Est-ce que la mission d'évaluation de l'Onu concerne le regroupement des ex-combattants ?
La mission d'évaluation se rendra à Bouaké. Elle parlera des activités du Ddr (Désarmement, démobilisation, réhabilitation, Ndlr). Et d'autres questions.
Parlera-t-elle aussi de la promesse des 500 millions Fcfa faite par le Représentant spécial du Secrétaire général, en août dernier, pour la réhabilitation des sites de regroupement ?
Non, cette promesse concerne les mille microprojets. Nous faisons les mille microprojets pour les ex-combattants, les miliciens, les jeunes à risque et les femmes affectées par le conflit. Mais l'objectif n'est pas de donner de l'argent à un individu. Il s'agit de regrouper les énergies pour faire un projet viable. Et qui permet une réinsertion dans la vie civile et qu'on se passe des armes pour régler les problèmes.
Les regroupements ne sont pas effectifs du fait de l'état des sites, cela n'est-il pas un frein à vos projet ?
Je pense qu'il y a confusion. Les ex-combattants dont nous parlons, ne sont pas dans les camps de cantonnement. Ce sont des ex-combattants qui veulent faire des projets, pour renoncer à leur vie militaire et s'insérer dans la vie civile.
Quel est l'apport de l'Onuci pour la réhabilitation des sites ?
L'Onuci a réhabilité les quatre sites à Bouaké, Séguéla et Korhogo. C'est la promesse que l'Onuci avait faite. Et elle l'a tenue. Les sites ont été remis à qui de droit. Donc l'Onuci a fini de jouer sa partition sur ce plan.
Le constat est que certains sites sont tombés en désuétude.
S'ils sont tombés en désuétude, ce n'est pas à l'Onuci de les réhabiliter. C'est comme si je vous donne une maison et que vous dites qu'elle est tombée en ruine. C'est que vous ne l'avez pas entretenue.
Entretien réalisé par Bidi Ignace
La mission d'évaluation se rendra à Bouaké. Elle parlera des activités du Ddr (Désarmement, démobilisation, réhabilitation, Ndlr). Et d'autres questions.
Parlera-t-elle aussi de la promesse des 500 millions Fcfa faite par le Représentant spécial du Secrétaire général, en août dernier, pour la réhabilitation des sites de regroupement ?
Non, cette promesse concerne les mille microprojets. Nous faisons les mille microprojets pour les ex-combattants, les miliciens, les jeunes à risque et les femmes affectées par le conflit. Mais l'objectif n'est pas de donner de l'argent à un individu. Il s'agit de regrouper les énergies pour faire un projet viable. Et qui permet une réinsertion dans la vie civile et qu'on se passe des armes pour régler les problèmes.
Les regroupements ne sont pas effectifs du fait de l'état des sites, cela n'est-il pas un frein à vos projet ?
Je pense qu'il y a confusion. Les ex-combattants dont nous parlons, ne sont pas dans les camps de cantonnement. Ce sont des ex-combattants qui veulent faire des projets, pour renoncer à leur vie militaire et s'insérer dans la vie civile.
Quel est l'apport de l'Onuci pour la réhabilitation des sites ?
L'Onuci a réhabilité les quatre sites à Bouaké, Séguéla et Korhogo. C'est la promesse que l'Onuci avait faite. Et elle l'a tenue. Les sites ont été remis à qui de droit. Donc l'Onuci a fini de jouer sa partition sur ce plan.
Le constat est que certains sites sont tombés en désuétude.
S'ils sont tombés en désuétude, ce n'est pas à l'Onuci de les réhabiliter. C'est comme si je vous donne une maison et que vous dites qu'elle est tombée en ruine. C'est que vous ne l'avez pas entretenue.
Entretien réalisé par Bidi Ignace