Les Béninois s’attendent à débourser davantage pour honorer leurs factures d’eau. Après, l’électricité, le prix de l’eau courante augmentera dans les prochains jours.
Après l’augmentation du prix d’électricité, les béninois devront s’attendre à celle de l’eau. La Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) dont le fonctionnement des installations dépend essentiellement de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) pourrait réajuster les prix de ses prestations pour pouvoir supporter les coûts, justifie-t-on. Le Directeur général de la Soneb, Karim Assouma, a récemment au cours d’une conférence de presse expliqué que la tranche 1 comprise entre 0 et 5 mètres cubes coûtera désormais 198 Fcfa. Apparemment, pas de modification. Quant à la tranche 2 comprise entre 5 et 50 mètres cubes coûte 453 Fcfa contre 415 auparavant. Une nouvelle tranche comprise entre 51 mètres cube et plus est facturée à 415 Fcfa, pendant que pour les accès collectifs tels que les bornes fontaines, le mètre cube est tarifé à 330 contre 415 Fcfa. Soit une baisse à ce niveau. Il a surtout mis l’accent sur les crises récentes qui ont secoué la société dans la satisfaction des besoins de la clientèle. Il s’agit entre autres, a t-il clarifié, de la crise qu’on pourrait appeler «crise de Pk10» qui est l’expression de la limitation des moyens disponibles face aux besoins exponentiels d’une population qui s’accroît d’année en année, du zonage de l’alimentation en eau potable des populations de Parakou, de l’inondation de la station de traitement d’eau de Godomey-carrière avec l’arrêt de l’exploitation de l’usine, privant de ce fait une bonne clientèle de l’eau potable. La Soneb a un besoin d’investissement qui s’élève à 100 milliards dont 60 pour la ville de Cotonou. Ce montant permettra à la société de financer ses projets de développement de son réseau, de répondre à certaines contraintes technologiques. Le but final annoncé par le directeur général de la Soneb, est de pouvoir offrir un service de qualité aux abonnés et de répondre à l’un des objectifs du millénaire qui est l’accès à l’eau potable pour tous. Cependant à Cotonou, on estime que le service fourni par la Soneb laisse à désirer. «En effet, tous les Béninois savent désormais que l’eau dite potable qui sort des robinets ne l’est pas toujours. Puisqu’elle sort colorée, avec des particules en suspension. C’est donc un euphémisme que de dire que les Béninois sont spoliés par cette société qui ne rend pas toujours disponible l’eau dans les ménages. Malgré cette situation, l’Etat veut autoriser une augmentation», critique un observateur de la vie sociale béninoise.
Bakayoko Youssouf
Après l’augmentation du prix d’électricité, les béninois devront s’attendre à celle de l’eau. La Société nationale des eaux du Bénin (Soneb) dont le fonctionnement des installations dépend essentiellement de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee) pourrait réajuster les prix de ses prestations pour pouvoir supporter les coûts, justifie-t-on. Le Directeur général de la Soneb, Karim Assouma, a récemment au cours d’une conférence de presse expliqué que la tranche 1 comprise entre 0 et 5 mètres cubes coûtera désormais 198 Fcfa. Apparemment, pas de modification. Quant à la tranche 2 comprise entre 5 et 50 mètres cubes coûte 453 Fcfa contre 415 auparavant. Une nouvelle tranche comprise entre 51 mètres cube et plus est facturée à 415 Fcfa, pendant que pour les accès collectifs tels que les bornes fontaines, le mètre cube est tarifé à 330 contre 415 Fcfa. Soit une baisse à ce niveau. Il a surtout mis l’accent sur les crises récentes qui ont secoué la société dans la satisfaction des besoins de la clientèle. Il s’agit entre autres, a t-il clarifié, de la crise qu’on pourrait appeler «crise de Pk10» qui est l’expression de la limitation des moyens disponibles face aux besoins exponentiels d’une population qui s’accroît d’année en année, du zonage de l’alimentation en eau potable des populations de Parakou, de l’inondation de la station de traitement d’eau de Godomey-carrière avec l’arrêt de l’exploitation de l’usine, privant de ce fait une bonne clientèle de l’eau potable. La Soneb a un besoin d’investissement qui s’élève à 100 milliards dont 60 pour la ville de Cotonou. Ce montant permettra à la société de financer ses projets de développement de son réseau, de répondre à certaines contraintes technologiques. Le but final annoncé par le directeur général de la Soneb, est de pouvoir offrir un service de qualité aux abonnés et de répondre à l’un des objectifs du millénaire qui est l’accès à l’eau potable pour tous. Cependant à Cotonou, on estime que le service fourni par la Soneb laisse à désirer. «En effet, tous les Béninois savent désormais que l’eau dite potable qui sort des robinets ne l’est pas toujours. Puisqu’elle sort colorée, avec des particules en suspension. C’est donc un euphémisme que de dire que les Béninois sont spoliés par cette société qui ne rend pas toujours disponible l’eau dans les ménages. Malgré cette situation, l’Etat veut autoriser une augmentation», critique un observateur de la vie sociale béninoise.
Bakayoko Youssouf
