Les textes de la Côte d’Ivoire en matière des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ne sont pas alignés sur ceux de la CEDEAO et de l’UEMOA en la matière. Une situation que la Côte d’Ivoire veut corriger. Mercredi dernier, à Grand-Bassam, s’est ouvert un atelier sur la transposition des textes communautaires de la CEDEAO et de l’UEMOA dans les domaines des NTIC, dans la législation nationale. Ouvrant l’atelier, Jacques Houga Bi, ministre des NTIC, s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, permettra à la Côte d’Ivoire d’être au même niveau que les autres pays de la CEDEAO et de l’UEMOA. Des textes pour être conformes à l’évolution rapide du secteur. « Les télécommunications et les TIC sont devenues un outil essentiel pour le développement des sociétés contemporaines » a noté le ministre Houga Bi. De son côté, Raphaël Koffi, représentant de la CEDEAO, a souligné que les nouveaux textes visent à la création d’un environnement réglementaire attractif pour les investissements dont la région a besoin pour le développement des NTIC. Des textes qui reposent sur 6 composantes fondamentales que sont entre autres l’harmonisation des politiques et du cadre réglementaire du secteur des TIC, l’interconnexion des réseaux et services du secteur des Tic et la gestion du plan de numérotation. Au nom du ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Traoré Kalilou a indiqué que l’adoption de ces textes permettra d’accélérer l’intégration régionale. L’atelier a prend fin aujourd’hui avec l’adoption des documents présentés par le comité national de transposition des textes communautaires.
TL
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