Abdoulaye Wade a expliqué hier à Dakar que son pays n’a de leçon de démocratie à recevoir de personne. Pour lui, le Sénégal et la France sont au même niveau d’évolution que la France de Nicolas Sarkozy.
Il est monté sur ses grands chevaux. Le président Abdoulaye Wade a affirmé hier à Dakar que le Sénégal ’’n’a rien à apprendre’’ des autres Etats en matière de démocratie. Selon lui, cette réalité est confirmée entre autres par le fait qu’on organise dans son pays des élections depuis trois siècles. ’’Le Sénégal n’a rien à apprendre de personne du point de vue de la démocratie. Nous avons la même évolution que la France. Depuis trois siècles, ici on fait des élections’’, a déclaré le chef de l’Etat en réponse à une question d’un journalise au cours d’une conférence de presse qu’il donnait conjointement avec la Gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean. ‘’Je pense, a ajouté le président Wade, que le Sénégal est un pays démocratique. Nous avons une alternance démocratique et deux pouvoirs qui étaient là pendant quarante ans ont été remplacés à travers des élections démocratiques’’. Il a relevé : ‘’la presse est libre au Sénégal. On raconte beaucoup d’histoires, mais il n’y a pas une presse plus libre que celle du Sénégal. C’est un pays de démocratie, de droits de l’Homme’’. ’’Un régime, a encore dit Me Wade, dépend de ceux qui le dirigent. On peut avoir des institutions démocratiques et les utiliser mal. Les hommes sont les hommes. Et il n’y a pas de démocratie s’il n’y a de démocrates. La démocratie c’est dans la culture, dans l’esprit’’. ’’C’est vrai, a-t-il relevé, que je suis allé m’inspirer du système canadien. Dans la Constitution du Sénégal vous verrez deux chapitres qui se suivent et qui traitent du gouvernement et de l’opposition. C’est-à-dire qu’ils sont au même pied d’égalité jouant le même rôle’’. Michaëlle Jean a fait part de son émotion de retrouver ‘’la terre de (ses) ancêtres’’ à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal, évoquant à cet égard, un demi-siècle de ‘’rayonnement’’ et de ’’démocratie’’. ’’Il est très émouvant pour moi de me retrouver de nouveau et d’être de retour sur le continent de mes ancêtres. Sachez à quel point il m’importait d’entreprendre cette visite d’Etat au Sénégal alors que le pays célèbre cette année le cinquantième anniversaire de son indépendance’’, a-t-elle déclaré au cours de cette conférence de presse conjointe avec le président Abdoulaye Wade au deuxième jour d’une visite d’Etat de cinq jours au Sénégal. ’’Je dois vous dire que je suis ravie et profondément touchée de célébrer ce moment avec mes sœurs et mes frères du Sénégal. C’est un immense privilège d’entendre le bilan de ces cinquante dernières années qui ont été cruciales dans le combat pour la reconquête de l’affirmation identitaire, culturelle et politique’’, a encore indiqué Mme Jean. ’’Il y a là certainement, a-t-elle soutenu, une démarche fondatrice dans l’expérience d’un peuple et d’une nation. Un demi siècle de rayonnement d’une démocratie avec des élections libres, jamais de coup d’Etat, une armée républicaine qui se met aussi au service des populations’’.
Bakayoko Youssouf avec l’APS
Il est monté sur ses grands chevaux. Le président Abdoulaye Wade a affirmé hier à Dakar que le Sénégal ’’n’a rien à apprendre’’ des autres Etats en matière de démocratie. Selon lui, cette réalité est confirmée entre autres par le fait qu’on organise dans son pays des élections depuis trois siècles. ’’Le Sénégal n’a rien à apprendre de personne du point de vue de la démocratie. Nous avons la même évolution que la France. Depuis trois siècles, ici on fait des élections’’, a déclaré le chef de l’Etat en réponse à une question d’un journalise au cours d’une conférence de presse qu’il donnait conjointement avec la Gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean. ‘’Je pense, a ajouté le président Wade, que le Sénégal est un pays démocratique. Nous avons une alternance démocratique et deux pouvoirs qui étaient là pendant quarante ans ont été remplacés à travers des élections démocratiques’’. Il a relevé : ‘’la presse est libre au Sénégal. On raconte beaucoup d’histoires, mais il n’y a pas une presse plus libre que celle du Sénégal. C’est un pays de démocratie, de droits de l’Homme’’. ’’Un régime, a encore dit Me Wade, dépend de ceux qui le dirigent. On peut avoir des institutions démocratiques et les utiliser mal. Les hommes sont les hommes. Et il n’y a pas de démocratie s’il n’y a de démocrates. La démocratie c’est dans la culture, dans l’esprit’’. ’’C’est vrai, a-t-il relevé, que je suis allé m’inspirer du système canadien. Dans la Constitution du Sénégal vous verrez deux chapitres qui se suivent et qui traitent du gouvernement et de l’opposition. C’est-à-dire qu’ils sont au même pied d’égalité jouant le même rôle’’. Michaëlle Jean a fait part de son émotion de retrouver ‘’la terre de (ses) ancêtres’’ à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Sénégal, évoquant à cet égard, un demi-siècle de ‘’rayonnement’’ et de ’’démocratie’’. ’’Il est très émouvant pour moi de me retrouver de nouveau et d’être de retour sur le continent de mes ancêtres. Sachez à quel point il m’importait d’entreprendre cette visite d’Etat au Sénégal alors que le pays célèbre cette année le cinquantième anniversaire de son indépendance’’, a-t-elle déclaré au cours de cette conférence de presse conjointe avec le président Abdoulaye Wade au deuxième jour d’une visite d’Etat de cinq jours au Sénégal. ’’Je dois vous dire que je suis ravie et profondément touchée de célébrer ce moment avec mes sœurs et mes frères du Sénégal. C’est un immense privilège d’entendre le bilan de ces cinquante dernières années qui ont été cruciales dans le combat pour la reconquête de l’affirmation identitaire, culturelle et politique’’, a encore indiqué Mme Jean. ’’Il y a là certainement, a-t-elle soutenu, une démarche fondatrice dans l’expérience d’un peuple et d’une nation. Un demi siècle de rayonnement d’une démocratie avec des élections libres, jamais de coup d’Etat, une armée républicaine qui se met aussi au service des populations’’.
Bakayoko Youssouf avec l’APS
