La Commission centrale (qui regroupe les 31 commissaires) de la Commission électorale indépendante s'est réunie jeudi au siège de l'institution à Cocody II-Plateaux pour analyser plusieurs questions relatives à la relance des activités électorales. Ces points qui ont, entre autres, pour noms réorganisation des sous-commissions, examen du cas des Commissions électorales locales et examen des projets de textes sur le contentieux de la liste électorale provisoire ont été débattus, six heures durant, par les commissaires. Les travaux vont se poursuivre ce lundi pour permettre la reprise des activités électorales dans un climat apaisé et caractérisé par la transparence. La Commission électorale indépendante (Cei) est certes soucieuse de conduire le pays à des élections dans les plus brefs délais mais pas dans la précipitation. «Je sais que le temps nous est compté, nous en serons suffisamment économes afin de ne pas laisser place ni à l'improvisation ni au désœuvrement ni aux différentes inquiétudes (…) Je ne suis ni aphone ni autiste mais je me veux l'animateur d'une équipe solidaire, soudée et responsable qui entend donner une visibilité forte aux programmes de la Cei en évitant de l'installer dans le landerneau de l'imprévision et des manœuvres incomprises», a expliqué le président de l'institution, l'ambassadeur Youssouf Bakayoko.
Bamba K. Inza
Bamba K. Inza