(…) Quels sont les acquis du tête-à-tête Gbagbo-Soro ?
C'est le chronogramme. En outre, tout le monde est conscient qu'il n'est plus question de se lancer des invectives. Et qu'il faut avancer étant entendu que le processus électoral doit reprendre son cours.
Cette rencontre est une comédie, dit-on ?
Il faut que les gens en finissent avec les questions de sentiment. Vous avez un Premier ministre et un président de la République qui travaillent ensemble pour sortir le pays d'une crise. Mais quel mal y a-t-il à ce que ces deux personnes se rencontrent ? Quand elles se voient, bien évidemment, elles parlent de la résolution de la crise, de comment faire en sorte que le travail s'accélère. Vous êtes d'accord avec moi que les Forces nouvelles et le camp présidentiel se sont accordés pour finir la guerre afin de sortir la Côte d'Ivoire de la crise. Donc, toute action qui peut permettre d'avancer, ne doit pas être mise de côté (…)
Des gens disent aussi que Guillaume Soro et Laurent Gbagbo ont fait une balade au lieu de se pencher sur les peines des Ivoiriens ?
Vous parlez de balade. C'est vrai, l'on peut penser qu'il s'agit d'une comédie après les échanges de piques, les échauffourées, les propos malveillants que les deux camps se sont lancés. Comment se retrouver après tout cela et faire une balade ? Nous croyons que les Ivoiriens tombent trop dans le sentimentalisme. Le Premier ministre et le président de la République ont abordé les points de désaccord entre les Forces nouvelles et le Front populaire ivoirien. Y a-t-il eu des solutions ? Bien sûr qu'il y en a eu au point où, aujourd'hui, l'on parle d'avancer et de ne plus se focaliser sur la question du désarmement, de l'unification du pays. Parce qu'un chronogramme va être élaboré pour permettre la réalisation efficace de ces questions. Si le président de la République demande au Premier ministre de venir avec lui à bord de son véhicule, les gens voudraient qu'il dise par exemple ''Non, je ne veux pas '' ? Non, il ne s'agit pas de rapports d'amitié. Ce sont des rapports de travail. Sur la base du travail, nous n'avons aucun mal, nous n'avons aucun ressentiment, aucun problème de nous retrouver avec le président pour répondre aux questions des Ivoiriens. Ne voyez donc pas, à travers cette balade, une quelconque complicité nuisible, mais une complicité constructive. Il ne s'agit pas d'une complicité et les FN ne peuvent se complaire dans une situation de poste de Premier ministre liée à une sortie de crise. Il est question de mettre tout en œuvre pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions.
La guéguerre camp présidentiel-FN est donc terminée ?
Je ne peux l'affirmer. En ce qui concerne les Forces nouvelles, il n'y a plus de palabres. A partir du moment où les choses peuvent avancer, il n'y a plus de guéguerre. Nous, notre combat c'est que les choses avancent. Mais si de l'autre côté, il y a encore des réactions, cela les engage.
Pascal Affi N'Guessan vous donne un ultimatum pour désarmer.
Nous n'avons rien à lui répondre, il parle au nom de son parti. Nous avons reçu des assurances de la part du président de la République, il s'est engagé à faire en sorte que le processus avance. Nous avons foi en ces dires jusqu'à preuve du contraire. Entre cette position et le discours d' Affi N'guessan, à quoi voulez-vous que nous nous fions ?
M. Affi ne dit-il pas haut ce que Laurent Gbagbo pense tout bas ?
Je ne le pense pas. Je le répète, c'est la position officielle du président de la République qui nous intéresse. Le reste, nous le prenons avec des pincettes (…)
Propos recueillis par Allah Kouamé à Bouaké
C'est le chronogramme. En outre, tout le monde est conscient qu'il n'est plus question de se lancer des invectives. Et qu'il faut avancer étant entendu que le processus électoral doit reprendre son cours.
Cette rencontre est une comédie, dit-on ?
Il faut que les gens en finissent avec les questions de sentiment. Vous avez un Premier ministre et un président de la République qui travaillent ensemble pour sortir le pays d'une crise. Mais quel mal y a-t-il à ce que ces deux personnes se rencontrent ? Quand elles se voient, bien évidemment, elles parlent de la résolution de la crise, de comment faire en sorte que le travail s'accélère. Vous êtes d'accord avec moi que les Forces nouvelles et le camp présidentiel se sont accordés pour finir la guerre afin de sortir la Côte d'Ivoire de la crise. Donc, toute action qui peut permettre d'avancer, ne doit pas être mise de côté (…)
Des gens disent aussi que Guillaume Soro et Laurent Gbagbo ont fait une balade au lieu de se pencher sur les peines des Ivoiriens ?
Vous parlez de balade. C'est vrai, l'on peut penser qu'il s'agit d'une comédie après les échanges de piques, les échauffourées, les propos malveillants que les deux camps se sont lancés. Comment se retrouver après tout cela et faire une balade ? Nous croyons que les Ivoiriens tombent trop dans le sentimentalisme. Le Premier ministre et le président de la République ont abordé les points de désaccord entre les Forces nouvelles et le Front populaire ivoirien. Y a-t-il eu des solutions ? Bien sûr qu'il y en a eu au point où, aujourd'hui, l'on parle d'avancer et de ne plus se focaliser sur la question du désarmement, de l'unification du pays. Parce qu'un chronogramme va être élaboré pour permettre la réalisation efficace de ces questions. Si le président de la République demande au Premier ministre de venir avec lui à bord de son véhicule, les gens voudraient qu'il dise par exemple ''Non, je ne veux pas '' ? Non, il ne s'agit pas de rapports d'amitié. Ce sont des rapports de travail. Sur la base du travail, nous n'avons aucun mal, nous n'avons aucun ressentiment, aucun problème de nous retrouver avec le président pour répondre aux questions des Ivoiriens. Ne voyez donc pas, à travers cette balade, une quelconque complicité nuisible, mais une complicité constructive. Il ne s'agit pas d'une complicité et les FN ne peuvent se complaire dans une situation de poste de Premier ministre liée à une sortie de crise. Il est question de mettre tout en œuvre pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions.
La guéguerre camp présidentiel-FN est donc terminée ?
Je ne peux l'affirmer. En ce qui concerne les Forces nouvelles, il n'y a plus de palabres. A partir du moment où les choses peuvent avancer, il n'y a plus de guéguerre. Nous, notre combat c'est que les choses avancent. Mais si de l'autre côté, il y a encore des réactions, cela les engage.
Pascal Affi N'Guessan vous donne un ultimatum pour désarmer.
Nous n'avons rien à lui répondre, il parle au nom de son parti. Nous avons reçu des assurances de la part du président de la République, il s'est engagé à faire en sorte que le processus avance. Nous avons foi en ces dires jusqu'à preuve du contraire. Entre cette position et le discours d' Affi N'guessan, à quoi voulez-vous que nous nous fions ?
M. Affi ne dit-il pas haut ce que Laurent Gbagbo pense tout bas ?
Je ne le pense pas. Je le répète, c'est la position officielle du président de la République qui nous intéresse. Le reste, nous le prenons avec des pincettes (…)
Propos recueillis par Allah Kouamé à Bouaké