long terme, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens puissent vivre ensemble malgré leur différence. Parce que selon lui, ils ne sont pas obligés d’avoir les mêmes opinions mais ils sont contraints de vivre ensemble pour la simple raison qu’ils appartiennent au même pays qui est la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a invité tous les acteurs politiques de la scène nationale à la concertation, afin de ne plus mettre à mal l’unité nationale et la paix ; des valeurs qui ont toujours constitué une seconde religion pour les Ivoiriens.
Quant au représentant de la Fondation Konrad Adenauer, Paul Dehouman, il a souligné que sa structure travaille depuis 1992 à l’enracinement de la démocratie, à la promotion des droits de l’homme et au règlement des conflits en Afrique. Pour ce faire, Paul Dehouman a affirmé que le passage du parti unique au pluralisme politique dans les pays de la sous-région a connu, dans certains Etats africains, quelques difficultés. Il a cité le cas de la Côte d’Ivoire qui, à l’époque, servait de modèle pour toute l’Afrique de l’Ouest du fait de sa stabilité politique.
Malheureusement, a déploré le représentant de la Fondation Konrad Adenauer, après la mort du président Félix Houphouët Boigny, la Côte d’Ivoire a connu des violences qui ont mis à mal la cohésion sociale dans le pays. Ce faisant, Paul Dehouman a mentionné qu’il était important pour sa fondation, qui s’évertue à travailler pour le renforcement de la démocratie, de la promotion des droits de l’homme et du règlement des conflits de s’intéresser à la situation de la Côte d’Ivoire.
Le représentant de la Fondation Konrad Adenauer espère, qu’en conviant les acteurs politiques à aller au-delà leurs différences, ils peuvent œuvrer à l’harmonie, à la cohésion sociale en vue de vivre ensemble.
ADJE JEAN- ALEXIS
Cette session de formation, qui eu pour cadre le foyer jeune Viateur de Bouaké a bénéficié de l’appui technique et financier de la Fondation allemande Konrad Adenauer, dont le siège social est installé au Benin pour l’Afrique de l’ouest. Plusieurs sous thèmes, notamment, "Election démocratique et cohésion sociale", "Pratique du multipartisme en Côte d’Ivoire : quelle leçon, prévention et gestion des violences post – électorales etc.…" ont été développés par des experts ivoiriens et béninois.
Pour le secrétaire national du Centre afrika obota- Côte d’ivoire, Paul Dakuyo, ce séminaire est d’une importance capitale ; parce qu’il se tient au moment où la Côte d’Ivoire cherche les voies et moyens à travers l’accord politique de Ouagadougou en vue de sortir de la crise militaro-politique qui secoue le pays depuis 19 septembre 2002 ; laquelle crise a fragilisé l’unité nationale et la cohésion sociale.
Paul Dakuyo a indiqué que l’objectif que son mouvement veut atteindre, à moyen ou à long terme, c’est de faire en sorte que les Ivoiriens puissent vivre ensemble malgré leur différence. Parce que selon lui, ils ne sont pas obligés d’avoir les mêmes opinions mais ils sont contraints de vivre ensemble pour la simple raison qu’ils appartiennent au même pays qui est la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il a invité tous les acteurs politiques de la scène nationale à la concertation, afin de ne plus mettre à mal l’unité nationale et la paix ; des valeurs qui ont toujours constitué une seconde religion pour les Ivoiriens.
Quant au représentant de la Fondation Konrad Adenauer, Paul Dehouman, il a souligné que sa structure travaille depuis 1992 à l’enracinement de la démocratie, à la promotion des droits de l’homme et au règlement des conflits en Afrique. Pour ce faire, Paul Dehouman a affirmé que le passage du parti unique au pluralisme politique dans les pays de la sous-région a connu, dans certains Etats africains, quelques difficultés. Il a cité le cas de la Côte d’Ivoire qui, à l’époque, servait de modèle pour toute l’Afrique de l’Ouest du fait de sa stabilité politique.
Malheureusement, a déploré le représentant de la Fondation Konrad Adenauer, après la mort du président Félix Houphouët Boigny, la Côte d’Ivoire a connu des violences qui ont mis à mal la cohésion sociale dans le pays. Ce faisant, Paul Dehouman a mentionné qu’il était important pour sa fondation, qui s’évertue à travailler pour le renforcement de la démocratie, de la promotion des droits de l’homme et du règlement des conflits de s’intéresser à la situation de la Côte d’Ivoire.
Le représentant de la Fondation Konrad Adenauer espère, qu’en conviant les acteurs politiques à aller au-delà leurs différences, ils peuvent œuvrer à l’harmonie, à la cohésion sociale en vue de vivre ensemble.
ADJE JEAN- ALEXIS