Plusieurs centaines de milliards de Francs Cfa de dette contractés par la Côte d’Ivoire devraient pouvoir être annulés en partie, sous peu. Après que le point d’achèvement à l’initiative Ppte ait été atteint.
L’endettement de la Côte d’Ivoire devenait de plus en plus lourd dans l’exécution des budgets au fil des années. Le remboursement du service de la dette rendait impossible la réalisation de projets socio-économiques. Et, les Ivoiriens ne voyaient venir aucune perspective de développement. Chaque année, environ 400 à 500 milliards de nos francs étaient consacrés à l’apurement de la dette multilatérale auxquels, bien sûr, s’ajoute l’acquittement des créances détenues par les nombreux partenaires internes de l’Etat. Ainsi, c’est un peu plus de 600 milliards de Francs cfa qui étaient dispatchés entre les différents créanciers de la Côte d’Ivoire sur un stock total de 14 milliards de Dollars.
L’initiative de réduction de la dette extérieure prise par les institutions de Bretton woods, le Club de Londres et le Club de Paris en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte) a une connotation positive du fait de l’impulsion du développement que cela implique. D’autant que, désormais, l’importance des sommes allouées à la solde de la dette multilatérale sera destinée à la concrétisation des projets de création d’emploi, subséquemment à la création de richesse. C’est pourquoi toutes les démarches motivées par l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’Initiative Ppte, ensuite au point de décision et en fin de compte au point d’achèvement sont opportunes. Il va de soi que les contraintes imposées à la Côte d’Ivoire dans ce cadre pour en être bénéficiaire ont toutes une dimension limitante et rappellent étrangement les fameux Plan d’ajustement structurel consentis par nos Etats dans les années 90.
Ici plus qu’ailleurs, les programmes de l’allègement de la dette, aussi rudes soient-il, clairement définis après l’adoption du Document stratégique pour la réduction de la pauvreté( Dsrp) ont leur lots de ‘’consolation’’. La restructuration de la dette restante avec des échéances relativement honorables, annulation des intérêts… Avec ces nouvelles dispositions, la Côte d’Ivoire, on peut le dire, aura des coudées franches pour sortir de l’enserrement du cycle des dettes afin d’amorcer un développement exponentiel. De ce fait, l’exécution en bonne et due forme pendant une année, en plus, d’un cadrage macroéconomique sain par des investissements dans le social et des réformes dans le domaine de la gouvernance ne devraient être un obstacle pour que ce pays jouisse du dispositif global de réduction de la dette au grand plus tard en 2011.
Surtout qu’avec cette manne, c’est les 50% d’Ivoiriens sans emploi qui peuvent espérer une amélioration de leur condition de vie. D’où, l’intérêt à manifester pour soutenir l’engagement de la Côte d’Ivoire pour atteindre le point d’achèvement.
Wognin Dieudonné
L’endettement de la Côte d’Ivoire devenait de plus en plus lourd dans l’exécution des budgets au fil des années. Le remboursement du service de la dette rendait impossible la réalisation de projets socio-économiques. Et, les Ivoiriens ne voyaient venir aucune perspective de développement. Chaque année, environ 400 à 500 milliards de nos francs étaient consacrés à l’apurement de la dette multilatérale auxquels, bien sûr, s’ajoute l’acquittement des créances détenues par les nombreux partenaires internes de l’Etat. Ainsi, c’est un peu plus de 600 milliards de Francs cfa qui étaient dispatchés entre les différents créanciers de la Côte d’Ivoire sur un stock total de 14 milliards de Dollars.
L’initiative de réduction de la dette extérieure prise par les institutions de Bretton woods, le Club de Londres et le Club de Paris en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte) a une connotation positive du fait de l’impulsion du développement que cela implique. D’autant que, désormais, l’importance des sommes allouées à la solde de la dette multilatérale sera destinée à la concrétisation des projets de création d’emploi, subséquemment à la création de richesse. C’est pourquoi toutes les démarches motivées par l’éligibilité de la Côte d’Ivoire à l’Initiative Ppte, ensuite au point de décision et en fin de compte au point d’achèvement sont opportunes. Il va de soi que les contraintes imposées à la Côte d’Ivoire dans ce cadre pour en être bénéficiaire ont toutes une dimension limitante et rappellent étrangement les fameux Plan d’ajustement structurel consentis par nos Etats dans les années 90.
Ici plus qu’ailleurs, les programmes de l’allègement de la dette, aussi rudes soient-il, clairement définis après l’adoption du Document stratégique pour la réduction de la pauvreté( Dsrp) ont leur lots de ‘’consolation’’. La restructuration de la dette restante avec des échéances relativement honorables, annulation des intérêts… Avec ces nouvelles dispositions, la Côte d’Ivoire, on peut le dire, aura des coudées franches pour sortir de l’enserrement du cycle des dettes afin d’amorcer un développement exponentiel. De ce fait, l’exécution en bonne et due forme pendant une année, en plus, d’un cadrage macroéconomique sain par des investissements dans le social et des réformes dans le domaine de la gouvernance ne devraient être un obstacle pour que ce pays jouisse du dispositif global de réduction de la dette au grand plus tard en 2011.
Surtout qu’avec cette manne, c’est les 50% d’Ivoiriens sans emploi qui peuvent espérer une amélioration de leur condition de vie. D’où, l’intérêt à manifester pour soutenir l’engagement de la Côte d’Ivoire pour atteindre le point d’achèvement.
Wognin Dieudonné