Le passage en force contre les bases des forces nouvelles est à sa phase terminale. Et tant pis pour les réfractaires à l’abattage Soro-Gbagbo
Malgré les discours officiels, le microcosme politique ivoirien semble plus que jamais embourbé dans une spirale sans nœud. Les piques entre le camp présidentiel et la base des forces nouvelles par médias interposés livrent, au fil du temps, leurs secrets. Le débat sur le désarmement et la réunification du pays avant les élections indique clairement la volonté des uns et des autres de maintenir les Ivoiriens dans l’impasse. Si le dernier conclave des FN dans leur fief a été assorti d’une déclaration conciliante, il reste que la base aura fait plier le chef du gouvernement.
Au cœur du dernier conclave
Officieusement, la base des FN a mis Soro devant ses responsabilités. Celle de ne pas trahir, du moins de dévoyer l’objectif initial du mouvement. Ce, d’autant que le camp Gbagbo entend déséquilibrer les FN sur leurs propres bases afin de disposer de tout le processus électoral à sa guise. Dès lors, des supposés hostiles à l’accord de Ouaga sont mis sur la liste des parias. Dans le même temps, des manœuvres souterraines sont menées vers Soro Guillaume pour l’emballer dans l’aventure. C’est dans ce registre qu’il faut interpréter la réunion sur l’encasernement des FN tenue en début de semaine à la primature.
Au purgatoire
Il faut être direct. Les têtes de Chérif Ousmane et de Kouakou Fofié sont mises à prix. On leur reproche d’être une entorse à l’attelage Soro-Gbagbo. Le chef du gouvernement n’y manque pas d’ailleurs de prêter le flanc à ce jeu dangereux. Depuis quelques jours, des sources dignes de foi affirment que des mercenaires ont investi déjà les zones Cno. Une situation qui crédibilise les propos récents des pro-Gbagbo « De gré ou de force, le désarmement se fera ». La venue du président Guinéen en Côte d’Ivoire, tout comme la mise en état de la flotte aérienne (MI-24) sont des actes bien pensés pour venir à bout de l’ex-rébellion. Avec la complicité de Soro ? Rien n’est exclu. Et la disparition de Chérif Ousmane qui, ayant pris la mesure du danger, vit désormais en brousse et de celle de Kouakou Fofié qui aurait été déjà opposé à Soro, ouvriront le champ libre à toute la marche de la dictature.
K. Zéguédoua Tano
Malgré les discours officiels, le microcosme politique ivoirien semble plus que jamais embourbé dans une spirale sans nœud. Les piques entre le camp présidentiel et la base des forces nouvelles par médias interposés livrent, au fil du temps, leurs secrets. Le débat sur le désarmement et la réunification du pays avant les élections indique clairement la volonté des uns et des autres de maintenir les Ivoiriens dans l’impasse. Si le dernier conclave des FN dans leur fief a été assorti d’une déclaration conciliante, il reste que la base aura fait plier le chef du gouvernement.
Au cœur du dernier conclave
Officieusement, la base des FN a mis Soro devant ses responsabilités. Celle de ne pas trahir, du moins de dévoyer l’objectif initial du mouvement. Ce, d’autant que le camp Gbagbo entend déséquilibrer les FN sur leurs propres bases afin de disposer de tout le processus électoral à sa guise. Dès lors, des supposés hostiles à l’accord de Ouaga sont mis sur la liste des parias. Dans le même temps, des manœuvres souterraines sont menées vers Soro Guillaume pour l’emballer dans l’aventure. C’est dans ce registre qu’il faut interpréter la réunion sur l’encasernement des FN tenue en début de semaine à la primature.
Au purgatoire
Il faut être direct. Les têtes de Chérif Ousmane et de Kouakou Fofié sont mises à prix. On leur reproche d’être une entorse à l’attelage Soro-Gbagbo. Le chef du gouvernement n’y manque pas d’ailleurs de prêter le flanc à ce jeu dangereux. Depuis quelques jours, des sources dignes de foi affirment que des mercenaires ont investi déjà les zones Cno. Une situation qui crédibilise les propos récents des pro-Gbagbo « De gré ou de force, le désarmement se fera ». La venue du président Guinéen en Côte d’Ivoire, tout comme la mise en état de la flotte aérienne (MI-24) sont des actes bien pensés pour venir à bout de l’ex-rébellion. Avec la complicité de Soro ? Rien n’est exclu. Et la disparition de Chérif Ousmane qui, ayant pris la mesure du danger, vit désormais en brousse et de celle de Kouakou Fofié qui aurait été déjà opposé à Soro, ouvriront le champ libre à toute la marche de la dictature.
K. Zéguédoua Tano
