Ils disent être venus au monde avec le mot démocratie écrit en orange-blanc-vert sur leur front refondé. Ils ont passé 30 ans à vilipender ceux qui ont construit ce pays, les traitant de " vieux monarque, voleur, dictateur, pilleurs, assassins… ". Puis, comme Dieu sait bien faire les choses, il a créé des circonstances incroyables qui les ont conduits au pouvoir au moment où ils s'y attendaient le moins. Afin que le peuple de Côte d'Ivoire à qui ils ont rabâché les oreilles pendant ces longues années, découvre leur savoir-faire. Mais en un temps record, ils ont plongé le pays et sa population dans une misère inqualifiable. Et chose curieuse, ils ne supportent pas tous ceux qui ne pensent pas comme eux. Ils sont absolument réfractaires à la critique et ne supportent pas les débats contradictoires. Ils préfèrent refroidir tous ceux qui ne pensent pas comme leur champion et qui ose dévoiler sa vraie face au peuple. Ils, ce sont les fanatiques tueurs du Fpi qui ont décidé d'éliminer l'auteur du " petit livre " par le volume " Gbagbo-le-petit ", l'ancien " fesciste " qui les connait sur le bout de ses ongles, Sylvain Takoué. Après l'avoir enlevé à son domicile dans la nuit du samedi à dimanche et abandonné dans les environs de la prison civile avec un message clair, ces fanatiques contraignent désormais l'auteur à vivre dans une quasi clandestinité depuis ce jour. Et non contents de menacer de mort au quotidien un citoyen ivoirien qui n'a fait qu'exprimer ses opinions dans un pays dirigé par un " authentique démocrate ", ces fanatiques du Fpi s'en prennent aussi aux autres auteurs que sont Venance Konan, Tiburce Koffi et Assalé Tiémoko, qu'ils bombardent au quotidien de sms et d'appels anonymes de mises en garde et de menaces de mort. Ces lâches fanatiques ne supportent pas le franc parlé de ces citoyens qui refusent de se laisser envoûter par les mensonges du Fpi qui a pris en otage tout un pays. Ils devraient comprendre que toute chose à une fin et qu'aucun régime n'est éternel. Et que tous les criminels et les tueurs des régimes finissent toujours par payer leurs crimes. Tôt au tard. Il n'en sera pas autrement pour ceux de ce régime de misère…qui pensent qu'on peut gouverner un peuple par la perquisition au quotidien de son cerveau.
PAUL KOUDOU
PAUL KOUDOU