La deuxième édition du ''Grand maoulid'' de Yopougon-Sideci a été célébrée, vendredi. Elle a enregistré la présence de plusieurs érudits de la communauté musulmane.
La commémoration de la naissance du prophète Mouhammad prend de nouvelles dimensions en Côte d'Ivoire. De plus en plus, les amoureux de l'envoyé d'Allah, poursuivent la célébration du maoulid, des semaines, voire des mois, après la date anniversaire qui correspondait, cette année, au 25 février. C'est dans cet esprit que se tiendra une nouvelle édition du ''giga maoulid'', samedi, au Palais de la culture de Treichville. C'est dans le même esprit qu'a eu lieu vendredi soir la 2e édition du ''grand maoulid'' de Yopougon-Sideci, non loin de Palais de justice. Malgré la grève des transporteurs, des fidèles sont venus de tous les quartiers d'Abidjan pour ne pas se faire conter cette fête spirituelle dont le clou aura été l'arrivée, autour de 23h, du khalife général de la communauté Tidjane de Côte d'Ivoire. Cheikh Moustapha Sonta figurait parmi les invités de l'évènement, mais, peu de personnes espéraient que son calendrier très chargé lui aurait permis d'être là. Lorsqu'il improvise alors un prêche, ce qu'il fait rarement, selon un de ses disciples qui était notre voisin, c'est le comble dans l'assemblée installée sous trois bâches. Elle l'écoute avec la plus grande attention pendant son intervention qui a duré une trentaine de minutes. Le guide a exhorté son auditoire à accroître son amour pour le prophète et à s'inspirer de son modèle de vie. Avant de se retirer, à leur demande, il a communiqué aux fidèles une recette spirituelle (un zikr) qui pourra opérer beaucoup de changements positifs dans leur vie. Elle consiste à réciter 100 fois par jour la sourate Fatiha, à raison de 30 fois après la prière de soubh, 25 fois après celle de zouhr, 20 fois après asr, 15 fois après magrib et 10 fois après icha. « Nous avons l'habitude de chercher loin ce qui se trouve tout près de nous. Je sais que ce zikr vous paraît trop simple et que vous en voulez d'autres. Eh bien, je n'y ajouterai plus rien parce que celui que je viens de vous donner, est trop énorme. Essayez-le et vous verrez », a-t-il recommandé. L'autre temps fort a été la conférence animée par cheikh Malick Konaté sur les éloges du prophète Mouhammad : cas du burda. Le burda désigne une série de cantiques qui évoquent la deuxième personnalité de Mouhammad, celle qui le différencie du commun des mortels et le rapproche de Dieu. Pour Malick Konaté, la meilleure foi chez le musulman, c'est l'attachement au prophète Mouhammad, puisque cela, dit-il, le conduit vers la perfection. Avant lui, Bachir Ouattara, imam adjoint de la mosquée de la Riviera Golf, et Diabaté Aboubacar, guide spirituel à Attécoubé ont respectivement instruit l'assemblée sur l'importance de l'invocation des invocations (de Dieu) et les moyens pour acquérir l'amour du prophète. L'organisateur principal, El Hadj Ali Kéïta, responsable à la communication au groupe Nei-Ceda, s'est réjoui du bon déroulement de cette édition tout en annonçant une édition plus grandiose en 2010. « Le prophète ne doit pas être célébré un seul jour, mais tout le temps. A travers ces célébrations éclatées, nous voulons rendre élastique le maoulid », a-t-il promis.
Cissé Sindou
La commémoration de la naissance du prophète Mouhammad prend de nouvelles dimensions en Côte d'Ivoire. De plus en plus, les amoureux de l'envoyé d'Allah, poursuivent la célébration du maoulid, des semaines, voire des mois, après la date anniversaire qui correspondait, cette année, au 25 février. C'est dans cet esprit que se tiendra une nouvelle édition du ''giga maoulid'', samedi, au Palais de la culture de Treichville. C'est dans le même esprit qu'a eu lieu vendredi soir la 2e édition du ''grand maoulid'' de Yopougon-Sideci, non loin de Palais de justice. Malgré la grève des transporteurs, des fidèles sont venus de tous les quartiers d'Abidjan pour ne pas se faire conter cette fête spirituelle dont le clou aura été l'arrivée, autour de 23h, du khalife général de la communauté Tidjane de Côte d'Ivoire. Cheikh Moustapha Sonta figurait parmi les invités de l'évènement, mais, peu de personnes espéraient que son calendrier très chargé lui aurait permis d'être là. Lorsqu'il improvise alors un prêche, ce qu'il fait rarement, selon un de ses disciples qui était notre voisin, c'est le comble dans l'assemblée installée sous trois bâches. Elle l'écoute avec la plus grande attention pendant son intervention qui a duré une trentaine de minutes. Le guide a exhorté son auditoire à accroître son amour pour le prophète et à s'inspirer de son modèle de vie. Avant de se retirer, à leur demande, il a communiqué aux fidèles une recette spirituelle (un zikr) qui pourra opérer beaucoup de changements positifs dans leur vie. Elle consiste à réciter 100 fois par jour la sourate Fatiha, à raison de 30 fois après la prière de soubh, 25 fois après celle de zouhr, 20 fois après asr, 15 fois après magrib et 10 fois après icha. « Nous avons l'habitude de chercher loin ce qui se trouve tout près de nous. Je sais que ce zikr vous paraît trop simple et que vous en voulez d'autres. Eh bien, je n'y ajouterai plus rien parce que celui que je viens de vous donner, est trop énorme. Essayez-le et vous verrez », a-t-il recommandé. L'autre temps fort a été la conférence animée par cheikh Malick Konaté sur les éloges du prophète Mouhammad : cas du burda. Le burda désigne une série de cantiques qui évoquent la deuxième personnalité de Mouhammad, celle qui le différencie du commun des mortels et le rapproche de Dieu. Pour Malick Konaté, la meilleure foi chez le musulman, c'est l'attachement au prophète Mouhammad, puisque cela, dit-il, le conduit vers la perfection. Avant lui, Bachir Ouattara, imam adjoint de la mosquée de la Riviera Golf, et Diabaté Aboubacar, guide spirituel à Attécoubé ont respectivement instruit l'assemblée sur l'importance de l'invocation des invocations (de Dieu) et les moyens pour acquérir l'amour du prophète. L'organisateur principal, El Hadj Ali Kéïta, responsable à la communication au groupe Nei-Ceda, s'est réjoui du bon déroulement de cette édition tout en annonçant une édition plus grandiose en 2010. « Le prophète ne doit pas être célébré un seul jour, mais tout le temps. A travers ces célébrations éclatées, nous voulons rendre élastique le maoulid », a-t-il promis.
Cissé Sindou
