Le regroupement effectif bientôt. Pourtant, il devait l'être depuis longtemps. Argent et volonté ont, dit-on, fait obstacle à cette étape du désarmement. En attendant que les choses changent, les sites retenus pour accueillir les ex-combattants volontaires pour l'armée nouvelle (Van) sont des taudis.
Les moyens financiers sont la clé du processus de regroupement des ex-combattants, selon des voix officielles, impliquées dans l'opération en question. Depuis la signature de l'accord complémentaire IV, à l'accord politique de Ouagadougou, qui prévoit le regroupement dans le cadre du désarmement, les choses n'ont pas avancé. Les fonds additionnels annoncés par la communauté internationale sont toujours attendus. Et le gouvernement n'exclut pas de « désarmer à crédit ». Conséquence : le regroupement, l'étape après celle de la démobilisation, est jusque-là plombé. Diverses autres raisons secondaires sont évoquées, parmi lesquelles l'état des sites d'accueil des futurs soldats (les Volontaires pour l'armée nouvelle-Van).
A l'évidence, que les quatre sites (Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla) retenus comme centres d'accueil soient dégarnis, est le corollaire du manque d'argent. Des constats, faits dans ces points de réception des ex-supplétifs, déconcertent plus d'un. Le minimum manque, allant de l'eau au pécule, rapportent des sources fiables. Il va sans dire que les conditions de vie sereine ne sont pas réunies en ces lieux.
Mais, comme qui veut, peut, les autorités militaires des Forces de défense et de sécurité (Fds) et celles des Forces armées des forces nouvelles travaillent à rattraper le temps perdu. Elles ont arrêté de commun accord un plan d'accélération du regroupement. Pourvu qu'il marche, avec la volonté des uns et des autres. Fin mars à Grand-Bassam, les militaires ont décidé de procéder étape par étape. De sources bien informées, le regroupement débutera la semaine prochaine par Korhogo. Tout est question de jeter le dévolu sur l'encasernement dans cette région du Poro où militaires et gouvernants ont décidé de faire en même temps le redéploiement de tous les corps militaires. Notons au passage que la gendarmerie et la police y sont présentes, au sein du Centre de commandement intégré (Cci).
Bidi Ignace
Les moyens financiers sont la clé du processus de regroupement des ex-combattants, selon des voix officielles, impliquées dans l'opération en question. Depuis la signature de l'accord complémentaire IV, à l'accord politique de Ouagadougou, qui prévoit le regroupement dans le cadre du désarmement, les choses n'ont pas avancé. Les fonds additionnels annoncés par la communauté internationale sont toujours attendus. Et le gouvernement n'exclut pas de « désarmer à crédit ». Conséquence : le regroupement, l'étape après celle de la démobilisation, est jusque-là plombé. Diverses autres raisons secondaires sont évoquées, parmi lesquelles l'état des sites d'accueil des futurs soldats (les Volontaires pour l'armée nouvelle-Van).
A l'évidence, que les quatre sites (Bouaké, Korhogo, Man et Séguéla) retenus comme centres d'accueil soient dégarnis, est le corollaire du manque d'argent. Des constats, faits dans ces points de réception des ex-supplétifs, déconcertent plus d'un. Le minimum manque, allant de l'eau au pécule, rapportent des sources fiables. Il va sans dire que les conditions de vie sereine ne sont pas réunies en ces lieux.
Mais, comme qui veut, peut, les autorités militaires des Forces de défense et de sécurité (Fds) et celles des Forces armées des forces nouvelles travaillent à rattraper le temps perdu. Elles ont arrêté de commun accord un plan d'accélération du regroupement. Pourvu qu'il marche, avec la volonté des uns et des autres. Fin mars à Grand-Bassam, les militaires ont décidé de procéder étape par étape. De sources bien informées, le regroupement débutera la semaine prochaine par Korhogo. Tout est question de jeter le dévolu sur l'encasernement dans cette région du Poro où militaires et gouvernants ont décidé de faire en même temps le redéploiement de tous les corps militaires. Notons au passage que la gendarmerie et la police y sont présentes, au sein du Centre de commandement intégré (Cci).
Bidi Ignace