En marge des mouvements qui ont eu lieu dans les marchés, nous avons rencontré la coordinatrice principale. Elle nous parle des motivations et de la conduite à tenir par la suite.
Le Patriote : Vous venez de protester dans les différents marchés de Koumassi, Marcory, Treichville et Port-Bouët. Pourquoi avez-vous initié une telle action ?
Honorine Assoa : Nous sommes sorties aujourd’hui pour informer nos sœurs qui sont dans les marchés. Afin qu’elles comprennent que toute la misère que nous vivons doit prendre fin. Nous demandons à celles qui n’ont pas encore compris de se réveiller. Car c’est une question de survie. Il s’agit de la vie de nos enfants qui est en danger. Si cela ne pend pas fin, on avisera.
LP : Pensez-vous que vous avez été suivies par vos sœurs comme vous les appelez ?
HA : Oui, parce qu’elles nous ont suivies lorsque nous sommes entrées dans les marchés. Elles nous ont dit qu’elles sont fatiguées de cette situation. Elles sont prêtes à nous suivre. Si nous sortons, elles nous suivront.
LP : Et si la situation ne change pas?
HA : Si la situation ne change pas, on descendra dans la rue. A ce sujet, nous annonçons que nous allons accompagner nos jeunes frères qui vont descendre le 15 mai dans la rue. Nous les femmes, nous allons les aider à mener cette marche. Parce que leur combat nous concerne. C’est aussi notre combat. Nous demandons donc à toutes les femmes de Côte d’Ivoire de rester mobilisées. Une fois que l’heure sonnera, aucune femme ne doit rester dans les marchés et dans les foyers. Parce que ce pouvoir, non content de nous asphyxier, veut maintenant nous tuer. Nous lançons un appel au Premier ministre Guillaume Soro pour lui dire que la Nation toute entière le regarde. Il a le choix entre rentrer dans l’Histoire par la grande porte ou subir le jugement sévère de l’Histoire. A lui donc de choisir.
JCC
Le Patriote : Vous venez de protester dans les différents marchés de Koumassi, Marcory, Treichville et Port-Bouët. Pourquoi avez-vous initié une telle action ?
Honorine Assoa : Nous sommes sorties aujourd’hui pour informer nos sœurs qui sont dans les marchés. Afin qu’elles comprennent que toute la misère que nous vivons doit prendre fin. Nous demandons à celles qui n’ont pas encore compris de se réveiller. Car c’est une question de survie. Il s’agit de la vie de nos enfants qui est en danger. Si cela ne pend pas fin, on avisera.
LP : Pensez-vous que vous avez été suivies par vos sœurs comme vous les appelez ?
HA : Oui, parce qu’elles nous ont suivies lorsque nous sommes entrées dans les marchés. Elles nous ont dit qu’elles sont fatiguées de cette situation. Elles sont prêtes à nous suivre. Si nous sortons, elles nous suivront.
LP : Et si la situation ne change pas?
HA : Si la situation ne change pas, on descendra dans la rue. A ce sujet, nous annonçons que nous allons accompagner nos jeunes frères qui vont descendre le 15 mai dans la rue. Nous les femmes, nous allons les aider à mener cette marche. Parce que leur combat nous concerne. C’est aussi notre combat. Nous demandons donc à toutes les femmes de Côte d’Ivoire de rester mobilisées. Une fois que l’heure sonnera, aucune femme ne doit rester dans les marchés et dans les foyers. Parce que ce pouvoir, non content de nous asphyxier, veut maintenant nous tuer. Nous lançons un appel au Premier ministre Guillaume Soro pour lui dire que la Nation toute entière le regarde. Il a le choix entre rentrer dans l’Histoire par la grande porte ou subir le jugement sévère de l’Histoire. A lui donc de choisir.
JCC